Le site garbolino.fr vous présente depuis plusieurs mois un contenu riche en informations, et en partage de la part de passionnés des différentes techniques. Nous avons voulu pour commencer cette série de portraits vous présenter Simon Scodavolpe que nous suivons très régulièrement dans les colonnes de notre site.
Laissons la parole à Simon afin qu’il nous parle de son histoire, de son parcours et de sa passion. Nous en profitons pour le remercier pour le partage, et la sincérité de sa passion, que l’on ressent dans tous ses récits.
Peux- tu nous expliquer comment est née ta passion pour la pêche?
Simon Scodavolpe: je n’avais aucune prédisposition à devenir pêcheur. Ma première rencontre avec une canne fut assez fortuite et s’est produite au détour d’un ruisseau à vairon de mon Gers natal. D’abord assez circonspect face au réel intérêt de cette activité, c’est avant tout une histoire d’amitié, avec mon camarade d’enfance Alexandre, qui m’a entraîné au bord de l’eau dans un premier temps.
Petit-à-petit, une expérience en appelant une autre, j’ai commencé à pêcher plus régulièrement de mon propre fait. Il faut dire que ma taille élancée me poussait d’avantage à manier des cuillères qu’à en recevoir sur un terrain de rugby (sport national de mon département et occupation principale de mes semblables). Un voisin plus âgé provoqua ensuite la rencontre avec le poisson qui me fit totalement basculer : la truite fario.
D’abord attiré par la perspective d’évasion (à l’âge de 10 ans, faire 100 km pour “aller pêcher” donne une toute autre dimension à la chose), je découvrais le territoire pyrénéen avec un regard contemplatif et accordais autant d’importance aux cadres de mes sorties qu’au résultat en lui même.
Deux maîtres en VHS
Comme toute passion naissante s’accompagne d’une soif d’apprentissage, je lisais “Pêche pratique” et visionnais en boucle des vhs sur les pêches de la truite. Rapidement, je m’identifiais à certains pêcheurs de renoms et mes deux maîtres devinrent Olivier Plasseraud et Alphonse Arias (j’avoue me souvenir quasiment par cœur des répliques de leurs films de l’époque), à la fois pour leur charisme, mais sans doute aussi parce que leur accent chantant et les coins qu’ils fréquentaient m’étaient familiers. Ces deux pêcheurs sont sans doute ceux qui m’ont le plus influencé à ce jour, d’autant plus qu’ils sont devenus des amis.
Toujours sous l’impulsion d’Alexandre, je découvrais à l’âge de 12 ans l’univers grandiose des lacs d’altitude. Je me souviens encore d’un article consacré au cristivomer lu en 1997 dans un numéro de la “Pêche et son environnement” qui m’avait alors totalement fasciné. A 15 ans, nous randonnions et bivouaquions sans autorité parentale, le flegme et le mètre quatre vingt dix de mon camarade avaient sans doute été jugés suffisamment protecteurs pour nous laisser évoluer seuls en haute montagne. Nous pêchions uniquement au vairon manié, avalant les kilomètres de berges à saute mouton et grillions des truites pour le repas du soir.
Les randos pêche ont dès lors occupé tous mes étés avec une assiduité croissante dès l’acquisition du permis de conduire (cette passion m’a conduit à co-écrire un livre sur la pêche en lacs de montagne en 2011 intitulé le « Guide randos-pêche en lacs de montagne »).
Simon est un véritable touche à tout de la pêche des salmonidés de la truite en Eaux Vives aux lacs de montagne
Et ton goût pour le partage ?
Simon Scodavolpe: en 2006, mettant à profit mon temps libre d’étudiant, je provoquais la rencontre avec Olivier Plasseraud et débutais la rédaction d’articles pour la revue Salmo.
Naturellement, pour y parvenir, j’ai toujours méprisé les clichés affublant certains modes de pêche et le snobisme halieutique qui caractérise certains pratiquants.
Pêche au Toc, Vairon, Mouche, … Simon ne s’interdit aucune technique de prospection pour la traque de son poisson favori
La pêche comment la vis- tu au quotidien?
Simon Socdavolpe: prétendre aujourd’hui que la pêche de la truite me passionne est sans aucun doute un euphémisme, tant elle a conditionné (et conditionne encore!) tous mes choix de vie.
De mes études à mon atterrissage professionnel (suite à une nécessité de quitter les Pyrénées à contre cœur il y 3 ans), tout a été pensé et réfléchi dans un seul but : pouvoir passer un maximum de temps à courir les berges de première catégorie.
Passer un maximum de temps au bord l’eau
Je suis accaparé par les salmonidés et leurs milieux, au point de passer parfois pour un associable. Je vis pêche, de mes lectures (depuis la révélation qu’a constituée le courant Nature Writting par le biais de son fantastique auteur John Gierach) jusqu’au contenu de mon assiette (oui je mange des truites !). Profondément attaché aux valeurs traditionnelles, je reste perplexe face à la déferlante technologique récente, regrettant un peu de voir des jeunes générations plus attirées par le côté bling-bling des carnassiers aux leurres, que par les plaisirs simples et profonds inhérents aux salmonidés.
Aujourd’hui catapulté dans les Hautes-Alpes, je pêche essentiellement les rivières de Provence (des Cévennes où réside une partie de ma famille aux contreforts des Alpes du Sud) et je me délecte de découvrir ces nouveaux territoires. Pour combler le mal du pays, je profite des visites familiales pour retourner pêcher dans les Pyrénées, et notamment les lacs de montagne dont la beauté reste inégalée à mes yeux.
Depuis quelques mois, j’ai la chance de faire partie de l’équipe GARBOLINO. Cette marque reste associée à la truite depuis ma plus tendre enfance. Epoque où elle commercialisait le moulinet à talon pyrénéen Corsec. Elle reflète au mieux la diversité qui caractérise la pêche de ce poisson en France; à travers la variété de l’équipement mis à disposition des pêcheurs. En effet, sa philosophie correspond finalement assez bien à ma conception de la pêche. La sortie en 2015 d’une nouvelle version de la célèbre canne Pyrénéenne est la parfaite illustration. Attachée aux traditions sans se montrer réfractaire à l’évolution !
Pêche de la truite à la mouche avant le fonte des neiges. Les conditions hydrologiques ne changent pas vraiment début avril. Suite à un déficit de précipitations hivernales, le manteau neigeux se situe relativement haut (vers 1700/1800m en versant nord), ce qui a pour effet de minimiser les conséquences des fluctuations thermiques classiques des premiers jours de printemps.
Les eaux du bassin versant restent par conséquent agréables à fréquenter, c’est à dire basse et claire, tout au long de la journée. Le programme initié à l’ouverture (pêche en nymphe/milieu de journée/grands cours d’eau) continue de rapporter son lot de truites, il est donc poursuivi en l’absence de nouvelle donne.
Pêche de la truite à la mouche avant la fonte
Ayant remarqué quelques poissons attablés de façon disparate dès le milieu de matinée, nous prenons le parti de prospecter les secteurs resserrés à blocs à ce moment de la journée (où la configuration marquée facilite leur repérage), de façon à réserver les bordures propices pour ce moment phare de chaque journée : l’éclosion d’éphémères de March Brown et Baetis en début d’après midi.
Quelques poissons capturés en fin de matinée :
Chaque jour, l’horaire de l’éclosion se calque rigoureusement sur le début de l’inflation thermique du milieu de journée, elle-même directement corrélée à la température de l’air de la nuit précédente. Ainsi, selon la couverture nuageuse et l’ampleur de la gelée nocturne, les insectes percent quotidiennement la surface entre 13 et 15h (voire un peu plus tard après certaines nuits étoilées).
Malgré la présence de tapis de subimagos certains après-midi, les truites rechignent toujours à les prélever et le stade de nymphe garde leurs faveurs.
Des poissons opportunistes
Bien que les insectes soient très spécifiques à cette période, les poissons restent suffisamment opportunistes pour ne pas faire la fine bouche face à des modèles de nymphe génériques de type “pheasant tail”.
Les résultats sont très réguliers d’une sortie à l’autre : une majorité de poissons de taille honorable (pour le secteur, cela signifie une trentaine de centimètres), avec quelques individus de calibre supérieur, et chaque jour un poisson approchant ou dépassant la cinquantaine de cm capturé en plein cœur de l’éclosion.
A l’heure actuelle, les eaux sont devenues hautes et teintées suite à un réchauffement de plus en plus marqué. Nous revoyons la stratégie… et nos cannes à toc ont repris du service… avec plus ou moins de succès, mais un plaisir intact… à suivre !
Pour la fin de semaine, Benjamin quitte les Pyrénées (sa météo humide et ses eaux fortes) pour venir profiter de la période a priori favorable dans le 05. Une digression au programme établi s’impose donc : au regard du pic d’activité des truites en milieu de journée sur les grands cours d’eau et sachant le moral du jeune homme facilement friable en cas de cadence de touche faiblarde, nous planifions une pêche sur les affluents le matin (pour calmer ses ardeurs), avant de filer sur les bordures théâtres d’éclosion en milieu de journée (pêche d’observation et d’attente, où la parcimonie est souvent récompensée).
Première matinée de pêche
Première matinée, nous jetons notre dévolu sur un affluent aux eaux basses et claires (représentatifs de l’ensemble des cours d’eau du bassin versant) : Benji pêche seul sur un parcours varié, alternant ruptures de pente et coups marqués alors que nous choisissons avec Coline un secteur à la topographie assez resserrée, sensé faciliter l’approche (eu égard des échos annonçant des truites très méfiantes détalant de loin dans ces eaux maigres), quoique pas vraiment en adéquation avec ce que dicterait dans l’absolu une température d’eau à 6/7°C.
Benji trouve rapidement les poissons dans les minces filets d’eau (très) près du bord, comme c’est souvent le cas quand ils sont actifs en début de saison et s’en tire honorablement, malgré les inévitables ratés inhérents à la pêche au toc en eau lente :
Une série d’échec
De notre côté, Coline et moi passons totalement à côté du sujet, les deux truites touchées sur deux postes radicalement différents ne permettant pas de dégager un moyen d’optimiser la prospection. Erreur de choix de parcours grotesque certainement (beaucoup trop agité pour la saison), à cette époque, ça ne pardonne pas !
Le milieu de journée en grande rivière n’est guère plus réjouissant : l’archétype de la sortie de poissons brève et intense, totalement gâchée entre ferrages hors timing et posés douteux. Elle se solde par la prise d’un seul poisson d’une quarantaine de centimètres, qui rejoindra dans la foulée ses congénères épargnés par notre gestion calamiteuse de la piquée :
Un peu vexé par cette série d’échecs, je propose un coup du soir au toc près de la maison mais la perspective d’un apéro devant le traditionnel match du tournoi des six nations a finalement raison de la motivation de notre invité, rapidement rejoint par la pêcheuse, pour une initiation à cette activité hautement spirituelle.
Fort des renseignements glanés en début de journée, je démarre sur un parcours varié comportant une bonne proportion de postes marqués assez profonds près des bordures.
Dès les premiers coups de ligne, une stratégie de pêche limpide se dessine
un ver, à condition de le choisir petit
présenté sans excès de lestage rapporte des poissons au niveau des bordures molles et des bras secondaires.
L’existence d’une configuration porteuse singulière permet d’optimiser réellement la pêche (en sautant tout le linéaire différent) : des conditions que j’adore. 1h30 de prospection rapide, avec une grosse dizaine de truites de belle taille, de quoi faire plier l’extrême 3.20m pour la première fois de l’année :
Le lendemain, nous retournons sur le même affluent que la veille, mais plus en aval cette fois, où la vallée est plus élargie et la pente douce, de façon à rencontrer un maximum de coups lents et homogènes. La configuration est moins adaptée au toc certes, mais visiblement privilégiée par les truites paresseuses du moment. Benji démarre une nouvelle fois en solo et s’en sort toujours :
….alors que Coline et moi suivons Jean Michel Brunet, guide de pêche local, pour une démo de pêche en nymphe à vue.
Un personnage”louche”!!! Moucheur en toutes saisons…
Nous avons fait sa connaissance quelques jours auparavant. Etant de nature méfiante face à un gars assez louche pour ne pêcher qu’à la mouche en toutes saisons, je ravalais ma réserve dès les premiers mots échangés avec ce sympathique et attachant personnage.
Rencontrer un moucheur exclusif est toujours un moment intriguant : il est établi que cette catégorie de pêcheur possède un côté esthète (avez-vous déjà vu des assommeurs d’arcs-en-ciel pêcher à la mouche vous ?) ; c’est en réalité le degré de ce penchant qui permet de faire le distinguo entre le puriste et le snob.
Jean-Michel appartient à la catégorie la plus modérée (que je juge encore fréquentable), c’est à dire celle capable de converser avec des empaleurs de vers de terre (sans toutefois se risquer à les imiter cela va sans dire), de concevoir qu’un confrère puisse manger un bon plat de truites sauvages de temps à autres, et même de partager son savoir avec les parias sus cités. Bref, un type saint d’esprit quoi.
… mais un vrai guide de terrain
Nous prenons une véritable leçon de pêche pendant plus de deux heures. Effectivement, les poissons se vraiment concentrent sur les courants mous et assez profonds. Là, où une nymphe bien conduite supplante un appât qui passe souvent trop creux. Résultat : une bonne quinzaine de truites d’une trentaine de centimètres, dont la moitié à vue (enfin surtout pour lui) :
“- Tu la vois là sur le sable ?
– Euh…
(ferrage)
– Ah ouais !”
Faculté de repérage des poissons impressionnante, maîtrise technique du même acabit : un vrai guide de terrain que nous vous conseillons ardemment si vous passez dans les Hautes-Alpes !
Pour flatter son ego (et par la même me faire pardonner les médisances précédentes), je vous mets son plus beau poisson de la matinée, une méd’ superbe dépassant frôlant les 45 cm dans un torrent de 6m de large à 1400m d’altitude : la classe !
Une matinée d’observation très instructive en somme, le genre d’expérience à laquelle tout pratiquant devrait avoir l’humilité de se livrer de temps à autres. Accumuler mécaniquement les heures au bord de l’eau ne suffit pas à progresser. S’enrichir des techniques des autres y participe également (à condition bien sûr d’éviter les grands diseux petits faiseux qui pullulent dans les rangs des pêcheurs).
Direction une nouvelle bordure
L’après-midi, nous décollons tous pour une bordure, dans l’expectative d’une sortie de poisson comparable à celle de la veille et comptant sur une meilleure maîtrise de notre part. La luminosité est faible et l’atmosphère douce : l’éclosion attendue est massive mais les poissons sortent furtivement. Conséquence ou pas du matraquage intensif subi depuis 3 jours, ils sont assez concentrés sous la grosse veine où ils nymphent assez profondément.
Le coup est trop restreint pour que 3 pêcheurs opèrent de concert, un accord s’impose et nous nous entendons sur les règles suivantes : ce sera une canne à mouche pour 3, une tentative chacun, celui qui rate ou prend passe la canne au suivant.
Notre invité ouvre le bal de main de maître avec l’unique poisson capturé en sèche, une connaissance pas rancunière puisque déjà capturée 2 jours avant :
De mon côté, magnanime, je m’escrime à éclaircir les rangs des plus petits individus à chacun de mes passages, pour laisser le loisir à mes camarades d’attaquer les plus gros (de mauvaise foi, moi ?) :
C’est lors de la deuxième tentative de Coline que le drame survient :
Alors que sa nymphe nage tranquillement sur le banc de sable accolé à la veine porteuse, le plus gros poisson du banc se décale et vient la ramasser sous nos yeux ébahis. Elle ferre dans un timing parfait et se sentant visiblement pousser des ailes, inhibe tout dévidage de soie, la main gauche rivée sur la bobine (vieille réminiscence de ses combats avec les brochets suédois 8 mois plus tôt ?).
Je lui suggère qu’il serait sans doute opportun de ne pas brider exagérément ce poisson avec tout le tact qu’il est possible de réunir en pareille circonstance (bon ok, je lui hurle de lâcher cette p…n de manivelle). Le poisson traverse la rivière sur le premier rush et commence tranquillement à dévaler, visiblement peu gêné par la pression que la pointe en 16/100 permet de coller. La Perlide 300 se cintre. Alors nous descendons tous, au même rythme que cette grosse zébrée dépassant largement la barre des 50.
Une zébrée dépassant la barre des 50
Un énième rush à proximité de l’épuisette se soldera finalement par la rupture de la pointe. Dur à encaisser. Je vous épargne la suite.
Le dernier jour, Benji nous quitte en fin de matinée. Le flux est reparti au nord. Un refroidissement sensible qui aura pour effet de décaler l’éclosion d’environ 2h. Après un bref passage sur le poste de la veille (cette fois totalement déserté), nous partons explorer de nouveaux horizons plus en amont, en recherchant des zones aux caractéristiques similaires. Une bordure du même type se dessine sur la rive d’en face, quelques lancers à la roulette suffiront à atteler un gros poisson, en tous points, splendide sur un modèle de nymphe tungstène générique, à même de passer creux dans d’importantes profondeurs :
Deux autres farios clôturent cette après-midi de belle manière :
Un début de saison très riche d’enseignements et de remises en question. Rarement j’ai eu le sentiment de passer totalement à côté en pêchant au toc (d’autant que cette technique possède une adaptabilité remarquable).
Une conjonction de facteurs expliquant sans doute la suprématie de la mouche artificielle :
une concentration des truites au niveau des secteurs élargis et lents à corréler à l’eau froide
une prédation de proies miniatures dans la colonne d’eau
un degré de sélectivité inhabituellement élevé pour la saison à corréler à des niveaux maigres installés depuis longtemps.
La polyvalence avant tout
La triplette petit appât + secteurs mous + prédation dans la colonne donnait incontestablement la primeur à la pêche en nymphe. A méditer pour ceux qui voient en telle ou telle technique l’alpha et l’omega de la pêche de la truite !
De retour des Cévennes, je me trouve dans un état d’excitation à peu près équivalent à celui du vendredi soir précédent, tant la pêche fut poussive durant le week-end dernier. La météo calamiteuse qui a affecté les Alpes du Sud à l’ouverture (neige et vent de nord) n’a sans doute guère fait évoluer les conditions hydrologiques (très propices) des semaines passées.
Effectivement, je retrouve en ce lundi des cours d’eau parfaitement en place, que quelques jours de congés devraient permettre d’explorer. Je démarre la semaine en solo avec une stratégie clairement établie :
Au vu de la conjoncture favorable sur les rivières principales (et connaissant son caractère éphémère à cette période de l’année), je compte rompre avec les habitudes post-ouverture des années passées (la disette hivernale poussant à se ruer sur les affluents densément peuplés dès le début des hostilités) pour me focaliser sur la pêche des cours d’eau de gros calibre, en vue de rechercher plutôt la taille que le nombre.
Par contre, comme à l’accoutumée, j’apporte un soin tout particulier à l’évitement des parcours empoissonnés et des parcours no-kill. Solutions de facilité choisies par certains pratiquants pour s’assurer quelques reports de début de saison, mais dont l’aspect artificiel et les règles du jeu faussées me rebutent toujours autant. Une grosse truite, ça se mérite non ?
Je m’arrête donc sur un parcours du domaine public à la réglementation classique assez encaissé, situé sur la rivière principale du coin, dans l’optique d’une prospection rapide aux leurres visant à battre du terrain :
Le moment pour essayer une march Brown
Arrivé sur les lieux, il est 12h30, des martinets effectuent de grandes arabesques au dessus de la rivière, indice d’une éclosion d’insectes en cours, rapidement confirmée par la présence de plusieurs sub-imago dérivant au gré des courants.
Interrompant aussitôt l’hérésie halieutique imminente qui aurait consisté à lancer des poissons nageurs sur des poissons capturables à la mouche, je retourne à la voiture et file scruter une bordure prometteuse repérée cet hiver. La zone est constituée d’une belle tête de courant marquée et assez puissante, dont le côté gauche vient buter sur un enrochement créant une retourne. Sur le banc de sable formé en aval, j’aperçois d’emblée plusieurs poissons de taille variable attablés, godillant à la limite du remous et de la grosse veine porteuse.
Ils ne sont pas véritablement postés pour la plupart, mais tournent plutôt sur la zone, se plaçant tantôt sous la veine principale, tantôt plus près du bord à quelques mètres de ma position. Ils profitent de cette manne d’insectes qu’ils prélèvent majoritairement sous l’eau en délaissant la majorité des sub-imagos de March Brown qui dérivent au dessus de leurs têtes. Seules les truites les plus énervées percent la surface de temps à autres. Misant sur un certain opportunisme de leur part (et jugeant surtout une approche en nymphe à vue un peu trop présomptueuse), je tente le coup en sèche.
Action de pêche à la mouche
L’action de pêche consiste à choisir un moment optimal pour lancer la mouche, coïncidant avec l’absence de vent et le décalage d’un poisson dans la zone calme de façon à ne pas ferrer un individu au milieu de la troupe, ce qui anéantirait toute chance de capture en série. Premier posé correct (pas trop catastrophique) entre deux rafales, et une jolie fario méditerranéenne d’une quarantaine de centimètres gobe élégamment l’imitation de March Brown sur H14 dressée pour l’occasion par le non moins élégant Matthieu Vieilhescazes :
Une deuxième du calibre similaire prend la pose en suivant, avant un poisson plus petit bien énervé qui dissipera tout le banc :
L’autre côté du pool est constitué d’une plage lisse moins marquée, ce qui complique le repérage des poissons. Bien qu’aucun gobage ne soit visible, j’imagine que quelques truites nymphent sur la bordure et je choisis de pêcher l’eau en lançant préférentiellement sur les éléments marquants du fond susceptibles de fixer les poissons (essentiellement les blocs de plus gros calibre).
Et ça paye :
De retour sur le poste rive gauche, les plus petits individus du banc non capturés en début de pêche se sont remis à table mais restent insensibles aux passages en surface, c’est donc en nymphe que se termine cette journée avec quelques captures supplémentaires à la clé (malgré de nombreux ferrages approximatifs…) :
Un après-midi mouvementé, avec une majorité de poissons pris à vue : un régal !
Coline me rejoint pour cette pêche à la truite en Mars
Le lendemain, Coline me rejoint. Les conditions météo changent radicalement : le vent de nord très gênant la veille s’est évanoui, tout comme les nuages qui ont laissé leur place à un franc soleil.
Conséquence ou pas de ce changement de luminosité, les insectes se raréfient sur le créneau 12-15h. Seulement deux poissons capturés sur cette plage horaire, le premier en sèche pour moi à vue (l’un des 2 seuls poissons attablés sur la bordure ce jour là) :
Et un second en nymphe au toc plus en aval pour Coline, présage de la suprématie des pêches sous l’eau durant les 2 jours suivants :
J’aime la pêche de la truite dans les Cévennes. J’affectionne particulièrement le versant méditerranéen de ce massif, où le chant des cigales et une délicieuse odeur de pin vous accompagnent lors de vos pérégrinations halieutiques.
Dans ce coin de la France, les truites sont de taille modeste (substrat granitique oblige) mais rustiques et en bon nombre (surtout depuis 5 ans qu’une conjoncture climatique favorable s’est installée). Les eaux souvent basses produites par l’influence climatique méridionale induisent une pêche fine très plaisante.
La qualité des poissons qu’on y trouve n’est pas tant due à une gestion exemplaire des APP du coin qu’aux pressions naturelles sévères qui se chargent d’exterminer tout individu non génétiquement adapté (entre les étiages extrêmes durant lesquels les rivières se transforment en une succession de flaques d’eau chaudes et les crues automnales pour le moins décapantes, on ne peut pas dire que la Nature ménage ses hôtes dans cette région).
Le bassin versant en question comporte plusieurs rivières à truites de petit calibre, et qui correspondent assez bien à ce qu’on pourrait appeler des « coins moyens ». Dotés de caractéristiques intrinsèques assez banales, d’une productivité loin d’être faramineuse, mais suffisamment peu fréquentés pour conserver une qualité de pêche correcte, tout au moins suffisante pour moi.
Pas de planification stratégique pour cette ouverture de la pêche de la truite dans les Cévennes
Débuter la saison dans les Cévennes est plutôt devenu un rituel annuel qui coïncide avec une visite familiale dans le Gard.
Depuis 3 ans, je rencontrais des conditions en mars quasi parfaites; des niveaux tendus juste-comme-il-faut et une température d’eau favorable autour des 10°C.
Cette année, la donne s’annonçait toute autre. Dès la mi-février, l’omniprésence de l’anticyclone laissait présager des niveaux bas, voire très bas, malgré ce que mes informateurs locaux (aveuglément optimistes) m’affirmaient.
… et dans cette région (comme dans pas mal d’autres), eaux basses = truitelles. Ma conscience m’interdisant d’esquiver ce rendez-vous pour d’autres contrées plus favorables, j’allais donc subir les aléas climatiques, ce qui ne manqua pas de me rappeler une règle empirique immuable : une partie de pêche réussie ne se prévoit pas à l’avance.
Maigre, ça l’était. « On s’croirait au mois d’août »
Les eaux très basses des cours d’eaux Cévenols en cette ouverture 2015 de la truite
Comparativement à la belle saison, une situation encore pire dans la mesure où les petites ruptures de pente agitées qui concentrent alors les truites restèrent désespérément vides dans cette eau à 7°C.
La pêche n’eut donc rien de passionnant et je vous ferai grâce de toute tentative de décryptage puisque je n’ai pas rencontré l’ombre d’une piste à suivre pour en améliorer le résultat (existait-elle seulement ? mieux vaut penser que oui !).
Un échantillon des poissons du week-end :
Dès mon retour dans les Hautes-Alpes, je retrouvais des rivières en ordre délaissées le temps d’un week-end. Elles allaient rapidement me faire oublier cette entrée en matière morose… à suivre !
* Robert Louis Stevenson, est un grand écrivain écossais célèbre notamment pour son roman “L’Île au trésor”. Il effectua la traversée des Cévennes à pied et en fit le récit dans “Voyage avec un âne dans les Cévennes”. Un chemin de randonnée le gr70 porte aujourd’hui son nom.
Pêche au coup d’un poisson record par Jason Le Bosquet, formidable compétiteur et consultant Garbolino et Bait Tech. Il a réalisé un formidable et impressionnant coup de ligne en portant à l’épuisette un esturgeon de 64lb 4oz avec sa nouvelle canne Garbolino G Max Power Legion (équivalente à la G Max Saphir pour le marché Européen).
Jason a épuisé ce monstre d’eau douce long de 6′ soit plus de 1.80 alors qu’il s’entrainait pour la finale du Garbolino Club Angler of the Year sur le complexe Lindholme Lakes près de Doncaster.
Alors que le complexe était pleinement occupé pour les besoins de la manifestation, et qu’il pêchait pour la rédaction d’un article pour le compte du magazine Match Fishing Magazine, Jason fut obligé de se rabattre sur un très petit étang qui n’avait que rarement été pêché.
Le matériel de Jason Le Bosquet pour la pêche au coup de ce poisson record.
Jason pêchait en bordure avec le kit de 4 bouts de sa G Max Power Legion quand il a ferré le poisson.
avec un double Vers de Terre à l’hameçon de la gamme Power Carp Barbless en 14 sur 18%
un flotteur qu’il a lui même dessiné pour la pêche en eaux peu profondes des carpes F1, le Garbolino DCX4
Les hameçons Barbless utilisés par Jason Le Bosquet
Elastique Creux Bazoocarp Coex
Nylon G Line utilisé pour le montage du Corps de Ligne
Flotteur DCX4 dessiné par Jason Le Bosquet
Par contre il n’avait certainement pas planifié de prendre un poisson aussi gros, bien que le propriétaire Neil Grantham lui ait signalé la présence de trois gros esturgeons dans cet étang. En bons britanniques, ils avaient même parié sur la capacité de Jason de sortir un tel poisson.
Après plus d’une heure de combat et avoir utilisé au mieux les qualités de son kit Elastic Control IPSKV, il a réussi à mettre au sec ce poisson qui n’arrivait pas pendant longtemps à rentrer dans la tête d’épuisette.
Voici les commentaires de Jason Le Bosquet, ancien Champion d’Angleterre et pourtant habitué à prendre des carpes géantes.
“Je ne peux pas croire ce qui m’est arrivé aujourd’hui. Voir un poisson d’eau aussi gros et l’avoir pris moi- même me transporte de joie. C’est juste incroyable de voir la taille des poissons que l’on peut capturer avec un matériel de qualité et bien proportionné et coordonné entre ses différents éléments en partant de la canne jusqu’à l’élément final qui est l’hameçon.”
Le commentaire de Darren Cox
Darren Cox, international anglais et patron de Garbolino en Angleterre, était présent avec d’autres, aux côtés de Jason Le Bosquet lors de ce que nous pouvons qualifier d’exploit, eu égard à la finesse relative du matériel
“J’ai vu dans ma vie et ma carrière de pêcheur beaucoup de performances exceptionnelles, mais celle que j’ai vue aujourd’hui est vraiment la meilleure d’entre elles. Il y a vraiment peu de pêcheurs qui ont les capacités pour capturer et mettre au sec un poisson aussi massif et incroyable, Jason a réalisé un véritable chef d’œuvre dans ce coup de ligne et c’est par ailleurs un excellent test pour notre nouvelle G MAX Power Legion.”
Pour d’autres détails sur la prise vous pouvez consulter ici l’article paru Match Fishing Magazine
Technique à part entière destinée à la pêche de la carpe au coup, la pêche dite « en dynamique » est en fait une pêche classique connue de tous. En effet il s’agit de la pêche à l’agrainage mais adaptée à la pêche de la carpe au coup.
Elle consiste à un agrainage soutenu et constant au moyen d’une fronde ou à la main, permettant d’attirer un grand nombre de poissons et de les maintenir dans un état frénétique de compétition alimentaire.
Cette pêche se pratique à la belle saison quand les poissons sont actifs, en quête permanente de nourriture, soit de mai à octobre, avec une plus ou moins grande amplitude suivant les régions. Elle peut être pratiquée, plus généralement à la grande canne, mais également avec une canne plus courte, une canne anglaise ou une canne dite « franglaise ». Dans ce premier article, je vous parlerai exclusivement des pêches classiques à la canne.
1. Pêche à la grande canne de la carpe au coup:
Généralement entre 9 et 13m, voire plus… Il s’agit d’une pêche très active pour laquelle vous aurez sans arrêt la fronde à la main. C’est pourquoi il faudra une canne certes résistante pour la pêche de la carpe mais aussi relativement légère type G Max Saphir ou Power Fighter Carp pour être le plus efficace possible au ferrage.
Deux frondes de puissances différentes sont très utiles, la force des élastiques dépendra de la distance de pêche et du vent. On montera plusieurs kits qui nous permettront de suivre l’évolution des poissons dans la couche d’eau. Par exemple dans 2m d’eau, on peut utiliser les ensembles lignes/élastiques suivants :
Les lignes et les élastiques sont plus robustes car la pêche est habituellement plus rapide et les poissons plus gros en surface.
2.Pêche à mi-distance :
Entre 5 et 7m, cette distance permet de se passer d’une fronde, on procédera à un agrainage à la main. Lles mêmes ensembles lignes/élastiques sont les mêmes que pour la pêche à plus grande distance. On pourra se cantonner simplement à deux lignes, les carpes rechignant à monter près de la surface si près du bord.
3. Quels appâts utiliser pour cette pêche « en dynamique » à la canne ?
Très souvent, des pellets de 4 à 6 mm. On utilisera préférentiellement des pellets clairs car ils coulent plus lentement et permettent de faire monter les carpes en surface plus facilement. Autre avantage, ces pellets sont beaucoup plus pauvres que les pellets foncés et permettent de garder les carpes en recherche alimentaire plus longtemps. On peut également utiliser pour cette pêche spécifique de la carpe au coup, des cubes de pâté en 6mm, du maïs doux, des asticots…
Habituellement, on utilisera sur l’hameçon, l’esche utilisée pour agrainer. Parfois, on se servira de la même esche mais en plus grande taille, un pellet de 6mm sur un agrainage avec des 4mm, un cube de pâté de 8mm sur des cubes de pâté de 6mm… De même, on pourra faire varier la couleur de l’esche quand la pêche devient plus difficile, maïs rouge ou orange sur un amorçage avec du maïs normal, pellets colorés, asticots colorés… Il sera utile d’avoir une boite avec des pellets de toutes tailles et couleurs.
4. L’action de pêche :
On débutera par un amorçage assez important, on amènera une grande coupelle de l’esche choisie, agrémentée d’une ou plusieurs esches secondaires qui permettront de varier le menu au cas où… Par exemple une coupelle de pellets de 4 mm avec une dizaine de grains de maïs et de cubes de pâté. On peut aussi rajouter une giclée d’additif et/ou d’huile de poisson pour renforcer l’attractivité de ce premier amorçage.
Ensuite, on commencera immédiatement à fronder en adoptant un rythme le plus régulier possible. On continuera de même pendant le travail du poisson.
L’agrainage continue même pendant le travail du poisson
Généralement, les premières touches ne sont pas très longues à arriver.
L’action de pêche est particulièrement active, on pompera sans arrêt pour la pêche sur le fond et entre deux eaux. Pour ce faire, on pompera et usera de « slapping » et « taping » sans discontinuer en surface.
“Faire claquer la ligne en surface pour simuler la chute des pellets agrainés”
Le “taping”
5. Pour aller plus loin. Compléments
Nous reviendrons sur ces techniques dans de prochaines articles. Suivant les jours, les carpes resteront sur le fond ou décolleront rapidement… Le but étant quand même de les faire monter en surface, ce qui permettra de prendre plus rapidement, et souvent de plus gros poissons.
Les poissons les plus gros montent souvent au plus près de la surface pour intercepter les esches
Fred Castan aux prises avec une belle “carpe capturée en dynamique”
Un beau poisson pris presque sous la surface
Il restera à déterminer la cadence et la quantité d’esches frondées pour être le plus efficace possible. Fronder une trop grande quantité d’appâts rendra les carpes folles, inferrables, avec beaucoup d’harponnages… Fronder une trop petite quantité d’appâts, c’est le risque de perdre un banc de poissons affamés…
Pêcher la carpe au coup « en dynamique », et vous ne vous ennuierez pas !!!! Des poissons extrêmement chipoteurs sur le fond se jettent littéralement sur vos esches pris par la frénésie alimentaire crée.
La pêche à l’agrainage de la carpe dite en dynamique, un moyen de duper les poissons les plus méfiants lors des pêches statiques.
Présenter chacun des membres de la grande Famille Garbolino nous tient à cœur. C’est au tour de Geoffrey Duquesne : champion membre de l’équipe nationale de Belgique pêche au coup.
Cette fois c’est le tour de Geoffrey Duquesne, pêcheur international de l’équipe Belge, tout juste auréolé du titre d’Hameçon d’Or 2014, qui récompense une saison de pêche exemplaire !
Geoffrey Duquesne avec le Trophée de l’Hameçon d’Or 2014 décerné au meilleur pêcheur de compétition Belge de l’année 2014
Geoffrey est âgé de 36 ans, marié et père d’une fille de 10 ans, il exerce la profession d’agronome dans un centre d’expérimentation (CARAH ATH).
Comme beaucoup, il a découvert la pêche avec un parent, son grand père en l’occurrence qui l’emmenait au bord de l’eau 4 à 5 fois par an. A l’époque, il était si jeune que par prudence son grand-père l’ammarait pour ne pas qu’il tombe à l’eau.
D’adolescent à jeune adulte, il met de la pêche de côté pour se consacrer au football. Ce n’est qu’en 2001 qu’il démarre la pêche de compétition.
Moins de 15 ans plus tard, son palmarès est exceptionnel et cette année il prendra part aux trois plus grandes épreuves internationales :
Championnat du Monde des clubs en Slovaquie
Mais aussi le Championnat du Monde des Nations (Slovénie)
Et le Championnat d’Europe des Nations (Bielorussie)
Palmarès et victoires les plus importantes
4 fois champion de Belgique interclubs (2008, 2012,2013 et 2014)
3 participations au championnat du Monde des clubs : Slovaquie(2009), Italie(2013), Slovénie(2014)
Geoffrey Duquesne avec le maillot du Team DGBF lors du Championnat du Monde des Clubs 2013 en Italie
2 participations au championnat du Monde des Nations : Pologne (2013), Croatie (2014)
1 participation au championnat d’Europe des Nations : Pommeroeul (2014)
Geoffrey Duquesne lors du Championnat d’Europe 2014
8 participations au championnat de Belgique individuel (1x 3ème, 1×4ème, 1×5ème)
Coupe de la Communauté Française : 2ème en 2013, 5ème en 2014
2ème des internationaux A en 2013
Vainqueur par équipe au challenge Sensas Belgique en 2010
Victoire à l’individuelle et par équipe lors de la rencontre Belgique-Hollande en 2010
2ème du championnat de Belgique interclubs en 2009
2ème du challenge Van Den Eynde en 2008
1er du challenge d’hiver « Dumoulin » en 2006
2ème par équipe à la finale du challenge Sensas en 2009 (Strasbourg)
1er du challenge Van Den Eynde en 2005
1er du challenge « jeunes pêcheurs frontalier de Blaton » en 2002
3 années dans les internationaux B et 4 années dans les A (2011, 2012, 2013,2014)
Nominé 4 fois pour l’hameçon d’or : 2007, 2010,2013 et 2014 (3×3ème) et 1er en 2014
Geoffrey Duquesne spécialiste incontesté de la pêche à la grande canne lors d’un entraînement de perfectionnement à l’anglaise
avec quelques jolis poissons
Nous tenons à le féliciter pour les excellents résultats obtenus lors de la saison écoulée et une bonne préparation pour les échéances à venir avec son club le Team DGBF et l’équipe nationale belge de pêche au coup.
En bonus, notre champion nous explique son montage de ligne pour la pêche de la brème.
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