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pêche au feeder
La pêche au feeder de compétition est en plein explosion. Notre pêcheur Mickael Letscher est devenu champion de France de pêche au feeder le 10 septembre dernier à Angers. A 28 ans, il confirme son excellent niveau et remporte un premier titre élite après avoir gagné la deuxième division l’an dernier, toujours à Angers mais sur un parcours différent.
Ce championnat se déroule en rivière en amont de la ville de Angers sur la Maine et la Sarthe. Ces rivières très poissonneuses nous ont habitué à des scores records. Cette année ce sera bien plus difficile et les poissons semblent présents mais pas très décidés à se laisser prendre.
Première manche – La place à l’aile, la vie est belle
Mickael entame ce championnat avec une place à l’aile. Une aile amont, un bon numéro au vu des entrainements. Il pratique une pêche fine à 40m de tout venant. Il remporter le secteur de justesse.
Concentré et appliqué, Mickael remporte son secteur en première manche.
Deuxième manche : Saucisse lentille
De grosses plaques d’herbiers et de lentilles dérivent sur la sarthe. Déplacées au gré du vent, elles gênent aléatoirement les compétiteurs sur le secteur le plus amont. Mickael, milieu de secteur n’y échappe pas. Il fait preuve d’un sang froid remarquable pour déjouer ce piège et ne perdre au final que 2 poissons dans les paquets d’herbes. Il pêche canne haute avec des Garbolino Altima en 4,2m pour passer au dessus de la plaque de lentille. La distance de pêche est aussi dictée par la largeur de ces herbiers.
Troisième manche : Des risques qui payent
Au matin de ce dernier round, Mickael est second au général, devancé au poids. Le premier et le troisième s’affrontent sur le même secteur. Mickael a bien évidement une carte à jouer mais il ne faut pas prendre trop de points. Pas simple, Mickael est au numéro 4, alors que ce sont les gros numéros qui dominent ce secteur depuis le début de la compétition. Cela se confirme rapidement. Au bout d’1h de pêche Micka n’a pris qu’un seul poisson. Il est temps de prendre des risques. Nous orientons la stratégie vers les grosses brèmes de la rivière. Très rapidement, le choix est payant, il revient sur la tête rapidement avec 2000 point par poisson capturé. Il termine deuxième de son secteur, une très belle performance. La première place au général est assurée haut la main avec 5 points. Le deuxième est relégué à 8 points.
Graine de champion
Mickael Letscher a une personnalité très attachante. Il est connu pour sa gentillesse et sa simplicité. Bon nombre de compétiteur se réjouissent de cette victoire qui récompense aussi un pêcheur extrêmement appliqué et talentueux. Une victoire qui vient grossir le palmarès de son jeune club : Pêche Feeder Compétition (12) et faire la fierté de ses partenaires.
Bravo Micka je suis fier de toi !
Le matériel de Mickael :
Après une première semaine passée à la fishery « Garbolino Lindholme » en cette fin juin 2016, Florian Muller a décidé de prolonger le plaisir pêche et s’est rendu avec son ami Matthieu Klein près de Boston, à l’Est de l’Angleterre, sur le complexe de Westwood Lakes. Récit d’une belle aventure entre copains.
Présentation du site de pêche avec Florian Muller
Arrivés le samedi, nos amis David Weiss et Sébastien Carron nous rejoignent dans la matinée et il est alors temps de découvrir ce magnifique complexe.
Westwood Lakes est une Fishery composée de 7 étangs. Comme souvent en Angleterre, on y trouve également tout le confort pour passer un bon séjour, Restaurant, Bar, magasin de pêche etc..La fréquentation y est importante et des matchs s’y déroulent tous les jours. Il faut être attentif aux événements qui s’y déroulent pour avoir une chance de pêcher chaque étang.
Dimanche 26 Juin : KESTREL
L’étang du jour sera un grand étang composé de plusieurs ilots. Cet étang est réservé uniquement aux pêcheurs de loisirs et sera parfait pour une première prise de contact.
Nous y avons pêché au method feeder et à la grande canne, principalement en surface.
Ces deux techniques nous permettront de prendre un bon nombre de carpes, mais mon ami Sébastien lui a préféré pêcher les….barbeaux. Une espèce atypique pour nous autres français qui ne rencontrons que les barbeaux en eau courante, mais qui a ici aussi une sacrée combativité. Et le propriétaire des lieux est fier de pouvoir proposer aux pêcheurs des étangs où beaucoup de barbeaux y ont été introduits.
Lundi 27 Juin : SWALLOW
Pour notre deuxième jour, nous irons à «Swallow », un étang en forme de « L » avec une grande ile centrale. La pêche fut difficile (gardons, ides, plaquettes et quelques rares carpes) et la météo capricieuse avec une alternance de soleil et de grosses averses… Une météo typiquement anglaise en somme.
Après 3h30 de pêche, nous décidons dons de retourner à Kestrel ou Sébastien pourra reprendre sa pêche de Barbeaux !!!
Mardi 28 Juin: Open Match: SKYLARK
Pour cette troisième journée de pêche, nous décidons de participer à l’open match organisé sur un des étangs principal appelé Skylark Lake. Après avoir pris quelques informations nous nous attendons à une pêche de carpes à la canne en surface et en bordure.
27 pêcheurs sont répartis tout autour de l’étang. Le hasard fera mes compères et moi-même tomberons tous dans un secteur différent (secteur de 5/6 pêcheurs). Après 5h de pêche, la pesée arrive et accuse 94 livres (42 kilos) qui me permettront de gagner mon secteur ! J’ai principalement pêché en surface à la grande canne avec des casters et des vers coupés et en bordure aux pellets durs et au maïs pour finir la manche. Mes amis se seront également bien amusés (Sébastien 60 livres, David 89 livres et Matthieu 35 livres). 1er concours et 1ère enveloppe en Angleterre, yes !
Mercredi 29 Juin : Hawk
Déjà arrivés au milieu de semaine, nous nous dirigeons aujourd’hui sur le plan d’eau appelé « Hawk ». Cet étang est particulier du fait que les pêcheurs s’installent sur l’ile centrale pour pêcher.
La pêche se pratique principalement en surface sur la berge opposée (14m) et en bordure. Nous serons à nouveau confrontés à une météo très capricieuse (fortes rafales de vent et pluie) qui nous empêchera de pêcher proprement la berge opposée ; nous prendrons tout de même quelques poissons en bordure comme cette jolie carpe :
Jeudi 30 Juin : Kingfisher
Avec le retour d’une météo agréable nous pêcherons aujourd’hui « Kingfisher » où nous nous préparons à une pêche de F1 en surface… Cependant nous nous rendons vite compte que la technique du jour n’est pas la plus appropriée. Mis à part David qui enchaine les captures de F1, nous autres devront changer nos fusils d’épaules pour trouver les touches.
Vendredi 1 Juillet : New Junction Canal
Pour finir la semaine, nous décidons de rejoindre un ami et nous déplaçons près de Doncaster sur un canal ressemblant beaucoup à nos chers canaux français pour assister au 2eme Round de la Drennan KO Cup. En effet, mon ami Ian Didcote s’étant qualifié pour ce concours, je ne pouvais pas manquer ça !
Après deux heures de route, nous arrivons sur le canal, 35 mètres de large, 4m de fond avec une pêche principalement composée de gardons, perches et plaquettes !
Jusqu’ici, je pensais maîtriser ce genre de pêches en canal. Sauf que les pêcheurs devront se passer aujourd’hui de la base de nos stratégies françaises:
- le fouillis
- et les vers de vase.
Le challenge s’annonce très intéressant, comment nos amis anglais vont tirer leur épingle du jeu ?!
Après 5h de pêches passées à:
- alterner bordure aux vers coupés,
- grande canne avec agrainage au pinkies,
- pêche à la bombe et gros dendrobaena
- et feeder sur la berge opposée,
Ian Didcote finira avec 7 livres et 13 oz. Ce poids lui permettra de se placer 4eme sur son secteur de 11. Et ainsi de se qualifier pour le 3ème Round !!
Chaque voyage en Angleterre est pour moi une nouvelle et riche expérience. Tant, les techniques de pêche et les rencontres sont différentes. Vivement le prochain voyage !
En France, nous avons la chance de posséder de nombreux plans d’eau et rivières qui abritent naturellement une belle population de carpes. Pêcher la carpe au feeder est tout à fait envisageable dans ces eaux, à condition d’adopter sa technique.
Détecter les carpes sur le coup
Le feeder est une technique de fond qui s’adapte très bien à la recherche des carpes, généralement des petits spécimens de 2 à 6kg. A l’inverse d’un carpodrome,
pour rechercher les carpes au feeder en milieu naturel, il faut commencer par attirer les autres poissons. Ce n’est qu’après avoir construit un coup que l’on pourra adopter une stratégie spécifique. Quand les carpes arrivent, il se passe forcément quelques chose :
- La fréquence des touches des autres poissons diminue voire s’arrête complètement
- On perçoit des tapes sur le scion, ce sont les gros poissons qui se cognent dans le fil
- On a des fausses touches, signe qu’il faut adapter son montage et sa méthode d’eschage (voir plus bas)
Parfois rien de tout cela ne se produit et les carpes sont tout de même bien présentes. Elles rodent autour du coup, repoussées par l’agitation des poissons plus petits rassemblés sur l’amorce. Il faut alors pêcher discrètement en s’écartant de son amorçage.
Il faut ruser pour prendre les carpes au milieu des carassins !
Quel montage pour la carpe au feeder ?
Ni coulissant, ni potence, il faut souvent utiliser un montage feeder fixe ou très légèrement coulissant qui offre un excellent auto-ferrage. On peut aussi s’inspirer des montages feeder rivière – voir ici. Les carpes ont tendance à recracher rapidement l’hameçon avant même que l’on est le temps de ferrer. Avec un montage autoferrant, le piège se referme instantanément. Combiné avec un bas de ligne court la carpe n’a pas le temps de ruser. Cela peut paraître rudimentaire mais c’est très efficace.
Le method feeder peut se révéler payant mais dans des conditions très particulières :
- Eaux peu profondes : 2m maximum
- Poissons très mordeurs et peu craintifs, souvent le signe qu’elles sont présentes en grosse densité
Le method feeder reste une arme intéressante quand on pêche sur un coup qui a été amorcé la veille. Les carpes sont alors en confiance et bien présentes sur le spot.
Belle pêche de carpes au feeder en rivière avec un montage autoferrant.
Le choix du poste
Naturellement les carpes ont un comportement plus craintif et moins grégaire que ses cousines brèmes. Elles aiment les eaux chaudes et se tiennent souvent à proximité des obstacles ou bois noyés qui peuvent leur offrir un refuge. Pêcher à ras des berges boisées est toujours payant et ne rend la pêche que plus excitante.
La berge en face, sauvage, pleine de bois noyés est forcément un bon poste … mais attention aux casses !
Les esches et appâts
Pour pêcher la carpe au feeder, on peut adopter des esches similaires à celles utilisés par les carpistes en batterie.
- Les graines : le cocktail Maïs doux et chènevis est un classique des plus redoutables!
- Les Bouillettes : Seul le diamètre diffère, 10 mm est parfaitement adapté. Il est aussi possible de couper des bouillettes plus grosses pour en diminuer la taille.
- Les Pellets et autre farines à base de farine de poissons s’adressent à des poissons éduqués qui subissent une pression de pêche importante de la part des carpistes.
Bouillettes de 8 à 12 mm pour la carpe au feeder.
Montage au cheveux
Un autre élément qui permet de déjouer la méfiance des carpes est de s’adapter à leur mode d’alimentation. En aspirant l’esche elle ne sentent pas l’hameçon. Le cheveux est tout bonnement indispensable pour prendre des carpes au feeder. Toutes les esches s’y accommodent, bouillettes, maïs et même les vers de terre!
Mais doux esché sur un cheveu : un grand classique pour la carpe au feeder !
Afin de réaliser une pêche fine au feeder, Franck Butavand s’est rendu sur le canal d’Arles . On croit souvent et à tort justement que la pêche à la plombée n’est dédiée qu’aux gros poissons. Au menu du jour, plaquettes, gardons et si un poisson bonus se présente, Franck pourra compter sur son matériel pour en venir à bout.
Contourner le problème « carnassiers »
Comme beaucoup d’autres parcours, le Canal d’Arles contient énormément de silures et de sandres, ce qui peut rendre la pêche assez difficile. Franck contourne le problème en utilisant des amorçoirs le plus léger possible afin de ne pas « taper » trop fort à la surface et que le feeder ne fasse l’effet d’un clonk qui attirerait les silures sur le coup. L’amorce est brune sombre également pour davantage de discrétion. Il pratique une pêche à 30 mètres sur la berge d’en face.
Un canal large d’une trentaine de mètres
Stratégie d’amorçage pour une pêche fine au feeder
Franck décide de lancer 10 cages contenant amorce et une poignée de pinkies et place ensuite un asticot rouge sur son bas de ligne de 80 cm en 10/100 équipé d’un hameçon n°20. Les touches démarrent très vite, quelques gardons et quelques ablettes se font prendre. Afin d’éviter d’être envahi par de trop petits poissons, Franck décide de lancer 2 cages vides pour 1 remplie d’amorce et de pinkies.
Le montage de Franck
C’est ainsi qu’il finit par capturer quatre jolies plaquettes d’environ 500 à 800 gr et les plaquettes de 50 gr semblent avoir envahi le coup. La cage à peine arrivée au fond et son scion en fibre de verre d’1/4 oz tremble à tout va.
Si les silures n’ont pas envahi son coup en raison de sa discrétion à l’amorçage, Franck se rend compte au bout de 2 heures de pêche, qu’ils se sont postés à l’affût dans le milieu du canal et gobent ses prises au passage. Il se retrouvera même aux prises avec l’un d’eux sans que jamais sa « petite » Tectra Picker de 3.30m (petite par la taille, mais grande par les qualités) ne montre le moindre signe de faiblesse. Les lancers suivants, il décide néanmoins de ramener les poissons canne haute, pour éviter de se les faire voler sur le fond.
Au bout de 3 heures de pêche, Franck aura capturé plus de 100 poissons !
Une pêche fine au feeder: variété de taille et de poissons
Matériel utilisé
Feeder utilisé : Garbolino Distance Feeder Small 20 grs et Garbolino Rocket Feeder small 15 grs
Précision Feeder 3000 équipé d’un frein avant – 7 roulements – récupération 5,20/1 ou 0.92m par tour de moulinet, d’un Line clip métallique Rond et d’une bobine supplémentaire grande capacité.
Le matériel utilisé par Franck Butavand
Franck nous précise lui-même son choix « J’aime utiliser pour ce genre de pêche, une canne plutôt souple, mais avec une réserve de puissance suffisante pour pouvoir effectuer des lancers précis. L’autre avantage d’une canne souple pour des pêches de 15 à 30 mètres, est de pouvoir pêcher fin sans risque de casser au ferrage. Mon choix s’est donc logiquement orienté vers une TECTRA CARP PICKER de 2 sections et d’une longueur de 3,30 mètres. Un petit bijou de finesse, équipé de 4 scions (1 en fibre de verre 1/4 oz, 1 en carbone 1/2 oz, 1 en carbone de 3/4 oz et 1 en carbone de 1 oz). »
Le moulinet était garni de tresse de 10/100 et la ligne équipé d’un arraché en 22/100 de 2,50 mètres sur lequel était réalisé le montage.
Le saviez-vous ? C’est en 2007 déjà que deux icônes de Garbolino à l’esprit bouillonnant se sont associés pour donner vie à un outil qui a révolutionné la pêche au feeder : Le moule à method feeder !
Une idée folle ?
Comme nombre d’idées nouvelles, Neil Machin a été mal reçu par ses homologues lorsqu’il a présenté son invention. Mais le fait est qu’aujourd’hui, tout bon feederiste possède un exemplaire de moule dans sa panoplie d’accessoires de pêche à la plombée.
Neil Machin nous démontre l’efficacité du method-feeder.
En effet, le moule permet d’agglomérer en un instant amorce et/ou pellets sur le method feeder et d’emprisonner l’appât au cœur du piège pour qu’il se libère parfaitement et sans aucun risque d’emmêlement ni au lancer, ni en action de pêche.
Darren Cox, qui a soutenu Neil et donné vie à sa trouvaille en la produisant avec Garbolino s’en souvient comme si c’était hier :
« Le moule à method feeder est l’idée de Neil. Et à nous deux nous l’avons amélioré et avons ensuite créé ce qui est devenu le Speed Mould. Tout le monde disait que l’idée de Neil était mauvaise, car les pêcheurs n’en voyaient pas l’utilité. Mais le fait est que nous en avons vendu plus de 50000 exemplaires en 12 mois à peine ! Aujourd’hui, n’importe quel pêcheur en possède un en Angleterre où cette pêche est si populaire. »
Simple, rapide, efficace
Le Speed Mould, moule rapide, porte parfaitement son nom. Voici en images, étape par étape, comment on l’utilise :
1 – Disposez l’esche au fond du moule.
2 – Remplir le moule d’amorce.
3 – Appliquer le method feeder plomb vers le haut et presser fortement
4 – Retourner le moule pour démouler le method feeder.
5 – Au besoins on peut renouveler l’opération pour augmenter la quantité d’amorce sur le method et recouvrir l’esche.
6 – Le moulage est parfait, prêt à être lancer sur le coup !!
Merci Neil pour cette belle invention !
Nous sommes heureux d’accueillir dans notre équipe d’intervenants, Franck Butavand. Vivant dans une région au climat propice pour la pêche, ce sudiste de naissance et arlésien, a le privilège de pouvoir pratiquer sa passion tout au long de l’année. Feeder, grande canne, anglaise, il touche à tout. En avant pour les présentations !
La pêche, une passion
Franck a 28 ans, marié et père d’une petite fille. Il est boulanger de formation et de métier. Pas facile de concilier travail et pêche quand on exerce son métier y compris le weekend, mais Franck a la chance de pouvoir le faire grâce à sa famille et parvient à harmoniser travail, vie de famille et loisir.
La pêche c’est depuis toujours et la compétition est naturellement arrivée dans la vie de ce passionné. Même s’il est modeste, il s’est étoffé un palmarès intéressant que nous l’avons contraint à dévoiler.
Déjà en 2004, Franck faisait parti d’un Team Garbolino où l’on reconnaît des figures emblématiques du Sud
Un palmarès et des projets
Après des débuts prometteurs où il est sacré Champion de promotion jeune 2006, De 2007 à 2009, il interrompt son jeune parcours, pour apprendre son métier de boulanger pâtissier. Puis il rattaque de plus belle :
- Vice champion régional Mixte 2010
- Participation à la 3eme nationale Mixte 2011
- Vice champion régional moulinet 2012
- 14eme lors du Grand National 2012
- 6eme championnat des Comités Départementaux avec le CD 84 en 2012
- Participation à la 3eme nationale moulinet 2013
- Champion 2eme national feeder 2014
- Participation à la 1ere nationale feeder 2014
- Champion régional moulinet 2014
- Participation à la 3eme division nationale moulinet 2015
- Puis participation à la 2eme division nationale moulinet 2015
- Participation à la 2eme national feeder 2015
- Et participation à la 1er national 2015
- Champion régional canne 2015
A cela s’ajoute une cinquantaine de victoires en concours.
Pour 2016, Franck a plein de projets et aussi d’échéances importantes :
- 3eme national Mixte 2016
- 3eme national moulinet 2016
- 2eme national feeder 2016
Le partage avant tout
Même si c’est un gagneur, Franck a à cœur de partager sa conception de la pêche au coup, ses pêches devrions nous dire. Une envie commune qui anime tous nos intervenants, celle des échanges et du partage. Informations, trucs et astuces, journées de pêche, photos, vidéos, retrouvez Franck dans ses aventures sur garbolino.fr et la page Facebook !
Lionel Shaeffer nous propose l’interview de son partenaire de club Sébastien Kiehl, vice-champion du monde de pêche au feeder en Juillet dernier à Terneuzen aux Pays Bas.
Lionel : En quelques mots peux- tu te présenter ?
Sébastien Kiehl, 30 ans. J’ai démarré la pêche de compétition vers l’âge de dix ans, à la canne. Je pratique également la pêche de la carpe à la grande canne, le feeder en compétition depuis 2011. En 2012 j’ai été vice- champion de France de pêche à la plombée. J’ai très vite été attiré par la technique et la diversité de cette pêche qui offre une multitude de possibilités et permet d’aborder la quasi- totalité des canaux, rivières, fleuves et lacs.
Cela a vite été un déclic pour moi, le feeder est pour moi une quatrième dimension de la pêche.
J’ai fait mes premiers pas en équipe nationale en 2013 en participant à un match de sélection à Anzeme dans la Creuse, à ce moment- là ce n’était qu’un rêve, que je touchais du bout des doigts. Puis il y a eu la sélection pour le mondial 2014 en Irlande à Inniscarra et 2015 à Terneuzen au Pays Bas où nous avons décroché une médaille d’argent sachant qu’un demi point nous sépare de l’or.
Comment t’es- tu préparé pour cette épreuve majeure ?
Une telle épreuve se prépare en deux temps. Il est nécessaire de collecter le plus grand nombre d’informations, de les analyser et retenir l’essentiel pour préparer au mieux son départ. Sur site il s’agit d’appliquer, de mettre en place des stratégies de pêche, de les tester, comparer, affiner.
Avec le Team Garbolino Osthouse je suis allé participer au V.D.E. Matrix Feeder Challenge qui se déroulait sur le parcours, un mois avant le mondial. Cette participation nous a permis de “dégrossir” la pêche. Ce sont des conditions bien spécifiques; le canal est immense et très proche de la mer avec un trafic fluvial important, il est soumis aux marées et l’eau y est partiellement saumâtre. La densité de poissons y est faible et les eaux sont claires. Autant de facteurs énonciateurs d’une pêche difficile.
Au cours des entraînements avant le mondial, la pêche s’est durcie encore d’avantage. Prendre une brème en cinq heures était un véritable Challenge. Nous avons encore dû:
- Affiner les montages
- Confirmer les distances de pêche et la technique d’amorçage
- Déterminer le type de farines à utiliser.
Qu’avez- vous décidé comme tactique pour les jours d’épreuves ?
Nous avons opté pour un bac très pauvre avec l’utilisation de terre de somme et terre de rivière avec très peu d’amorce. Des feeders fermés permettaient de faire des bouchons de terre et d’amorce. Nous avons utilisé très peu d’esches, les poissons étant peu nombreux. L’essentiel de notre pêche s’est située entre 40 et 45 mètre en bas de la cassure, avec environ 14 m de fond. Nous utilisions des bas de ligne fins et de petites bouchées.
Quels matériels as- tu utilisés ?
J’ai essentiellement utilisé des cannes de 13″ tectra et G system scion fin 1oz, des cages en plastique fermée. De la tresse de 7/°° sur mes bobines. Les touches étaient bien souvent très délicates il fallait disposer d’un matériel de qualité. Il était essentiel de prendre tous les poissons, la gagne de secteur se situait bien souvent vers 2000 Pts.
Comment ce sont passés les jours de compétitions ?
Il fallait avoir un mental d’acier, persévérer et rester confiant dans la stratégie mise en place, fruit d’un beau travail d’équipe et de préparation en amont, car ces conditions sont la clé du succès. Un coaching de qualité permet de gagner en confiance. A la fin de la première manche nous étions 3ème avec 14 points et à égalité de points avec la Hongrie et l’Angleterre. Le plus dur restait à faire, il fallait confirmer.
Quelles ont été tes premières sensations quand tu as connu votre résultat ?
La joie d’être sur le podium envahi vite les corps et les esprits c’est une belle finalité avec un petit pincement au cœur d’être passé si près de l’or. Cela s’est joué dans les cinq dernières minutes. Mais c’est une belle performance.
Sebastien a eu la chance de partager ce grand moment en famille.
Qu’est ce qui va (peut être) changé dans ta vie de pêcheur. Qu’elles sont tes prochains objectifs ?
J’espère pouvoir poursuivre cette réussite, encore progresser, maintenir ma sélection en équipe pour la Serbie en 2015 et confirmer notre progression pour espérer chercher un nouveau titre l’année prochaine.
Avec Sébastien un grand moment de fierté.
Photos : Vincent Hurtes
Pêche au feeder en etang
La pêche au feeder en étang se caractérise par une grande diversité de poissons et généralement par une faible profondeur. Pour commencer à pêcher au feeder en étang quand on ne connaît pas les lieux, il faut procéder à tâtons avec une pêche fine et sensible. Une façon d’être à l’écoute de son coup et ressentir tout ce qui s’y passe.
En étang on se tourne vers les feeder les moins volumineux
Pêche au feeder en étang et discrétion
La pêche au feeder en étang est celle qui pose le plus de problèmes de discrétion. En effet, l’étang “type” n’est pas profond. Ainsi l’impact à la surface d’un gros feeder chargé d’amorce est ici bien perceptible par les poissons. Les plus méfiants d’entre eux, souvent les plus gros, vont alors fuir le coup pour se mettre à l’abri.
Dans un premier temps, on va chercher à amener une bonne dose d’amorce sur le coup avec une cage plus grosse. Après, il faut faire le choix, généralement payant, de la discrétion en utilisant des feeders petits à moyens, très peu lestés. On utilise des poids de moins de 30 gr, les plus lourds étant réservé aux distances les plus lointaines.
Avec des feeders de cette taille, il faut mettre du rythme dans la pêche pour créer une dynamique. C’est la condition pour conserver suffisamment d’amorce sur le coup. La discrétion et un bon rythme de rappel sont souvent payant pour créer l’activité sur le coup.
Quelques asticots et un peu d’amorce à chaque rappel
Pêcher fin !
La pêche au feeder en étang est également la technique qui demande le plus de finesse et de sensibilité pour bien déceler les touches les plus discrètes. C’est le lieu idéal pour pratiquer une pêche fine. Elle se caractérise par l’usage d’une canne courte (voir plus bas) d’un moulinet de taille 3000 garnit de nylon en 20/00 (ou plus fin avec une tête de ligne de ce diamètre) et d’un scion de ¼ à 0,5 OZ en fibre de verre.
Voici une combinaison qui doit vous permettre de bien lire tout ce qui se passe sur votre coup, et surtout de prendre un maximum de plaisir en action de pêche. Dans le prolongement, le montage doit être des plus sensibles. On recommande généralement l’usage d’une potence comme sur le montage feeder pater noster.
Moulinet taille 3000 pour pêcher au feeder en étang
Quelle canne pour pêcher au feeder en étang ?
L’étang est aussi par définition, un plan d’eau de petite taille et la pêche se déroule dans la plupart des cas à courte distance. Les cannes feeder courtes de type Winkle Picker sont très adaptées au type de pêche décrit : courte distance et feeders légers. 10’ soit 3m est la bonne longueur pour pratiquer une pêche fine et prendre un maximum de plaisir avec les poissons.
Scions sensibles indispensables pour les pêches fines au feeder.
Dans la gamme Garbolino on retrouve des cannes feeder 10’ pour la pêche en étang :
- G-System Picker 10’ qui a une action souple, combinée à sa légèreté en fait un must de maniabilité.
- La Essential Picker, la plus puissante qui permet même de s’attaquer à des gros poissons au Method feeder.
- La parabolique G-Maxx 10’ light un petit bijoux d’équilibre et de légèreté, elle se fait oublier une fois en main, avec cet outil haut de gamme ou de compétition, le plaisir de pêche est incomparable.
Garbolino G-Max Light Bomb 10′
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