La pêche du gardon en étang est pour beaucoup d’entre nous un excellent moyen de débuter une nouvelle saison de pêche au coup.
J’avais hâte de reprendre la pêche. L’hiver est toujours trop long et la pêche y est souvent délicate. Cependant, j’espère avec l’arrivée des beaux jours pouvoir faire cet après-midi une jolie pêche de gardons en étang. L’activité alimentaire des poissons reprend et je compte bien en profiter.
A ma grande surprise et à mon arrivée vers midi, je suis le seul au bord du plan d’eau. La pêche serait-elle difficile? Nous verrons bien.
Pêche du gardon en étang: l’amorce
Avant de m’installer, je commence par le mouillage de l’amorce.
Une amorce brune de fine granulométrie et un large éventail d’esches à disposition
La population étant principalement constituée de gardons, puis de brèmes et de quelques tanches, je prépare l’amorceNetpeche Etang. Fine et de couleur brune, elle travaille beaucoup et attire toutes les espèces en plan d’eau peu profond. J’ai prévu diverses esches pour faire face aux conditions du jour, vaseux, pinkies, asticots et vers de terre.
La forme bouteille pour la pêche de gardons en étang
Ligne montée avec un flotteur Garbolino DS14H
Je prépare ensuite le matériel. Ne sachant pas comment mordraient les poissons, je monte quatre lignes avec des flotteurs de type Garbolino DS14H. Ces formes «bouteille» ont vraiment ma préférence pour toutes les types de pêches classiques en eau close.
Schéma de montage pêche de gardons “Classique”
Deux lignes portent 0,60 et 1 gramme sur un corps de ligne 12 centièmes avec une plombée assez brutale et un plomb de touche assez gros si la pêche est facile et deux autres portant
0,40 et 0,60 gramme sur un corps de ligne 10 centièmes pour des conditions plus classiques. Ainsi je dois pouvoir m’adapter à de nombreuses situations.
Un début de saison très actif
Après un amorçage soixante centimètres en retrait de la pointe du scion au cas où les poissons mordraient au delà de l’amorce, ce qui est fréquent lors de pêche de gardons en étang en début de saison, j’attaque la pêche avec la ligne la plus fine et un vers de vase à l’hameçon. Au bout de quelques secondes le flotteur s’enfonce et je pique un premier gardon. Seraient-ils mordeurs?
Effectivement, ils le sont et après trois ou quatre poissons à la suite, je change immédiatement de ligne pour la 0,60 gramme en 12 centièmes et équipée d’un asticot rouge. Le résultat est immédiat et non seulement les touches sont aussi nettes mais la taille des gardons augmente.
Un joli gardon sélectionné avec une esche plus grossière et une ligne plus lourde
Afin de garder les poissons sur mon coup, d’autant plus que deux pêcheurs au feeder se sont installés à seulement vingt mètres de moi, j’agraine à la fronde une pincée de pinkies à chaque poisson.
Je m’oblige cette rigueur car les poissons sont nombreux et d’assez jolie taille avec même quelques invités surprises.
Un invité surprise lors de cette partie de pêche de début de saison.
Les touches sont assez régulières pendant trois heures malgré quelques trous causés par des chasses de carnassiers, puis viennent à ralentir au fur et à mesure. Quelques rappels
d’amorce en rafale me permettent de reprendre quelques poissons, plus petits, pendant une demi heure puis il est temps de rentrer.
Une superbe bourriche de gardons réalisée en étang en début de saison
Quel plaisir! Douze kilos en trois heures trente. J’ai là une bien belle pêche de gardons en étang, avec quelques plaquettes, tanches et carpeaux qui viennent compléter la
bourriche. Alors réalisez vous aussi une belle pêche de gardons en étang. Utilisez une bonne amorce passe-partout, un montage de lignes simple mais efficace (je vous invite à relire l’article sur trois types de lignes polyvalentes), amusez-vous au bord de l’eau et profitez du réveil des poissons avant que la pêche ne devienne au fil de l’année plus subtile.
Où pêche- t- on la truite en début de saison? Début mars, selon le calendrier officiel, c’est encore l’hiver. Si notre enthousiasme tend à nous le faire oublier, les truites ne sont pas très hardies à cette période de l’année.
La pêche de la truite en début de saison
Maigres, affaiblies par leur période de reproduction, elles sont encore relativement cantonnées aux abords des caches (tout excès d’embonpoint chez un poisson capturé à cette époque en montagne ne laisse pas de doute sur son origine). De cet état de fait découle toute la stratégie de pêche du début de saison. Réussir en mars, c’est faire abstraction des souvenirs de la fermeture passée, moment où les poissons chassaient allègrement devant les pierres. L’hiver est passé, la donne a changé.
Dans l’immense majorité des cas, la neige tient encore aux sommets, l’eau est froide, basse et claire. Les truites n’ont pas encore rejoint les zones tumultueuses et les radiers maigres ; les postes du milieu du cours d’eau (aussi alléchants soient-ils) sont inoccupés pour la plupart. Les touches surviennent principalement sur les bordures encombrées avec un courant amorti.
Un tableau général mais des exceptions
Si ce tableau classique dépeint les rivières de montagne au mois de mars, les exceptions se multiplient depuis quelques années. Dans un contexte global de dérèglement climatique, les conditions rencontrées au bord de l’eau sont de plus en plus difficiles à prévoir. Les derniers hivers ont été marqués par une succession de coups de froid et de périodes douces et humides plus ou moins longues, faisant varier du tout au tout les conditions hydrologiques des cours d’eau. S’il faut composer avec ces aléas climatiques toute l’année, c’est bien en début de saison, lorsque la neige recouvre les sommets, que leurs répercussions sont les plus marquées.
Ainsi, définir le lieu de l’ouverture plusieurs semaines à l’avance expose à de grosses désillusions en terme de résultats. Si cette occasion est plus prétexte à vivre un week-end bien arrosé (pas seulement par le ciel) entre copains, la météo ne revêt une importance que sommaire. Par contre, si vous abordez (déjà !) le premier jour de la saison avec une logique de réflexion et d’optimisation, vous risquez d’être sacrément déçus… Pour les acharnés de la planification, il faudra donc très certainement déroger à cette ligne de conduite (ayant horreur de la chose, je me délecte de prêcher pour ma paroisse à cette occasion). Voici quelques clés pour faire les bons choix :
Une truite sauvage typique du début de saison : maigre, avec une grosse tête.
Comment choisir le cours d’eau ?
Les cours d’eau à truites peuvent être séparés en deux grands types, auxquels correspondent deux situations météorologiques optimales :
Partir sur les cours d’eau de régime pluvial : de la douceur !
Les cours d’eau de régime pluvial désignent les rivières non influencées par la fonte des neiges, c’est-à-dire celles provenant de sources ou de résurgences. Leur température est étroitement dépendante de celle de l’air ambiant puisque l’effet tampon du manteau neigeux ne les touche pas. Plus que la température du jour J, il est important de considérer son évolution au cours de la période précédant la date fatidique. Lorsque la masse d’eau est faible et les sources à proximité, tout peut changer rapidement. Plusieurs cas de figure peuvent survenir :
Si la température de l’eau décroît, s’éloignant par la même de l’optimal thermique de notre salmonidé (autour de 12°C), la pêche s’annonce compliquée. La pire situation serait un coup de froid brutal qui viendrait mettre un terme à une météo douce établie depuis plusieurs semaines. La truite aimant la stabilité (nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement dans un article dédié aux paramètres qui influencent son humeur), un changement météorologique brusque accompagné d’une évolution thermique défavorable leur ferment fréquemment la gueule. Un temps froid et stable installé depuis longtemps, bien que loin d’être la panacée, est moins néfaste.
Le temps précédant la semaine fatidique
Au contraire, si comme en 2013 et 2014 sur le pourtour méditerranéen (notamment dans le Minervois et les Cévennes), un temps doux, qu’il soit sec ou légèrement humide, fait son apparition une semaine avant et induit une hausse de la température de l’eau aux alentours de 10°C, vous pouvez partir confiant ! Lorsque cette douceur est couplée à de fortes précipitations et une montée des niveaux, de bonnes chances de réussite subsistent, notamment au toc. Toutefois, si comme moi, vous rechignez vraiment à pêcher la truite dans l’eau forte et teintée, mieux vaut quitter la plaine et se rapprocher des sommets :
Météo printanière dès l’ouverture 2014 dans les Cévennes, ici sur un cours d’eau provenant de sources…
Les cours d’eau de régime nival : du froid, et du soleil !
Ces cours d’eau sont alimentés par la fonte des neiges. Quelque soit la tendance au niveau du ciel en cette fin d’hiver, vous y trouverez de l’eau froide, voire glaciale (moins de 5°C). Les meilleures conditions que l’on puisse espérer émanent d’une météo anticyclonique, froide et sèche ; l’idéal étant une gelée matinale suivie d’un relatif radoucissement en cours de journée, avec un soleil suffisamment chaud pour taper un peu sur les blocs en bordure et réchauffer l’ambiance sous l’eau, mais sans excès pour ne pas déclencher la fonte du manteau neigeux. Ces conditions idylliques nous ont gratifiés d’un mois de mars excellent en 2014 dans les Alpes du Sud !
Attention à la fonte
Au contraire, si par malchance, un redoux marqué (qu’il soit sec ou humide), déclenche une fonte inopinée, mieux vaut cibler les cours d’eau du paragraphe précédent ou (si vous vous situez dans une vallée de montagne) monter assez haut en altitude, afin de trouver une teinte moins rebutante (plutôt vert bouteille que marron) et des petits milieux dans lesquels les truites s’accommodent mieux de ces conditions particulières : par exemple, lors de l’ouverture 2014 dans les Pyrénées Centrales, une chaleur précoce a déclenché la fonte en journée ; ceux qui se sont rabattus sur les torrents de montagne ont quand même tiré leur épingle du jeu !
L’Ubayette (04) en mars 2014 : des conditions optimales sous un timide soleil provençal…
… avec de belles farios à la clé !
Lorsque la neige tient au sol en altitude, les conditions sont souvent favorables en grands cours d’eau…
Quels types de portions pour la pêche de la truite en début de saison ?
Nous y voilà, vous savez désormais quelle rivière sera le théâtre de votre ouverture. A ce moment là, les réflexions doivent se poursuivent sur le choix du parcours :
Le jargon halieutique mélange parfois « bonnes rivières » et « bons coins ». Cette différence d’échelle anodine sur le papier ne doit pas occulter le fait que toutes les portions d’un même cours d’eau, aussi renommé soit-il, ne se valent pas ! Tout peut changer à quelques centaines de mètres près. Le long d’une rivière, se succèdent des tronçons différents en termes de pente et de largeur ; chacun d’eux possède un « moment chaud », c’est-à-dire une période de l’année qui coïncide avec un niveau idéal et une configuration adaptée au comportement des poissons durant ladite époque.
Des problématiques différentes suivant les régions
Avant tout chose, précisons que les problématiques changent selon que l’on considère les chalk-stream bretons, le chevelu du plateau de Millevaches ou les torrents pyrénéens par exemple, tant ces biotopes sont aux antipodes ! Dans un souci de simplification, nous nous en tiendrons aux cours d’eau à truites majoritaires dans l’hexagone : les rivières caillouteuses de montagne. Ces milieux présentent généralement une pente relativement importante (induisant un courant et des turbulences marqués) et une largeur fluctuante, croissante en descendant vers l’aval, mais également variable par tranches de quelques dizaines de mètres, tout au long de son cours.
Dans l’eau froide du début de saison, tout excès de turbulence et de vitesse de courant d’un secteur réduit considérablement le nombre de coups favorables. Il conviendra donc de rechercher les zones les moins pentues et/ou les plus élargies du cours d’eau considéré. Plus à même de contenir les courants laminaires et lents appréciés par les truites à cette époque.
Conseils pratiques
Attention, cela ne signifie pas systématiquement fouiner vers l’aval, au contraire : un replat de quelques dizaines de mètres sur le cours amont d’un torrent cascadeur concentre les poissons engourdis du mois de mars et se révèle bien plus porteur que la même topographie uniformément reproduite dans le bas de la vallée ! La nature de ce qui l’entoure conditionne la valeur d’une zone (de la même façon en été, les micro-ruptures de pente dans parties avals qui chauffent sont des aimants à truites).
Dans le cas où vous découvrez les lieux (situation déconseillée, sauf si vous avez le goût du risque !), votre salut passe par une étude attentive des courbes de niveau de la carte IGN au 1/25 000 (nous en reparlerons également). Attention, la préférence que vous accordez aux secteurs lents ne doit pas vous conduire dans des portions trop uniformes qui manquent souvent de caches et donc de densité de truites. J’insiste particulièrement sur ce point : à l’ouverture, il faut parvenir à trouver le bon compromis entre abondance de caches et pente modérée, ce qui n’est pas toujours évident (ces deux paramètres variant naturellement de façon inverse).
Illustration du propos
Voici les clichés de deux secteurs différents de la même rivière pris à quelques centaines de mètres de distance, afin d’illustrer le propos :
Cette portion pentue et rapide, bien qu’attractive par son nombre de caches, est trop agitée pour un mois de mars…
… au contraire de celle-ci, plus profonde et plus lente car plus élargie, privilégiée par les farios à cette saison !
Au-delà de l’adéquation avec la tenue des poissons, le parcours choisi doit permettre de vous isoler au maximum des autres pratiquants. Sauf si vous supportiez mieux que moi la cohabitation au bord de l’eau !
Eviter les “confrères”
Pour éviter de tomber sur un confrère évoluant au dessus de vous, un peu de méthode s’impose. Privilégiez les secteurs boisés, inaccessibles sur plusieurs kilomètres en amont de votre point de départ (l’action de pêche se faisant en remontant). Passez la carte au crible pour dénicher les micro-portions où la rivière s’éloigne de la route, nécessitant quelques minutes d’approche pédestre décourageante pour les moins motivés. Prenez le contre-pied des autres pêcheurs dans leur façon d’aborder les parcours : la majorité débutant machinalement vers l’amont à partir du pont où ils se garent, descendez plutôt la rivière à pied sur quelques centaines de mètres pour ensuite pêcher en remontant l’aval immédiat du pont, souvent délaissé !
Le choix des postesconditionne la réussite de toute partie de pêche (voir l’article « truite au toc : comment définir une stratégie de prospection ? »). A ce moment de l’année (lorsque la température de l’eau est inférieure à 7/8 degrés), il est d’autant plus important de sélectionner les coups que les truites ne sont pas encore dispersées comme en été, un grand nombre d’entre eux reste vacant. De fait, rares sont ceux qui possèdent les qualités requises. Les meilleurs se situent en bordure, animés d’un courant laminaire d’intensité modérée, à proximité de zones de repos et généralement assez profonds.
Pour autant, ne négligez pas les minces radiers au bord (là où la plupart des gens mettent les pieds) si un soleil printanier y déverse ses rayons : les truites quittent alors fréquemment les zones profondes pour s’y poster. Comparativement à la période post-fonte des neiges, vous aborderez un nombre moins important de coups. Les portions favorables méritent d’autant plus d’application et l’insistance paye en présence d’une eau très froide.
Un poste typique de début de saison : une veine molle d’un bon mètre de profondeur, accolée à une belle cache !
Comme évoqué dans le paragraphe précédent, il faut également tenir compte de la sur-fréquentation des berges. Passé le coup du matin durant lequel on peut espérer évoluer en terrain vierge (à condition d’avoir pris ses précautions !), vous avez intérêt ensuite à cibler les postes où subsistent quelques chances de capture après le passage de plusieurs confrères. Ils sont de deux types :
Les coups vastes et peu marqués
Comme leur nom l’indique, ils nécessitent un grand nombre de coups de ligne pour une prospection efficace. Peu inspirants pour un pêcheur trop pressé, happé par la course effrénée dans laquelle il ne faut pas tomber. Personnellement, l’ouverture est l’un des rares jours de l’année où je m’astreins à prospecter ce type de poste (mon goût naturel me guidant plutôt vers ceux où les truites sont plus facilement localisables et donc moins laborieux à appréhender). Ainsi, plutôt que de perdre du temps à multiplier les tentatives sur les coups marqués et rebattus. (Ceux où les poissons déjà pris ou effrayés). Peigner les zones vastes peut s’avérer intéressant. En plus, c’est le moment de la saison où elles sont le plus porteuses !
Dans les coups vastes, les truites s’accommodent mieux de la pression de pêche.
Les postes difficiles d’accès
Quand il y a beaucoup de concurrence, appliquez-vous à faire ce que vos confrères ne font pas (ou mal). Pêchez les bordures éloignées et encombrées, qui nécessitent des lancers précis et une tenue de canne irréprochable pour passer creux. Recherchez les coups tordus, discrets, sous les branches basses et abandonner au contraire les postes évidents et accessibles si vous vous sentez précédé !
Un coup difficile à aborder techniquement, souvent salutaire le samedi après-midi pour celui qui parvient à y lancer sa ligne !
Si ces quelques pistes d’ordre stratégique pourront, je l’espère, vous aiguiller vers une destination attractive, il faudra également piocher la bonne canne dans votre fagot ! A moins d’être d’un pêcheur exclusif (ce qui n’est pas forcément judicieux en début de saison où l’adaptabilité est un critère important de réussite), le panel de techniques qui s’offrent à vous impose des choix… Nous verrons ce qui les dicte dans un prochain article !
La pêche de la truite au toc et la mise en place d’une stratégie. Comment? Nous avons abordé les différents types de postes (repérer et comprendre les postes). Puis, un sujet sur le comportement adopté par les truites sur chacun d’eux (Comprendre le comportement des poissons), passons enfin au point le plus capital dans la pêche au toc : la stratégie et la construction de votre partie de pêche.
Comment définir sa stratégie de pêche au toc?
Il s’agit pour moi du point le plus passionnant. En effet, si la progression d’un pêcheur le long des berges peut paraître machinale, cette avancée est en réalité constituée d’une alternance de périodes de marche et de coups de lignes, reflets d’élucubrations fondées sur les notions de base précédemment évoquées.
Choisir une stratégie de prospection consiste à définir quel(s) type(s) de configuration nous allons sélectionner, dans une logique d’optimisation du temps imparti. Pour y parvenir, il faut tenir compte de trois critères :
Pêche de la truite au toc. Stratégie 1: choisir les zones où les truites sont les plus nombreuses
A l’instant où l’on pêche, il convient de définir la nature des zones où se situe la fraction la plus importante de l’effectif total en truites mordeuses. Généralement, ce sont des conditions de température et de débit extrêmes qui facilitent la localisation du gros de la troupe. En début de saison, il arrive que les petits coups ne rapportent pas grand chose, contrairement aux zones plus profondes et plus vastes. En été, dans les parties avals des cours d’eau qui soumettent les truites à un certain inconfort thermique, elles se cantonnent fréquemment dans les têtes de courant brassées qui tirent fort.
Quelque soit les conditions, si un semblant de logique se dessine au niveau de la tenue des poissons (au niveau de la profondeur, de la force du courant, de l’intensité des turbulences, de la proximité aux caches…etc.), n’hésitez pas : sautez les secteurs qui ne possèdent pas les qualités requises. La sélection des coups (impliquant de délaisser des portions parfois longues) est l’un des aspects les plus passionnants et les plus importants de la pêche au toc. Il faut du cran et une certaine confiance en soi pour y parvenir (car vous laisserez des truites maillées sur votre passage c’est évident) mais le jeu en vaut la chandelle !
Stratégie 2: les zones où les truites sont les plus appétentes
L’appétence des truites (c’est-à-dire leur ardeur à mordre, que j’aime appeler « bravoure ») peut être différente selon qu’elles soient postées ou cachées. Ainsi, au-delà du nombre d’individus actifs, il est bon de cibler les endroits où les poissons se montrent les plus décidés à mordre. Par exemple, il ne faut pas hésiter à abandonner la traque d’individus postés dans les veines de courant s’ils produisent des touches imprenables, au profit d’autres (même moins nombreux !) qui sortent de leur cache pour engloutir goulûment votre appât. L’aspect qualitatif de la touche est une caractéristique au moins aussi importante que sa fréquence !
Stratégie 3: les zones où les truites sont les plus grosses
En plus des deux critères précédemment évoqués, il faut être attentif à la présence d’un lien éventuel entre la taille des individus mordeurs et le type de postes qui les abritent. Par exemple, après une piquée, les plus gros sujets sont souvent les premiers à rentrer, laissant le loisir aux juvéniles de profiter des veines nourricières. Il arrive que ces poissons maillés restent coopératifs un certain temps après avoir regagné leur cache. Ainsi, si vous ne touchez que des petites dans les courants, tenter le coup près des berges encombrées peut parfois débloquer la situation… vous vous démarquerez des confrères qui s’obstinent dans les veines et enchaînent les truitelles, dans l’attente d’un hypothétique poisson du calibre supérieur qui ne viendra sans doute jamais !
Si ces notions semblent couler de source sur le papier, on s’aperçoit une fois au bord de l’eau qu’elles sont loin d’occuper les esprits de tous les pratiquants, la plupart d’entre eux se contentant d’enchaîner machinalement les coups de ligne sur les différents postes qui se présentent, pour finalement conclure qu’à la pêche, il y a des jours avec et des jours sans. Cette approche productiviste peut rebuter les plus contemplatifs d’entre nous, j’en conviens. Toutefois, je vous conseille de l’adopter si pour vous aussi, le score réalisé tient une place majeure dans la hiérarchie de critères qui définissent ce qu’est une bonne journée de pêche !
Les pêcheuses de compétition sont finalement assez rares dans le circuit français, mais nous avons la chance de compenser la quantité par la qualité. Leur adresse n’a rien à envier à nombre de leurs homologues masculins. Isabelle fait partie de ces grandes championnes aussi talentueuses que discrètes. Retour sur une carrière exemplaire.
Isabelle Hawryhuk avec l’équipe de France féminine de Pêche au Coup Vice Championne du Monde par équipes 2014
La pêche, une Histoire de Famille
Isabelle pêche au coup depuis qu’elle est en âge de tenir une canne. Chez les Hawryhuk, la pêche c’est une Histoire de famille. Isabelle passe tous ses weekends au bord de l’eau par tous temps et très jeune elle écume déjà tous les concours de la région PACA.
Issue d’une fratrie de six enfants, Isabelle très motivée obtient de bons résultats et est soutenue par ses parents dans ses déplacements fréquents qui consentent de nombreux sacrifices financiers.
Professionnellement, Isabelle apprend son métier de plombier auprès de son père, acquiert ses diplômes et intègre l’entreprise de son frère par la suite. Ce dernier lui permet de calquer ses congés sur le calendrier des championnats, une aubaine rare !
Une compétitrice Hyper Combative
Une préparation sans faille
Isabelle consacre tout son temps libre à la pêche. Avec son compagnon Daniel elle s’entraîne tous les weekends y compris en l’absence de compétitions. Chaque soirée est consacrée à la préparation du matériel pour faire face à toutes les situations. Ce matériel est peaufiné dans les moindres détails et adapté encore le jour J si nécessaire.
Pour pratiquer et assouvir sa passion, Isabelle n’hésite pas à parcourir plusieurs centaines de kilomètres tous les weekends.
Plus de 20 Championnats du Monde et toujours la même passion
Souvenirs, souvenirs…
Isabelle n’est âgée que de 43 ans, mais des souvenirs de pêche évidemment, elle en a à la pelle.. Couronnée par 6 titres de Championne de France, la consécration suprême lui vient en 2001 déjà où en Croatie elle est sacrée championne du Monde individuelle !
Ça reste son meilleur souvenir!!!
Mais sa montée en 1ère division nationale moulinet au côté de ses homologues masculins en est un aussi. Compétitrice dans l’âme, ses plus mauvais souvenirs sont bien sûr d’avoir échoué parfois tout près du but, souvent de quelques grammes pour des titres de Championne de France.
La Famille Garbolino
Isabelle fait partie de ces champions liés à la Famille Garbolino de très près. Elle a vécu et contribué à de nombreuses évolutions de la gamme de cannes au coup.
Toutes ses performances ont permis de mettre parfaitement en valeur la qualité des produits de la marque et contribué à sa reconnaissance dans le domaine pointu et exigeant de la compétition. Garbolino est fier d’avoir contribué à tous les résultats d’Isabelle, fidèle à la marque depuis de nombreuses années et à construire l’un des plus beaux palmarès national !
Palmarès
Membre de l’équipe de France féminine de pêche au coup depuis 1994
21 participations au championnat du monde
2 fois championne du monde par équipe 1995 – 2001 et deuxième en 2014
Championne du monde individuelle en CROATIE en 2001
6 fois championne de France 2000 – 2004 – 2007 – 2010 – 2015 – 2016
Actuellement en 2ème division nationale mixte coup et 3ème division au moulinet
Quels sont les facteurs de réussite d’une partie de pêche au toc réussie? Cet article a pour vocation de s’attaquer à certaines légendes tenaces qui touchent cette technique.
Prenons pour exemple quatre thèmes maintes fois rebattus, parfois sans réels discernements :
1. La construction de la plombée pour la pêche au toc
Le sujet de la plombée passionne les pêcheurs au toc. On ne compte plus les pages, qu’elles soient papiers ou numériques, dédiées à cet enfilade de cristallogène.
La règle antédiluvienne, dogmatiquement rabâchée par quelques grands noms de la discipline, pourrait se résumer de la façon suivante : « il convient de faire évoluer sa plombée à chaque poste selon le courant et la profondeur ».
Cette théorie est quasiment inapplicable sur le terrain. En effet, la perte de temps engendrée par des modifications incessantes du bas de ligne n’est en rien compensée que le gain d’efficacité découlant d’une présentation améliorée de l’appât, d’autant qu’il est possible de l’obtenir par d’autres subterfuges.
Par ailleurs, cette démarche aveugle va à l’encontre de la stratégie de pêche génératrice de réussite qui consiste à définir sur quel type de postes se trouvent les truites tel jour à telle heure, afin de les cibler exclusivement. Dans l’idéal, on pêche donc un seul couple vitesse/profondeur, correspondant à une seule plombée.
En pratique, j’utilise une plombée d’ensemble en m’adaptant aux variations de profondeur et de courant des différents coups par une modification de la tension de la bannière. Cette dernière doit être légèrement plus molle en cas de cendrée trop légère et inversement, plus tendue en cas de plombée un peu trop lourde.
Quand je pêche au toc, dans 80% des cas, ces ajustements de la tenue de canne sont suffisants pour présenter l’appât de façon optimale. Lorsque ce n’est pas le cas (prospection d’un poste aux caractéristiques très différentes des autres), il ne faut pas s’entêter et accepter de perdre quelques secondes pour modifier sa plombée !
Pour passer creux en toutes circonstances sans perdre de temps, jouez de la tenue de canne !
2. La représentation de la dérive
La dérive dans la pêche au toc, qui pourrait se définir comme le laps de temps écoulé entre le moment où la ligne touche l’eau et le moment où le pêcheur la retire, est un autre concept victime d’affabulations. Tous les schémas nous la représentent par une belle courbe dans la colonne d’eau . La plombée dégressive permettrait de faire passer appât/plombée/guide fil dans cet ordre.
Ceci n’est quasiment jamais observé en réalité, même lorsqu’on pêche « aval » en dérive naturelle. En effet, cette théorie simpliste néglige totalement les différences de vitesse de courant qu’il existe aux différents étages de la colonne d’eau.
Le courant le plus puissant se situe généralement en milieu de colonne (au niveau de la plombée). Alors que près du fond (là où se trouve normalement votre appât), le substrat caillouteux hétérogène perturbe l’écoulement du flux. Il n’est plus laminaire et donc ralenti, tout comme votre appât… ce dernier passe donc fréquemment après les plombs (ou à côté), n’en déplaise à certains !
Je vous rassure, ce n’est pas ce qui empêche la truite de mordre ! Ce qu’il est important de garder en mémoire, c’est qu’une dérive est réussie quand :
votre appât passe bien au ras du fond (le fait de sentir qu’on pêche creux s’acquiert avec l’expérience)
le dragage est limité au maximum (l’appât suit la veine de courant choisie sans la couper)
la bannière n’est pas trop tendue (un léger mou permet à la truite de bien aspirer l’esche et limite les vibrations indésirables)
C’est sur ces points qu’il faut travailler !
Ce n’est certainement pas le ver qui s’est présenté en premier à la truite, mais le résultat est là !
3. Le choix du diamètre du nylon pour la pêche au toc
« Aujourd’hui, la pêche était dure, aucune touche en 10/100. Et dès que je suis passé au 8/100, je les ai enchaînées ». Vous avez sans doute déjà entendu ce genre de remarques farfelues. Pourtant, il est hautement probable que la truite ne perçoive aucune différence entre ces 2 diamètres de nylon.
La finesse n’a pas pour vocation à soustraire le nylon à la vue des truites (essayez de pêcher en direct avec du fil fluorescent, vous seriez surpris du résultat !) mais plutôt de présenter l’appât de la meilleure façon qui soit. Le choix du diamètre du nylon doit conduire à un montage homogène.
Comment une petite larve peut-elle se comporter naturellement au bout de gros nylon en 18/100 ?
Un tel bas de ligne briderait trop les mouvements de l’appât et l’empêcherait d’atteindre le fond. Une esche si légère s’accommodera mieux d’un bas de ligne en 12/100, dont la solidité est suffisante dans l’immense majorité des cas.
Pour le corps de ligne, l’affinage sert à faciliter le lancer : par exemple, le pêcheur qui utilise une canne fil intérieur en été a intérêt à diminuer le diamètre du corps de ligne pour garder un coulissage optimal avec des plombées légères, un nylon en 12/100 peut être utilisé en corps de ligne.
En dehors de quelques cas particuliers, la course à l’affinage ne se justifie pas vraiment. Elle ne sert à certains qu’à valoriser leurs belles prises d’une pseudo plus-value…
Personnellement, je préfère abréger au maximum les combats, car leurs conséquences sur la santé des poissons sont très néfastes quand ils s’éternisent. Surtout, il ne sert à rien de mettre l’absence de touche sur le compte d’un diamètre trop important de la ligne ! Mieux vaut creuser d’autres pistes, en particulier le choix des postes, le type d’appât (ou sa grosseur)… etc. Nous y reviendrons !
L’hameçon est incontestablement l’élément le plus important de votre montage pour la pêche au toc . C’est le lien ultime entre la truite et le pêcheur. S’il convient de ne pas négliger son choix. Interrogeons-nous quand même sur le bien fondé de la diversité de l’offre actuelle.
Rares sont les consensus à son sujet. Par exemple, au niveau de la couleur, les uns l’adaptent à la teinte de l’appât, les autres prônent le nickelé en tout circonstance. Pour la forme également, les débats font rage entre adeptes des courbures arrondies, des formes Crystal, ou anti- décroche.
Difficile de s’y retrouver ! Si l’on s’interroge beaucoup sur la couleur et la forme de la courbure, on oublie trop souvent une autre caractéristique essentielle : la force de fer. L’influence de la forme sur le décrochage est sans commune mesure avec celle de la force de fer. (Bien que le marketing tende à nous le faire oublier…).
Un excellent piquant et une relative finesse de fer permettent une pénétration optimale dans la mâchoire de la truite. Revers de la médaille, les hameçons trop fins ont tendance à s’ouvrir lors des combats un peu trop musclés…
Ainsi, j’utilise toujours une force de fer la plus faible possible relativement à la taille des truites convoitées (là aussi, tout est affaire de compromis).
Pour enfiler teignes, vers ou sauterelles (90% des cas pour ma pratique) les Garbolino 4150 NI sont très adaptés. J’adapte simplement la taille à la grosseur de l’appât : 8/10/12 voire 14 pour les micro-vers qui font fureur dans les maigres radiers estivaux . Pour les appâts épinglés, je préfère une tige courte, type Garbolino 4110 NI
Jonathan San Marti analyse avec nous le Match France Italie de pêche au coup. Il nous a fait part de ses impressions et de la stratégie employée pendant ce match. Celui qui a fait parti des équipes de France jeunes, poursuit sa progression logique chez les seniors. Il nous raconte l’état d’esprit de l’épreuve et l’excellente ambiance entre les équipes.
Jonathan San Marti lors du France Italie
Jonathan a particulièrement apprécié l’ambiance: « Super sportivité, convivialité et partage entre les équipes et les spectateurs. Pour moi ce match même s’il reste une compétition et que chaque pays désire la victoire bien évidemment, est synonyme de partage et je pense que l’union fait toujours la force ! »
Tous égaux lors de ce France Italie de pêche au coup
Le match s’est déroulé sur 4 jours: 2 jours consacrés aux entraînements et 2 pour la compétition. Cette dernière se déroule en deux manches de 4 heures par équipe de 6 pêcheurs chacune. Chaque soir, le repas est pris en commun suivi d’un débriefing de la journée.
Suite à la demande des équipes étrangères qui souhaitaient pratiquer une pêche de gardons à déboîter mi-distance et comprendre l’utilisation de la fiente de pigeons, le plan d’eau de Dampierre en Burly était l’endroit tout indiqué. D’une profondeur comprise entre 1,20 et 1.60 mètres, il est très riche en gardons de toutes tailles.
Amorces et esches: les 24 pêcheurs disposent des mêmes quantités d’esches et recettes d’amorce chaque jour. A savoir 1 kg de Sensas Lake + 1 kg de 3000 gros gardons + 1 kg explosive avec 1/4 litre de fiente fraîche et 1 litre de terre de somme additionnés d’1 kg de fouillis, une part de petit et gros vaseux et quelque pinkies et gozzers rouge pour l’hameçon. Seule l’utilisation de la terre était laissée au libre arbitre de chaque équipe.
Matériel : Jonathan a utilisé deux cannes. Les premiers jours l’EMERAUDE à une distance de 9,10 m (brin 7) puis la RUBIS toujours à 9,10 m (brin 7) en raison d’un vent plus important. « Lors des entraînements, je pêchais à 7,40 m (brin 6) car j’étais dans les petits numéros et le fond le permettait mais le jour de la compétition j’ai du remettre un bout de plus suite à mon ressenti et la pêche plus “Difficile” ».
Montages : Jonathan a utilisé trois modèles de flotteurs le DS15, le DS18 et DS28, dans des poids compris entre 0,20gr à 1gr greffés sur des corps de ligne en 9 et 10 centièmes GARBOLINE. Les hameçons, des Fine Match Drennan principalement en N° 20 sur 7/100ème et 20/8 de 15 cm de long.
Elastiques : Jonathan a utilisé 3 tailles d’élastiques Garbolino en fonction de la taille des poissons et de la cadence des touches : 0,7 mm en latex naturel, complété par le 0,60 latex coloré (rose) et le 0,75 (vert)
Une pêche à mi- distance
Déroulement de la pêche
« J’ai souvent pêché en 0,40 et 0,60 gr. A ras du fond ou avec une traîne de 1 à 8 cm. Au niveau de la gestion des rappels :
Pour la première manche, peu de rappel. Seulement une fois deux coupelles bien riche en fouillis de vers de vase pour réactiver le coup.
Par contre lors de la seconde manche, je n’ai pas enregistré la moindre touche pendant 25 minutes, ceci m’a contraint à rappeler en faisant du bruit avec une coupelle haute et même suivi de 4 boulettes à la main. Sûrement en raison de la présence de gros poissons. »
L’équipe composée de Jérôme Vasseur, Stéphane Pottelet, Yohann Kouzmina, Jérôme Chauveau, Arnaud Dupin et Jonathan Sanmarti remporte les deux manches. La première avec 7 points seulement sur 6 pêcheurs (1-1-1-1-1et 2) et la seconde avec 11 points (1-1-2-2-2 et 3). Une belle victoire avec 18 points suivi de la France A avec 29 points puis l’Italie avec 30 points et San Marin avec 43 points.
Superbe bourriche de gardons
Vous trouverez de plus amples détails, résultats et photos sur le site du CD 45.
Concours de pêche en américaine de Saint Dizier: victoire de DDS
Le canal de la Champagne à la Bourgogne de Saint Dizier en Haute-Marne est un parcours rendu célèbre par les Masters de l’Est qui s’y déroule chaque année.
En route pour la Haute marne et le concours de pêche de Saint Dizier
Il s’y tient traditionnellement un concours le 11 novembre qui connait un succès grandissant. Diego avait fait le déplacement avec son compère marnais, Dominique Lambert.
Le canal de la Chmapagne à la Bourgogne théâtre du concours de pêche Saint Dizier
Une bonne place… à l’aile
Diego et Dominique ont hérité d’une bonne place (une aile) et n’ont pas laissé passer leur chance. Ils ont pratiqué une pêche à 13 mètres avec des lignes de 0.6 à 1gr en fonction du vent, eschées d’un à deux vers de vase. Puis ont entretenu leur coup avec de petites boulettes d’amorce nuageante. Ils ont bien capturé quelques poissons chats, mais ce sont les plaquettes qui ont fait la différence.
Pour aller plus loin
Afin approfondir vos connaissances sur la pêche au coup, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr. Si vous souhaitez consulter des vidéos , nous vous conseillons de regarder la chaîne Youtube Garbolino (cliquer ici). Vous pourrez voir des vidéos sur la matériel mais aussi sur les techniques de pêche.
Si vous souhaitez voir des conseils de Diego Da Silva, nous vous conseillons en particulier:
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent, à partir de 1977, c’est le composite qui apparaît, puis le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui Garbolino distribue ses produits dans la majorité des pays européens. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
En 2014 ils ont obtenu la première médaille dans une compétition de pêche au coup. C’est aux Pays Bas que le “Team Garbolino Irland” devra confirmer cette performance historique.
Le capitaine Brenton Sweeney lors du championnat du monde feeder 2014
Le capitaine a organisé un stage le 18 Octobre dernier. Ce qui lui a permis de dégager une nouvelle ossature pour son équipe et l’encadrement. Cela lui a également permis de créer une équipe en développement composée de 5 jeunes pêcheurs.
Voici l’équipe d’Irlande de pêche au feeder pour 2015 :
Nigel Houldsworth
Cathal Hughes
Philip Jackson
Paul Leese
Francis McGoldrick
Richard Pratt
Francis Mc Goldrick
Selon le capitaine Brenton Sweeney, Cathal Hughes et Philip Jackson, nouveaux venus dans l’équipe, sont probablement les meilleurs pêcheurs au feeder d’Irlande.
Ce duo s’est notamment distingué en remportant 2 années consécutives, en 2012 et 2013, le plus prestigieux festival de l’ïle, le World Pair Angling.
A deux reprises ils ont devancé les meilleurs pêcheurs Anglais venus participer à cette compétition réputée.
Tony Kersley n’est pas sélectionné car il a choisi de mettre un terme à sa carrière internationale.
Pour approfondir vos connaissances sur la pêche au feeder, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche au feeder, et suivez nous sur notre chaîne Youtube.
En Bonus une vidéo par Mickael Letscher, double champion de France de Pêche au feeder, et Gaspard Castet, membre de l’équipe de l’équipe de France de pêche au feeder vous livrent leur analyse technique et les secrets qui ont fait d’eux l’équipe championne de France de pêche au feeder en 2019. Nos deux champions nous livrent par ailleurs une multitude d’astuces dans la série de vidéos qui vous pourrez trouver en sur- impression.
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