Archives des peche au vairon manié - Garbolino
Menu
Home Tags Posts tagged with "peche au vairon manié"

peche au vairon manié

Le site garbolino.fr vous présente depuis plusieurs mois un contenu riche en informations, et en partage de la part de passionnés des différentes techniques. Nous avons voulu pour commencer cette série de portraits vous présenter Simon Scodavolpe que nous suivons très régulièrement dans les colonnes de notre site.

Laissons la parole à Simon afin qu’il  nous parle de son histoire, de son parcours et de sa passion. Nous en profitons pour le remercier pour le partage, et la sincérité de sa passion, que l’on ressent dans tous ses récits.

Peux- tu nous expliquer comment est née ta passion pour la pêche?

Simon Scodavolpe: je n’avais aucune prédisposition à devenir pêcheur. Ma première rencontre avec une canne fut assez fortuite et s’est produite au détour d’un ruisseau à vairon de mon Gers natal. D’abord assez circonspect face au réel intérêt de cette activité, c’est avant tout une histoire d’amitié, avec mon camarade d’enfance Alexandre, qui m’a entraîné au bord de l’eau dans un premier temps.

Petit-à-petit, une expérience en appelant une autre, j’ai commencé à pêcher plus régulièrement de mon propre fait. Il faut dire que ma taille élancée me poussait d’avantage à manier des cuillères qu’à en recevoir sur un terrain de rugby (sport national de mon département et occupation principale de mes semblables). Un voisin plus âgé provoqua ensuite la rencontre avec le poisson qui me fit totalement basculer : la truite fario.

D’abord attiré par la perspective d’évasion (à l’âge de 10 ans, faire 100 km pour “aller pêcher” donne une toute autre dimension à la chose), je découvrais le territoire pyrénéen avec un regard contemplatif et accordais autant d’importance aux cadres de mes sorties qu’au résultat en lui même.

Deux maîtres en VHS

Comme toute passion naissante s’accompagne d’une soif d’apprentissage, je lisais “Pêche pratique” et visionnais en boucle des vhs sur les pêches de la truite. Rapidement, je m’identifiais à certains pêcheurs de renoms et mes deux maîtres devinrent Olivier Plasseraud et Alphonse Arias (j’avoue me souvenir quasiment par cœur des répliques de leurs films de l’époque), à la fois pour leur charisme, mais sans doute aussi parce que leur accent chantant et les coins qu’ils fréquentaient m’étaient familiers. Ces deux pêcheurs sont sans doute ceux qui m’ont le plus influencé à ce jour, d’autant plus qu’ils sont devenus des amis.

Toujours sous l’impulsion d’Alexandre, je découvrais à l’âge de 12 ans l’univers grandiose des lacs d’altitude. Je me souviens encore d’un article consacré au cristivomer lu en 1997 dans un numéro de la “Pêche et son environnement” qui m’avait alors totalement fasciné. A 15 ans, nous randonnions et bivouaquions sans autorité parentale, le  flegme et le mètre quatre vingt dix de mon camarade avaient sans doute été jugés suffisamment protecteurs pour nous laisser évoluer seuls en haute montagne. Nous pêchions uniquement au vairon manié, avalant les kilomètres de berges à saute mouton et grillions des truites pour le repas du soir.

Les randos pêche ont dès lors occupé tous mes étés avec une assiduité croissante dès l’acquisition du permis de conduire (cette passion m’a conduit à co-écrire un livre sur la pêche en lacs de montagne en 2011 intitulé le « Guide randos-pêche en lacs de montagne »).

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Simon est un véritable touche à tout de la pêche des salmonidés de la truite en Eaux Vives aux lacs de montagne

 

Et ton goût pour le partage ?

Simon Scodavolpe: en 2006, mettant à profit mon temps libre d’étudiant, je provoquais la rencontre avec Olivier Plasseraud et débutais la rédaction d’articles pour la revue Salmo.

Au contact des autres collaborateurs, je saisis vraiment la portée de la pêche de la truite en eaux vives et en retirais ce qui est devenu mon leitmotiv : la logique du bon moment, au bon endroit, avec la bonne technique.

Naturellement, pour y parvenir, j’ai toujours méprisé les clichés affublant certains modes de pêche et le snobisme halieutique qui caractérise certains pratiquants.

Portrait de Scoda 2 simon scodavolpe

Pêche au Toc, Vairon, Mouche, … Simon ne s’interdit aucune technique de prospection pour la traque de son poisson favori

 

La pêche comment la vis- tu au quotidien?

Simon Socdavolpe: prétendre aujourd’hui que la pêche de la truite me passionne est sans aucun doute un euphémisme, tant elle a conditionné (et conditionne encore!) tous mes choix de vie.

De mes études à mon atterrissage professionnel (suite à une nécessité de quitter les Pyrénées à contre cœur il y 3 ans), tout a été pensé et réfléchi dans un seul but : pouvoir passer un maximum de temps à courir les berges de première catégorie.

Passer un maximum de temps au bord l’eau

Je suis accaparé par les salmonidés et leurs milieux, au point de passer parfois pour un associable.  Je vis pêche, de mes lectures (depuis la révélation qu’a constituée le courant Nature Writting par le biais de son fantastique auteur John Gierach) jusqu’au contenu de mon assiette (oui je mange des truites !). Profondément attaché aux valeurs traditionnelles, je reste perplexe face à la déferlante technologique récente, regrettant un peu de voir des jeunes générations plus attirées par le côté bling-bling des carnassiers aux leurres, que par les plaisirs simples et profonds inhérents aux salmonidés.

Aujourd’hui catapulté dans les Hautes-Alpes, je pêche essentiellement les rivières de Provence (des Cévennes où réside une partie de ma famille aux contreforts des Alpes du Sud) et je me délecte de découvrir ces nouveaux territoires. Pour combler le mal du pays, je profite des visites familiales pour retourner pêcher dans les Pyrénées, et notamment les lacs de montagne dont la beauté reste inégalée à mes yeux.

Portrait de Scoda 3 simon scodavolpe

Depuis quelques mois, j’ai la chance de faire partie de l’équipe GARBOLINO. Cette marque reste associée à la truite depuis ma plus tendre enfance. Epoque où elle commercialisait le moulinet à talon pyrénéen Corsec. Elle reflète au mieux la diversité qui caractérise la pêche de ce poisson en France; à travers la variété de l’équipement mis à disposition des pêcheurs. En effet, sa philosophie correspond finalement assez bien à ma conception de la pêche. La sortie en 2015 d’une nouvelle version de la célèbre canne Pyrénéenne  est la parfaite illustration.  Attachée aux traditions sans se montrer réfractaire à l’évolution !

A bientôt sur Garbolino.fr !

 

Portrait de Scoda 4 simon scodavolpe

0 5413

La pêche de la truite au vairon manié possède de nombreuses déclinaisons suivant le milieu où l’on pratique et la monture qu’on utilise. En effet, la prospection des caches « sous la canne » en ruisseau n’a rien à voir avec la pêche des plages du grand cours d’eau, avec une monture à plombée interne.

Si certains sous-types s’accommodent d’un matériel classique, d’autres sont plus exigeants et nécessitent une canne de haute technicité si l’on souhaite pêcher efficacement.

C’est le cas de la traque des grosses truites en grande rivière, ainsi qu’en lac de montagne. Dans les 2 cas, le cahier des charges à remplir est complexe :

  • Longueur d’au moins 3,30 mètres (pour un contrôle suffisant de la ligne)
  • Grosse réserve de puissance sans trop de rigidité (pour sortir de beaux poissons et éviter les décrochages)
  • Faible encombrement (pour les pêcheurs-randonneurs)
  • Légèreté (pour le confort de pêche)
  • Sensibilité tactile (pour les pêches à grande profondeur)

Ces critères sont très difficiles à réunir, la rareté des références disponibles ces dernières années le prouve bien ! Il a fallu attendre la sortie de l’EXTREME TROUT vairon 3,30 mètres 5 brins mise au point par Laurent Jauffret pour combler ce gros manque.

En tant que passionné de pêche en lacs de montagne, je n’ai pas raté l’aubaine !

Dès la sortie de l’étui, j’ai été immédiatement séduit : l’aspect est sobre, classieux et les finitions soignées ; les anneaux micro-guide en grand nombre présagent un guidage optimal de la ligne (vérifié plus tard par une distance de lancer qui s’en ressent vraiment). L’encombrement est minime grâce aux 6 brins ; leur emmanchent est assuré par des Spigot rassurants.

Bref, un sans faute pour le test statique !

Au bord de l’eau, l’excellente impression se confirme : après avoir monté un moulinet d’environ 250 grammes, l’équilibre est bon. L’action est idéale car elle couple sensibilité en tête et réserve de puissance sur le bas du blank. La sonorité impressionnante autorise les pêches à grande distance et/ou profondeur.

Avec ce modèle, vous pourrez lancer sans problème des montures lourdes (jusqu’à 10 gr). Ainsi vous pourrez titiller les cristivomers dans les fosses les plus profondes. Le scion garde une relative souplesse qui facilite les combats, en particulier lors des derniers rush en bordures où le risque de décrochage est maximal.

Ainsi, elle comblera tout particulièrement les pratiquants en milieu lacustre, souvent frustrés par l’absence de modèle spécifique jusqu’alors ; ils disposent désormais d’un outil redoutable unique en son genre !

P1050074

Quel poisson magnifique

P1050446

Simon et ce poisson leurré grâce à l’Extreme Trout

Pour approfondir vos connaissances sur la pêche en carpodrome, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche de la truite, et suivez nous sur notre chaîne Youtube.