Vous recherchez une canne truite aux appâts naturels? Les produits de la gamme EXTREME Appât Naturel sont devenus au fil des ans des références en termes de cannes truite au toc type Appâts Naturels : finition sobre et classe, fibre de carbone haut module, anneaux Fuji, autant de caractéristiques qui font de ces produits de véritables bijoux.
La déclinaison pertinente en 3 tailles de puissances différentes permet de faire face à une demande variée, à la fois en termes de type de milieu et de taille de truites convoitées. Voici les caractéristiques de chaque modèle :
L’EXTREME Appât Naturel 3.20 m :
Le modèle le plus court de la gamme est un véritable fleuret, très maniable et parfaitement adapté aux pêches courtes et rapides en torrent, dans le plus pur style pyrénéen, berceau de la technique toc fine et subtile (moi chauvin ?).
Si la longueur est un peu juste pour les pêches lourdes et profondes du début de saison (qui nécessitent un bras de levier assez conséquent pour passer creux), cette canne truite devient un formidable outil lorsque les ruisseaux retrouvent un niveau normal. La réserve de puissance n’est pas exagérée. L’action est rapide sans excès de raideur en pointe, toujours néfaste pour lancer sans effort quelques dixièmes de gramme dans les minces filets d’eau.
Si la mode actuelle tend à élargir l’utilisation des cannes de moins de 3.50m, il convient de rester critique face à cette évolution. En effet, dès qu’il s’agit de pêcher aval à grande distance, tout manque de longueur expose à un passage décollé de l’appât, qui le rend souvent inopérant. C’est uniquement en été que l’on peut se permettre d’incliner vraiment la bannière. Le fait d’augmenter la partie immergée de la ligne offre un appui supérieur au courant. Cela favorise la présentation lorsqu’il n’est pas très puissant.
En dehors de ce cas particulier, dès que la largeur du cours d’eau autorise les dérives avals, mieux vaut se tourner vers des longueurs supérieures :
L’EXTREME Appât Naturel 3.50 m :
Cette longueur de canne vous donne l’amplitude de pêche nécessaire à l’exploration des rivières moyennes (environ 15m de large) aux coups variés. La diversité des postes de ce type de biotope (qui les rend si intéressants d’un point de vue stratégique) conduit à diverses approches. Ainsi, on est amené à pêcher successivement plein amont, trois quart amont, ou aval au niveau des zones les plus élargies.
Une canne truite polyvalente, tant en termes de longueur que d’action, est requise : elle doit être assez rapide et maniable pour tenter les coups tordus sous les branches, tout en étant assez longue pour contrôler efficacement la dérive si une belle plage se dessine. Cette Extrême 3.50 remplit tout à fait à ce cahier des charges. Excellent point pour cette canne truite; le premier anneau est assez rapproché de la poignée, ce qui facilite l’enchaînement rapide des coups de ligne.
Les EXTREME Appât Naturel 3.90 m :
Les modèles les plus longs de la gamme se destinent aux pêches en dérives naturelles en grands cours d’eau. Dans les milieux vastes, une longueur de 3.90m apparaît comme un bon compromis pour accompagner la ligne à distance (parfois à plus de 10m) tout en gardant un certain confort d’utilisation. Les matériaux haut de gamme qui composent ces Extrême leur confèrent un poids contenu. Et surtout un excellent équilibre (caractéristique impactant le plus le confort). Les différences de puissance des 3 modèles les rendent plus ou moins spécifiques :
1 longueur 3 modèles
3.90m, 3 brins Medium : C’est LA polyvalence incarnée. Si l’on désire investir dans un seul modèle de 3.90m pour pêcher efficacement toute l’année, c’est celui-ci qu’il faut choisir. En effet, l’action de la canne, tout en compromis, permet de faire face dans les pêches lourdes du printemps. Ceci, sans pénaliser les lancers de plombées plus légères à mesure que la saison avance. La puissance moyenne lui donne suffisamment de répondant sur les gros poissons, sans anéantir le plaisir de capture de truites plus modestes.
3.90m, 5 brins Medium : Même si la puissance annoncée est la même que celle du modèle précédent. Elle se révèle bien plus importante sur le terrain. Dès la prise en main, on ressent cette réserve impressionnante sur le bas du blank. Elle se destine donc à la traque des grosses truites dans les masses d’eau volumineuses. Toutefois, puissance n’est pas ici synonyme de raideur, l’action est assez progressive. Lors de combats musclés, la courbure formée est harmonieuse. On ne bute pas dans le dur de façon brutale, ce qui limite le risque de décrochage.
3.90m, 5 brins Light : Comme son nom l’indique, ce modèle trouve son apogée dans les pêches légères post-fonte des neiges. Pour lancer des appâts légers sur des lignes fines, vous aurez besoin d’une certaine douceur d’action. Cette relative souplesse (qui ne devient pas mollesse grâce à un nerf suffisant) permet de ne pas détériorer les larves aquatiques qui excellent lorsque les truites sont sélectives en période d’étiage : c’est la canne à toc à emporter durant vos pérégrinations estivales. Avec son encombrement minime, elle pourra se glisser partout !
Pour conclure sur cette série de canne truite appâts naturels
Voici quelques pistes à suivre; pour éviter les erreurs au moment de choisir une référence parmi cette gamme de produits complémentaires. Le budget nécessaire est assez conséquent. Mais vous avez là l’assurance d’investir dans du matériel haut de gamme, léger et solide… ce qui en fait toute la rareté !
La carpe au coup en bordure notamment, est une institution en Angleterre. Fin octobre 2014, nous sommes conviés par Darren Cox, à passer une journée sur Lambsdown Lake, un des plans d’eau du magnifique carpodrome Meadowlands, situé près de Coventry, au cœur de l’Angleterre.
Ce carpodrome, haut lieu de la pêche de compétition, est relativement atypique, car constitué de deux anciennes gravières relativement profondes.
Après quelques heures passées à pêcher au pellet waggler et à la « bombe », je vais profiter de la fin de l’après-midi, moment excellent pour pêcher la bordure, pour tester la nouvelle Garbolino Carp Extra Power.
Au montage, on ressent immédiatement une très grande solidité. De plus, cette canne pourvue d’une belle finition, glisse très bien dans les mains.
Cette canne à la pêche au coup de la carpe en bordure est équipée d’un très solide K2 « elastic control ». Ce kit permet l’emploi des plus gros élastiques creux ou pleins. En outre, grâce aux cônes d’arrêt, nouveauté Garbolino 2015, je peux régler la tension de mon élastique, par exemple, le tendre dans le cas d’une bordure particulièrement encombrée.
Billes Caoutchouc pour bloquer l’élastique
Ces perles caoutchoutées disponibles en deux tailles permettent de libérer progressivement l’élastique dans le cas d’un poisson particulièrement gros.
Elastique bloqué coulissant dur par 1 bille caoutchouc
Je commence par amorcer deux coups à mi-distance, entre mon poste et les pontons voisins. Je dépose quelques coupelles d’amorce enrichie d’asticots morts. Au bout d’une vingtaine de minutes, la première touche. Sur mon coup de droite se solde par la prise d’une jolie carpe commune de 4 kg.
Pendant plus d’une heure, je pris régulièrement des poissons entre 2 et 6 kg, très facilement combattus. Car cette canne a une action très adaptée à la pêche de gros poissons en bordure. Sa rigidité permet de sortir facilement les poissons des obstacles et ensuite, son action progressive facilite le combat.
Merci à Darren pour cette merveilleuse journée à Meadowlands, qui nous a permis de tester certaines nouveautés Garbolino 2015 dédiées la pêche de la carpe au coup en bordure.
Pour approfondir vos connaissances sur la pêche en carpodrome, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche de la carpe au coup, et suivez nous sur notre chaîne Youtube. En Bonus, une illustration de la pêche en bordure dans une fishery anglaise.
Ce nouveau manche d’épuisette carpodrome a été spécialement étudié pour la pêche de la carpe au coup. En effet, la technologie développée et mise en œuvre pour la fabrication de grandes cannes toujours plus solides rejaillit sur tous les accessoires liés à cette pratique qui fait de plus en plus d’adeptes. La pêche des gros poissons et de la carpe au coup exige une épuisette adaptée. Elle doit permettre de mettre au sec des poissons de plusieurs kilos, mais aussi de laisser une certaine liberté de mouvement au pêcheur pour que dans les derniers instants du combat il puisse gérer à la fois d’une seul main son kit et de l’autre l’épuisette. Cette dernière doit donc répondre à plusieurs critères.
Un manche d’épuisette carpodrome: Ni trop court, ni trop long
Une bonne épaisseur de matière (carbone HR) confère à ce manche d’épuisette une solidité hors-normes. Volontairement plus court que les modèles pour la pêche au coup classique, son poids (320 grammes) et sa maniabilité ne pâtissent donc pas de cette solidité accrue. Suffisamment long (3,75 mètres) pour aller chercher et emprisonner le poisson à bonne distance de kit, il est un savant équilibre entre rigidité et souplesse. En effet, trop rigide et les risques de casse auraient été trop importants et trop souple il aurait croulé sous le poids d’une prise.
Manchon amovible
Le manche d’épuisette Garbolino Carp Fighter Pro dispose d’un faible encombrement (1,36 mètre) et trouvera facilement sa place dans une poche de votre fourreau. Pourvu de 4 sections à emmanchements inversés et de diamètre agréable, sa particularité tient dans son 4ème et dernier élément beaucoup plus court que tous les autres. Ce manchon amovible est une spécificité unique qui facilite la saisie et le maintien du poisson dans la tête d’épuisette. La mise à la bourriche est alors un jeu d’enfant !
Il faudra prévoir une tête d’épuisette plus grande à l’avenir Frédéric !!!!
La pêche de la truite au toc et la mise en place d’une stratégie. Comment? Nous avons abordé les différents types de postes (repérer et comprendre les postes). Puis, un sujet sur le comportement adopté par les truites sur chacun d’eux (Comprendre le comportement des poissons), passons enfin au point le plus capital dans la pêche au toc : la stratégie et la construction de votre partie de pêche.
Comment définir sa stratégie de pêche au toc?
Il s’agit pour moi du point le plus passionnant. En effet, si la progression d’un pêcheur le long des berges peut paraître machinale, cette avancée est en réalité constituée d’une alternance de périodes de marche et de coups de lignes, reflets d’élucubrations fondées sur les notions de base précédemment évoquées.
Choisir une stratégie de prospection consiste à définir quel(s) type(s) de configuration nous allons sélectionner, dans une logique d’optimisation du temps imparti. Pour y parvenir, il faut tenir compte de trois critères :
Pêche de la truite au toc. Stratégie 1: choisir les zones où les truites sont les plus nombreuses
A l’instant où l’on pêche, il convient de définir la nature des zones où se situe la fraction la plus importante de l’effectif total en truites mordeuses. Généralement, ce sont des conditions de température et de débit extrêmes qui facilitent la localisation du gros de la troupe. En début de saison, il arrive que les petits coups ne rapportent pas grand chose, contrairement aux zones plus profondes et plus vastes. En été, dans les parties avals des cours d’eau qui soumettent les truites à un certain inconfort thermique, elles se cantonnent fréquemment dans les têtes de courant brassées qui tirent fort.
Quelque soit les conditions, si un semblant de logique se dessine au niveau de la tenue des poissons (au niveau de la profondeur, de la force du courant, de l’intensité des turbulences, de la proximité aux caches…etc.), n’hésitez pas : sautez les secteurs qui ne possèdent pas les qualités requises. La sélection des coups (impliquant de délaisser des portions parfois longues) est l’un des aspects les plus passionnants et les plus importants de la pêche au toc. Il faut du cran et une certaine confiance en soi pour y parvenir (car vous laisserez des truites maillées sur votre passage c’est évident) mais le jeu en vaut la chandelle !
Stratégie 2: les zones où les truites sont les plus appétentes
L’appétence des truites (c’est-à-dire leur ardeur à mordre, que j’aime appeler « bravoure ») peut être différente selon qu’elles soient postées ou cachées. Ainsi, au-delà du nombre d’individus actifs, il est bon de cibler les endroits où les poissons se montrent les plus décidés à mordre. Par exemple, il ne faut pas hésiter à abandonner la traque d’individus postés dans les veines de courant s’ils produisent des touches imprenables, au profit d’autres (même moins nombreux !) qui sortent de leur cache pour engloutir goulûment votre appât. L’aspect qualitatif de la touche est une caractéristique au moins aussi importante que sa fréquence !
Stratégie 3: les zones où les truites sont les plus grosses
En plus des deux critères précédemment évoqués, il faut être attentif à la présence d’un lien éventuel entre la taille des individus mordeurs et le type de postes qui les abritent. Par exemple, après une piquée, les plus gros sujets sont souvent les premiers à rentrer, laissant le loisir aux juvéniles de profiter des veines nourricières. Il arrive que ces poissons maillés restent coopératifs un certain temps après avoir regagné leur cache. Ainsi, si vous ne touchez que des petites dans les courants, tenter le coup près des berges encombrées peut parfois débloquer la situation… vous vous démarquerez des confrères qui s’obstinent dans les veines et enchaînent les truitelles, dans l’attente d’un hypothétique poisson du calibre supérieur qui ne viendra sans doute jamais !
Si ces notions semblent couler de source sur le papier, on s’aperçoit une fois au bord de l’eau qu’elles sont loin d’occuper les esprits de tous les pratiquants, la plupart d’entre eux se contentant d’enchaîner machinalement les coups de ligne sur les différents postes qui se présentent, pour finalement conclure qu’à la pêche, il y a des jours avec et des jours sans. Cette approche productiviste peut rebuter les plus contemplatifs d’entre nous, j’en conviens. Toutefois, je vous conseille de l’adopter si pour vous aussi, le score réalisé tient une place majeure dans la hiérarchie de critères qui définissent ce qu’est une bonne journée de pêche !
Canne au coup gros poissons Garbolino Power Fighter Carp. Fin octobre 2014, nous sommes conviés, Olivier Wimmer, quelques copains et moi-même à passer une journée sur le magnifique complexe Viaduct Fisheries Bait Tech dans le Somerset dans le sud-ouest de l’Angleterre, près des Cornouailles.
Nous décidons de pêcher le plan d’eau nommé Cary lake, surnommé Scary Cary en raisons de la taille moyenne de ces habitantes, ce que nous aurons l’occasion de vérifier rapidement…
Je vais essayer la nouvelle Garbolino Power Fighter Carp sur une pêche à 13m, plus tard à 5m et une pêche en bordure à 11m sur ma droite sur un poste très encombré, donc très prometteur. Olivier va être le reporter photo de cette mémorable journée.Pour commencer, je prépare les esches nécessaires à une journée de pêche Sur Scary Cary : 4 boites de pâté Bait Tech Mighty Meat coupées en cubes de 10mm, on ne s’adresse pas aux carpettes !!! Ainsi que 3kg d’amorce Bait Tech Spécial-G green pour la bordure.
1 canne pour la pêche au coup des carpes et gros poissons
La Power Fighter Carp est très rigide, très bien équilibrée qui la rend très maniable pour une canne carpe, elle est d’une action parfaite pour mes attentes en carpodrome. Une très belle finition et une esthétique réussie, discrète mais reconnaissable caractérisent cette canne.
Je vais débuter par une pêche à 13m, Je dépose quelques cubes de pâté à la coupelle et ensuite alimente à la coupelle de scion. Le début de la pêche est plutôt lent, ce qui me permet de me familiariser avec cette nouvelle canne.
La glisse est vraiment excellente avec le nouveau revêtement anti-friction « Macro Pitch Taping » malgré une bruine typiquement anglaise. Le scion ne tremblote pas même avec une coupelle de scion copieusement remplie de cubes de pâté grâce au nouveau K2 plus rigide équipant les nouvelles cannes 2015.
1 nouveau design de kit pour cette canne
Ces nouveaux kits ont le même emmanchement de base que les anciens, ce qui permet de les utiliser sur la majorité des cannes Garbolino actuelles ou anciennes. Ils sont disponibles avec ou sans le système « Elastic Control ». Au bout d’une demi-heure, enfin les premières touches, et une série de brèmes de 800g prises avec un cube de pâté de 10mm… Ce qui me permet d’apprécier la rigidité de cette canne, et les ferrages rapides grâce à ces fameux nouveaux K2. Enfin, la première carpe qui fera environ 5kg, ensuite une commune de 8kg met l’élastique en butée, mais l’action progressive de la Power Fighter Carp me permet de contrer ce poisson et de l’amener à l’épuisette.
Le pêche s’étant durcie à 13m, je choisi d’essayer mon coup à 5m, le fameux 2+2 des pêcheurs anglais. Coup que j’ai préparé en jetant à la main des cubes de pâté depuis le début de la pêche. J’ai rapidement une touche qui se solde par une casse fracassante en 0.20mm, je prendrais ensuite deux belles communes d’environ 7kg, ce qui permet de juger de la grande solidité de cette canne à distance intermédiaire.
La fin de journée approchant, je décide de tester mon coup de bordure à 11,50m. L’utilisation de la mini-rallonge n’impacte pas la très bonne tenue de cette canne. Cette bordure étant très encombrée, je choisis un kit « extrême », seulement 60cm d’élastique creux en 3.2mm pour extraire les poissons des nombreux obstacles… Je prendrais ainsi quelques poisons entre 5 et 7kg et une commune de 10kg.
Une canne gros poissons ???
Feedback sur cette canne au coup gros poissons
Un véritable test de solidité réussi par cette Power Fighter Carp. Merci à Andy Neal pour son invitation sur ce magnifique complexe de Viaduct Fisheries qui nous a permis de mettre à l’épreuve la nouvelle série 2015 de cannes carpe Garbolino.
Power Fighter Carp: une vraie canne pour les gros poissons
La pêche feeder au plomb est la plus productive en hiver. Cette pêche peut être très utile pour la recherche de poissons très peu actifs, dans le cas d’une eau très froide, inférieure à 6°c. Alors que, la pêche au plomb d’Arlesey, ou à la « bombe » est une pêche de la carpe au coup encore peu pratiquée dans notre pays, elle se révèle très productive dans certaines conditions.
Pêche en hiver de la carpe au plomb: misez sur les cannes feeder winklepicker
On peut utiliser des cannes feeder mais les cannes « bomb » ou « Picker » (Garbolino Precision Picker, Tectra Picker, G-Max bomb…) sont plus adaptées à ce type de pêche pour plusieurs raisons, faible poids à lancer, action plus douce adaptée à des pêches particulièrement fines…
Moulinet fiable de taille 3000 ou 4000 type Speed Match FDM
Nylon type anglaise entre 0.18 et 0.22mm.
Nylon entre 0.12 et 0.16mm pour les bas de ligne de 60cm.
Hameçon de 16 à 18, à œillet pour les montages sur cheveu (Guru LWG, Guru QM1, Kamasan 911 eyed…)
Plombs d’Arlesey ou « bombes » de 5 à 20g
J’utilise une tête d’épuisette à mailles fines pour éviter d’endommager les montages « cheveux « lors de l’épuisage des poissons (Tête Garbolino Blue NH-42BLU)
Esches et amorçage pour la pêche de la carpe en hiver au plomb:
Pellets durs de 6 à 10mm, de couleurs différentes, maïs, pain, micro-bouillettes (de 6 à 10mm)…
On amorcera avec de très faible quantité de pellets pauvres (Carp & coarse feed pellets de chez Bait Tech…) entre 6 et 10mm, ¼ de litre de pellet peut être considéré comme la quantité maximum pour 5h de pêche.
La carpe au feeder
C’est une pêche de patience. On peut commencer par pêcher très à gauche de soi à une trentaine de mètres. On fronde précisément deux godets de trois pellets et on attend. .. 10 mn plus tard, on peut fronder 3 pellets supplémentaires, on répète cela au bout de 10 mn.
Au bout de 30 mn, si aucun poisson ne s’est manifesté, on redémarre un coup à la même distance mais en face de soi, avec toujours le même mode opératoire. Au bout de 30 mn sans touche, on essayera très à droite de la même façon.
Dans le cas, où c’est toujours infructueux, on rallonge la distance de pêche de 10 mètres. En restant toujours très à droite, ensuite en face, ensuite à gauche, on rallonge de 10 m. Ensuite en face, ensuite à droite et ainsi de suite… jusqu’à trouver des poissons en activité.
Les esches visibles (maïs, bouillettes blanches ou jaunes, pain…) sont très indiquées en hiver. En effet, les poissons peuvent les repérer de très loin dans une eau particulièrement claire. L’utilisation de dips (Sweet Molasses, Sweet Coconut, Super CSL de chez Bait Tech…) permet d’apporter un plus dans ces conditions très difficiles.
C’est certainement une des pêches les plus difficiles de la carpe au coup en carpodrome. Mais certainement une des plus valorisantes.
La pêche au coup en hiver de la carpe en carpodrome est complètement différente de la pêche dans les autres saisons. Vu la densité très importante en carpes de ces étangs, quelques poissons restent en activité malgré la forte baisse des températures.
Le choix du poste est primordial, ainsi que les conditions climatiques. L’observation du plan d’eau permet parfois de localiser les poissons (remous, sauts, bullées…). On recherchera en absence de ces manifestations, les postes en eau profonde (bonde de vidange…), ensoleillés, prés d’une arrivée d’eau plus chaude (résurgences…). Une hausse de la température avec l’arrivée d’un vent plus chaud permet parfois de faire une très belle pêche au cœur de l’hiver. Les eaux étant devenues beaucoup plus claire, les carpes rechignent à s’approcher du bord sauf tard dans l’après-midi. La distance de pêche se situe donc au minimum à 11m.
Le choix de la canne :
En hiver, les cannes au coup classique sont parfaitement adaptées
On préférera les élastiques creux de petits diamètres qui permettront de faire face à n’importe quelle taille de carpe en cette saison et de ne pas décrocher les poissons blancs (de 1.5 à 1.8mm en élastique creux Garbolino Bazoocarp )
Fred Castan et sa canne au coup Garbolino Emeraude pour pêcher les carpes, Carassins et F1 sur des lignes fines
La ligne :
Nylon Garboline entre 0.14mm et 0.16mm pour les corps de ligne et entre 0.10 et 0.14mm pour les bas de ligne.
Hameçon légers de 16 à 22 (Gamakatsu Pellet GP102, Tubertini 801, 808, Kamasan 901F1…)
Flotteurs avec antenne fine (Garbolino DC12, DC13H, DC15,DC25, DC27…)
Amorçage :
C’est la saison idéale pour utiliser les coupelles de scion. On peut utiliser des asticots, des pellets pauvres de petites tailles, entre 1 et 4mm (Bait Tech carp feed pellets…), un peu d’amorce (Spécial G Bait Tech), ¼ de paquet est suffisant, des vers coupés, du maïs doux…
Esches :
Pellets expansés de petits diamètres, de 2 à 6mm…
Asticots, terreaux, vers de vase, très petits morceaux de pains, maïs doux…
La pêche…
Habituellement, la pêche de la carpe au coup en hiver est une pêche de patience, les premières touches pouvant être relativement longues à venir.
On peut commencer par amorcer avec un fond de coupelle comportant une centaine de pellets de 2mm humidifiés, une dizaine de 4mm également humidifiés, 5-6 grains de maïs et une dizaine d’asticots. C’est peu… mais largement suffisant pour attirer les poissons et ne pas les gaver.
On amorce ensuite parcimonieusement et régulièrement avec une petite coupelle de scion, on adaptera la quantité en fonction de l’activité des poissons.
Il faudra essayer toutes les esches pour trouver celle du jour…
La pêche en eau froide nécessite une action plutôt statique, les poissons semblant craindre les esches trop travaillées, c’est la seule saison où j’utilise la barre d’amorçage.
N’hésitez pas… Pêchez la carpe au coup en hiver, mais couvrez-vous bien et attention la nuit tombe vite !!!
. . La réussite d’une pêche de la truite est multi- factorielle. Avoir un maximum de touches, c’est le leitmotiv de tout pêcheur un tant soit peu productiviste. Toutefois, l’accumulation mécanique de ferrages sans réflexion sur les circonstances qui les occasionnent, vous laisse à la merci de l’humeur des truites. Avoir des touches c’est bien, comprendre l’attitude des poissons qui les produisent (ou ne les produisent pas d’ailleurs), c’est mieux, car votre stratégie de pêche (que nous aborderons lors d’un prochain article) en dépend étroitement et permet souvent de forcer le destin. Voici comment procéder pour cerner et s’adapter à l’humeur du jour (c’est-à-dire le comportement adopté par la majorité des truites de la portion prospectée), qui correspond généralement à l’une des 3 cas suivant :
Pêche de la truite: elles sont postées :
En début de pêche, j’aime bien observer la rivière depuis un point haut, à la fois pour m’imprégner de l’ambiance, mais aussi (mon esprit cartésien reprend vite le dessus sur mon penchant contemplatif) pour rechercher d’éventuels indices de l’activité des poissons. En surplombant depuis un pont, si l’on observe des truites qui godillent dans les radiers, sur les plats, devant les pierres, pas de doute : elles sont dehors ! Elles occupent alors les postes de chasse décrits dans l’article précédent « REPERER ET COMPRENDRE LES POSTES ».
Attention à ne pas se réjouir hâtivement car dans ces conditions, leur régime peut être plus ou moins discriminant.
Généralement jusqu’à la fin de la fonte des neiges, pas de soucis pour le tocqueur, qui parvient à tirer son épingle du jeu avec des esches classiques telles que teignes, vers ou porte-bois.
Au contraire, certains jours d’été ou de fin de saison (lorsque l’étiage sévit depuis plusieurs semaines), ce même pratiquant peut être frustré par la vue d’individus bien attablés, alors qu’il n’enregistre aucune touche, ou seulement des grimaces. Dans l’immense majorité des cas (si l’approche a été soignée), c’est l’appât qui est en cause. A mesure que l’été se profile, le régime alimentaire des truites devient plus spécialisé et tend vers la miniaturisation ; n’oublions pas que c’est au printemps, lorsque les eaux sont fortes, qu’a lieu la majeure partie de la croissance de ce salmonidé (et non pas en été lorsque les eaux sont bien en place !). Les esches de tailles classiques (souvent trop caloriques et ne collant pas à la prédation du moment) sont alors refusées.
A ce moment là, deux options s’offrent à vous, selon que :
Les truites gobent (par exemple lorsqu’elles vous agacent en montant sur le guide fil) : la pêche à la mouche façon eaux rapides supplante fréquemment le toc. On note ici tout l’intérêt de maîtriser le duo mouche/toc en été.
Les truites s’alimentent sous l’eau : il est possible de déclencher des touches lorsque l’on pêche la truite au toc en diminuant la taille de l’esche, d’autant plus que le besoin s’en fait sentir. En pratique, je débute systématiquement à la petite teigne ou au petit ver en été (par commodité). S’ils ne m’apportent rien ou seulement des touches inferrables, je passe aux insectes en testant d’abord la sauterelle (elles abondent dans les prés de montagne dès les premières chaleurs), puis en dernier recours la mouche naturelle (moins pratique à obtenir mais parfois salutaire) ou des micro-nymphes à bille, nous en reparlerons à la belle saison !
Lorsque les truites guettent les insectes en surface dans les eaux maigres, il est souvent inutile de s’évertuer au toc…
Des tuites cachées mais à l’affût
Les truites abritées ont différents types de réactions face à un stimulus alimentaire. Certaines restent impassibles alors que d’autres se montrent beaucoup plus coopératives. J’entrevois comme une aubaine la possibilité de tomber sur des poissons à l’affût. Là tous les éléments sont alors réunis pour faire une pêche honorable. La cadence de touche est régulière mais non effrénée. Il y a donc moins de risques qu’une émotivité exacerbée ne vous transforme en manchot. Surtout si comme moi, vous n’êtes pas un modèle de flegme au bord de l’eau !.
De plus, une truite qui sort de son refuge pour s’emparer d’un appât produit très souvent une touche franche. Cette dernière est relativement facile à concrétiser. Facile oui mais à condition de garder un semblant de mou dans la bannière car la mollesse de la dérive dans cette pêche de « devant de caches » est quand même génératrice de ratés. En présence de truites cachées mais à l’affût, il suffit de sélectionner les angles de pierre et de sauter les belles veines pourtant alléchantes. Le ratio nombre de coups de lignes/nombre de prises s’approche parfois de 1 !
La belle veine passe à droite de la photo. Mais la truite était à gauche, à l’affût dans l’angle de pierre…
Pêche de la truite: les truites sont cachées et peu “stimulables” :
Certains moments, les truites sont cavées et la prospection des abords des caches avec des appâts vivants ne donne rien. En présence de poissons cachés et rétifs, le stimulus alimentaire peut s’avérer inefficace. La clé de la réussite passe souvent par un changement de technique, en abandonnant l’effet appât naturel. Ici, le vairon mort manié, qui fait appel à l’agressivité du poisson, supplante alors la mouche ou le toc.
Ainsi, cette pêche réputée de début de saison, peut même se révéler efficace durant les mois les plus chauds ! Elle fait notamment le bonheur de quelques vieux roublards qui prennent le soin d’emporter quelques petits vairons en été. Lorsque la rivière semble déserte en août, un petit poissonnet dandiné devant les caches peut vous éviter la bredouille. J’avoue rechigner à me plier à la logistique qu’implique la pêche au vairon en eaux vives. Je préfère garder ma canne à toc tout en variant le menu au niveau de l’offre ; cela permet certains jours, non pas de transfigurer le résultat, mais au moins de sauver les meubles !
Quelle que soit la technique choisie, il convient dans ces conditions difficiles de rechercher les coups les plus probables. C’est-à-dire ceux qui concentrent une veine porteuse et une belle cache (les fameux « coups mixtes » présentés dans l’article précédent). La stratégie de pêche consiste alors à couvrir un maximum de terrain. Car généralement, seul un faible % d’entre eux produit des touches, sans explication apparente qui permettrait de différencier les meilleurs. Il faut donc multiplier les tentatives pour espérer mettre quelques poissons au sec !
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