Les impressions de Paul-Louis Lafont sur la Slimax Diamant
Avec tout l’enthousiasme qui le caractérise, il nous livre ses impressions sur la Slimax Diamant qui l’accompagnera sur les plus grandes épreuves nationales et internationales.
Pour ceux qui connaissent Paul-Louis Lafont, ils n’ignorent pas que c’est un amoureux du beau et bon matériel. Pêcheur international et membre de l’équipe de France, il est extrêmement exigeant quant aux performances de son équipement. Méticuleux au possible, il se focalise sur les moindres détails. Même si nous n’avons annoncé son arrivée dans les troupes Bleues que ces jours-ci, cela fait quelques temps déjà qu’il a pu apprécier l’ensemble de nos nouvelles gammes et en particulier l’entrée de Garbolino dans une nouvelle ère de conception de grandes cannes.
Enfin la voilà !
«Au sujet de la Slimax Diamant, je dirais enfin la voilà ! Il était vraiment temps d’innover un peu en matière de canne. J’entends par là, que nous disposons enfin d’une canne de faible diamètre et qui se tient bien, et ce, dans toutes les conditions et pas seulement sur un salon ou une démonstration ! Cela nous permet d’augmenter significativement notre confort de pêche et notre tenue de ligne.
Slimax: la plus belle canne du marché !
Garbolino a réussi à mettre au point certainement l’une des plus belles cannes, si ce n’est la plus belle du marché. Malgré sa finesse et c’est là que Garbolino a vraiment fait très fort. La Slimax est extrêmement rigide, solide et parfaitement équilibrée. Une seule impression: elle m’a donné l’impression de pêcher à 11,50m alors que j’étais bien à 13m !
Le revêtement de la canne est également très réussi. La sensation au toucher et à la glisse est indescriptible. Mais on ressent bien, que sur des pêches rapides, ce sera un atout.
Pour finir, un autre élément m’a tapé dans l’œil, il s’agit de la mini rallonge qui va porter la Slimax à 13 mètres après recoupe des scions. Il s’agit d’une véritable extension,. Réalisée non pas dans un matériau bas de gamme et renforcée qui gâche l’action de la canne, mais dans un carbone haut module. Cela fait de la Slimax un poids plume dans sa catégorie et ne change en rien ses performances !
L’ambiance des « corpos » n’a rien à voir avec les compétitions habituelles. Bonne humeur, convivialité règnent et la fraternité est vraiment palpable au bord de l’eau. Côté pêche, le niveau élevé des participants venu des quatre coins de la France en fait une épreuve de haute volée. Chacun a bataillé ferme pour atteindre ce niveau et espère conserver sa place, si ce n’est remporter le titre tant convoité de Champion de France détenu depuis deux années par Diego DA SILVA.
Un parcours adapté
Pour accueillir cette épreuve, la charte de sélection est on ne peut plus simple : Le parcours doit être accessible (en voiture pour le confort des pêcheurs qui guerroient 3 manches de 3 heures sur le même weekend), offrir toutes les commodités d’hébergement à proximité et poissonneux évidemment. J’ai moi-même proposé ce lieu à Daniel Depalle et Ollivier Affilé. Le canal du Rhône au Rhin à Montreux-Vieux est pour moi sans aucun doute le plus beaux parcours alsacien et justement il répond à tous ces critères.
Olivier Wimmer et Florian Muller deux des régionaux de l’étape
Météo capricieuse
Il y a encore très peu, les poissons-chats peuplaient abondamment le canal. Il était possible d’en réussir des pêches exclusives, mais il fallait aussi et surtout compter avec les brèmes et surtout les fameuses plaquettes (poissons de 80 à 400 grammes). Les deux derniers concours organisés par des clubs locaux faisaient figure d’amuse-bouche pour les observateurs. Ils confirmaient la quasi-totale absence de chats et l’importante présence de brèmes, ce qui laissait augurer un magnifique championnat.
Malgré les caprices de la météo qui firent chuter les températures de plus de 20 degrés de la veille au jour du championnat, les pêcheurs n’ont pas manqué de touches. Gardonneaux, petites brèmes ont constitué la majorité des prises, mais aussi de nombreux carpeaux et même belles carpes qui sont venus jouer les trouble-fête !
Il valait mieux être bien couvert pour ce championnat
Stratégie de pêche
Le canal a été séparé en 3 secteurs distants afin de répartir les 36 compétiteurs. Malgré des berges érodées et irrégulières, le canal est néanmoins rectiligne. Mais en apparence seulement.
En effet, d’amont en aval, la densité de poissons est différente en raison de profondeurs variables. Les grandes cannes limitées à 11,50 mètres, les pêcheurs avaient donc l’option d’une pêche de bordure de petits poissons, mi-distance (entre 7 et 8 mètres) et la grande canne pour arriver à trouver les brèmes.
Il fallait être extrêmement prudent dans la manière d’amorcer et aussi dans la composition du mélange afin d’éviter de véritables nuées de gardonneaux et rotengles par endroits qui ne faisaient pas de quartier aux malheureux vers de vase des pêcheurs littéralement envahis.
Le choix des montages était très important. En effet, trop léger et il n’était pas possible que le vers de vase arrive intacte sur le fond et trop lourd, les plaquettes étaient trop méfiantes. Des flotteurs allongés (Garbolino DS9 ) d’un poids compris entre 0.4 et 1gr étaient idéaux car se mettent rapidement en place et indiquent même les touches les plus subtiles. L’amorce enrichie en fouillis de vers de vase devait contenir une bonne proportion de terre pour être alourdie et ne surtout pas trop travailler au risque d’attirer le menu fretin.
Sur ces fonds irréguliers, la précision de l’amorçage était capitale et l’utilisation de la coupelle incontournable !
L’avis de Jérôme MIO : Un champion incontesté et incontestable !
Diego remporte ce championnat de fort belle manière en tirant son épingle du jeu lors de la seconde manche sur un poste réputé difficile. Il faut souligner que c’est la troisième fois consécutive qu’il remporte cette épreuve. Un exploit !
A noter que la famille Garbolino ne présentait pas moins de 10 pêcheurs lors de ce championnat :
Photo de groupe prise le vendredi
Diego DA SILVA
Jonathan Marx
Christophe GAUTHIER
Guy BAUDUIN
Willy BEAUVENTRE
Pierrick PASQUIER
Florian MULLER
Christophe VOIRIN
Henri HANQUET
Olivier WIMMER
Ils se sont entraînés ensemble parfaitement dans l’esprit corpo.
Le breton Pierrick Pasquier écoutant les conseils du Nordiste Guy Bauduin
Tous se maintiennent au plus haut niveau, hormis Henri malheureusement, mais nous lui souhaitons une nouvelle fois une très bonne retraite et sommes certains que nous reverrons très rapidement son sourire et sa gentillesse légendaire au bord de l’eau avec les corpos !
L’interview du Vice-Champion de France : Jonathan Marx
Jonathan Marx au tirage au sort du samedi
Je suis particulièrement fier de mon camarade de club qui accomplit une belle saison. Ainsi il poursuit surtout une énorme progression démarrée il y a plusieurs années. Après avoir déjà fini sur le podium de la 2ème division nationale à Brebotte (90) en juin, il a tenu la pige à notre triple champion de France Diego lors de la dernière manche de cette 1ère division de fort belle manière, retour sur son championnat :
« Le tirage au sort avait une importance capitale, mais encore fallait-il bien exploiter ses postes.
Lors de la première manche, j’étais placé au N° 4 du secteur amont. J’ai capturé une soixantaine de petites brèmes à 10 mètres du bord et un poisson bonus, une brème d’1 kg. Avec 3380 points je me classe second de mon secteur. Le 1er du secteur était hors de portée à plus de 5kg.
Une aile à la deuxième manche
Pour la seconde manche, j’ai hérité du n° 12, soit une extrémité, mais sur le secteur du milieu. Je réussis une jolie pêche de gardons et de plaquettes avec en prime 6 petits carpeaux de 100 gr pour un total de 2920gr. Cette manche fut le tournant de mon championnat, mais je ne le saurais qu’à l’issue.
En effet, au bout de 2 heures de pêche, j’ai choisi d’escher un grain de maïs sur ma ligne la plus lourde avec de la traîne et j’ai calé au fond. Au bout de 2 minutes à peine, le flotteur a plongé rapidement et me suis retrouvé aux prises avec un très gros poisson. L’élastique était au bord de la rupture, mais grâce à des manœuvres prudentes, j’ai réussi à ramener le poisson vers le bord, une carpe que j’estime à près de 4 kg. Hélas au moment de la mettre à l’épuisette, elle se décrocha.
A la pesée finale, je perds une place pour 120gr seulement. Avec le temps perdu, j’aurai pu faire au moins une ou deux plaquettes ce qui m’aurait permis de gagner 1 point précieux.
Une place a priori pas favorable pour la troisième manche
Le poste dont j’ai hérité pour la dernière manche n’avait pas très bonne réputation. Lors des 2 autres manches, mes prédécesseurs avaient choisi de s’installer tout à droite du box derrière un herbier. Ils ont fini 9 et 8ème sur 12. Sur les conseils de mon ami Cédric Soilen, nous avons décidé de m’installer tout à gauche de mon poste. Pour faire front à une sortie d’eau (résurgence de l’étang voisin) où nous avions remarqué une forte présence de gardons.
Diego, qui était mon voisin direct de gauche avait pris la même option. A ce stade de la compétition, la pression et le stress étaient intenses; car tous deux nous jouions une place sur le podium. Au final, je suis parvenu à rester concentré sur ma pêche. Et j’ai pris à une bonne cadence, des gardonneaux et quelques perchettes grâce à une pêche au rappel à la terre exclusivement. Ces 170 prises environ me permettent de totaliser un poids de 4260gr. Diego quant à lui finit avec 3600gr de plaquettes et gardons.
Les calculs sont vite faits. Nous finissons à égalité avec 8 points au total sur les 3 manches avec Diego, mais il a un poids cumulé supérieur à 600 gr du mien. A lui la médaille d’or !
Jonathan Marx à la remise des prix
Même si la seconde manche me laisse un petit goût amer. Je suis très satisfait de ma seconde place au général.
Je suis également très fier de notre résultat d’équipe. En effetmes deux camarades de club, Florian Muller qui se classe 17ème et Olivier Wimmer qui finit 21ème, se maintiennent tous les deux aussi en 1ère division. C’est une victoire pour nous et fêtée entre copains ! »
Les très gros amorçages de départ qui constituaient 90% de la stratégie de pêche et où il était impossible de se retourner ont vécu. Très souvent, la clé de la réussite dans l’adresse et la précision dans le lancer des boules.
Confection des boules de départ par un compétiteur Croate
Amorcer à la coupelle permet certes de prendre de très grosses carpes, mais c’est une technique dynamique à part entière qui permet de pêcher les gardons, les brèmes ou autres barbeaux, aussi bien en canal, étang ou en rivière.
Pourquoi amorcer à la coupelle ?
Même un champion du monde pétanque ne peut concentrer toutes ces boules en un point précis comme le permet l’amorçage à la coupelle.
Tous les plans d’eau ne supportent pas une tel amorçage de départ
L’amorçage à la coupelle de pêche au coup permet à discrétion du pêcheur de pouvoir :
Amorcer sans bruit en déposant délicatement les boules d’amorce à la surface de l’eau.
Faire du bruit pour attirer les poissons en les faisant tomber avec de la hauteur.
Jouer sur la vitesse du travail de l’amorce ou de la terre de manière active, tandis qu’en lançant les boules, l’impact sur l’eau fait « éclater » les particules à l’extérieur des boules et le noyau de la boule travaille quant à lui différemment.
Eviter des disperser des particules et surtout des esches dans toute la couche d’eau.
L’objectif est donc d’avoir une grande précision de la zone d’amorçage en longueur ou par rapport à l’axe mais aussi au niveau de la hauteur d’eau.
Pour vous démontrer à quel point un amorçage à la coupelle peut- être synonyme de gros poissons, nous vous proposons de revoir une vidéo que nous avions tournée à l’automne 2014.
Amorcer à la coupelle au début d’une partie de pêche, est la solution dans de nombreux cas :
Peu de poissons à prendre ce qui nécessite de concentrer l’amorçage.
Les esches sont déposées à la coupelle pour une meilleure efficacité.
Les poissons sont craintifs, donc il convient de dresser une table mais en faisant le moins de bruit possible.
Un mix de boules d’amorces jetées à la main et des boules de terre riches en fouillis à déposer à la coupelle
Rappel
En cours de pêche, recourir à la coupelle est souvent la solution pour :
Ne pas disperser les poissons.
Apporter la juste quantité d’esches et d’amorces au bon endroit.
Que dépose- t- on avec la coupelle ?
De l’amorce
Une coupelle d’amorce non serrée pour prendre de grosses carpes dans une Fisherie anglaise
De la terre avec des Esches
Boule de terre remplie de fouillis de vers de vase
Pour déposer de la terre avec des esches sans qu’elle n’éclate et pour que les esches aillent sur le fond, la coupelle est obligatoire. C’est le vrai moyen pour ne pas disperser les poissons dans toute la couche d’eau.
Des Esches Pures, des Graines ou des Pellets
Remplissage d’une coupelle double avec du Maïs même en début de saison
Maïs, Blé peuvent aussi se déverser à la coupelle pour faire un tapis sur le fond
Quelques coupelles comme celle- ci et un beau tapis de graines sera constitué
Elles sont utilisées pour la pêche en Carpodrome, pour faire descendre des esches en même temps que la ligne. Elles permettent surtout de pouvoir pêcher pendant que l’on amorce.
Il est possible avec la coupelle double d’avoir une double stratégie en apportant des esches ou graines pures, et de l’amorce ou terre sans esches qui va permettre aux esches de descendre dans un halo attractif.
Tous ces conseils devraient vous permettre de pouvoir pêcher plus précisément, essayer de sélectionner la taille de vos prises et nous l’espérons avoir un meilleur rendement. Nous développerons dans un prochain article la gestion de l’amorçage à la coupelle en termes de rythme et quantités données.
Prendre de tels gardons en hiver en canal ne peut se faire sans une stratégie d’amorçage adaptée et l’usage de la coupelle
Belle bourriche de gros gardons
Un poisson trophée pour la pêche au coup pris sur un amorçage à la coupelle à base de graines
La pêche de la brème en étang: pêche exclusive de fond? On pense souvent que les brèmes ne se nourrissent que sur le fond, c’est une grossière erreur.
Démonstration avec un maître en la matière, Darren Cox.
Darren Cox nous présentant un magnifique poisson leurré sous la surface
Pêche de brème en étang: la solution contre-nature de Darren
Lorsque les températures sont élevées ou simplement que les brèmes sont dominantes dans un plan d’eau, il est possible de générer une importante compétition alimentaire. C’est l’occasion de réaliser de très grosses bourriches.
Lorsqu’on pêche sur le fond comme nous avons coutume de le faire, en déposant une bonne quantité d’amorce, les brèmes ont tendance à se focaliser sur les farines qu’elles n’ont aucun mal à saisir, plutôt que sur l’esche qu’on présente à l’hameçon. Le danger est que ces satanés poissons finissent par se rouler dans l’amorce et pour le pêcheur d’enchaîner les fausses touches et aussi… les harponnages accidentels.
Darren a une solution pour remédier à ce phénomène. Il va contraindre les brèmes à venir se nourrir en surface. Elles vont donc être obligées d’observer un va et vient de leur zone de confort (les couches inférieures) vers la surface pour être les premières à se saisir de ce que Darren leur propose.
Pellets plutôt qu’amorce : Une pêche hyper active
Pour se faire, Darren va se passer d’amorce et utiliser plutôt des granulés. Ils remplissent le rôle d’amorce et d’esche à la fois, sont suffisamment riches pour maintenir les poissons sur place durant des heures et sont extrêmement simples à préparer.
On submerge les pellets d’eau pendant quelques minutes puis essorés. Ils sont ainsi légèrement plus tendres et surtout dégagent un “lait” en descendant dans la couche d’eau.
A l’hameçon Darren place un gros pellet pour contraster dans la masse des granulés qu’il propulse à un rythme effréné
Point d’amorçage lourd de départ. Bien installé sur son siège, la fronde ne quitte pas la main de Darren qui pratique un agrainage intensif à l’aplomb de sa canne et toujours dans le rayon de son flotteur. La règle du « peu, mais souvent » prime. Une dizaine de granulés doivent percer la surface à chaque fois. Il est très important que le flotteur gravite toujours dans le même champ que les pellets. La précision du geste est donc très importante.
Peu mais souvent est à la règle
Canne tenue à une main et précision du geste sont la clé du scucès.
Pour déterminer la profondeur de pêche, il n’y a pas de règle précise. C’est la qualité des touches qui va dicter la position du flotteur sur la ligne. Il ne faut pas hésiter à varier jusqu’à tant que les touches soient franches et directes.
Jusqu’au coucher du soleil, il est possible de prendre des poissons sous la surface
Présenter chacun des membres de la grande Famille Garbolino nous tient à cœur. C’est au tour de Geoffrey Duquesne : champion membre de l’équipe nationale de Belgique pêche au coup.
Cette fois c’est le tour de Geoffrey Duquesne, pêcheur international de l’équipe Belge, tout juste auréolé du titre d’Hameçon d’Or 2014, qui récompense une saison de pêche exemplaire !
Geoffrey Duquesne avec le Trophée de l’Hameçon d’Or 2014 décerné au meilleur pêcheur de compétition Belge de l’année 2014
Geoffrey est âgé de 36 ans, marié et père d’une fille de 10 ans, il exerce la profession d’agronome dans un centre d’expérimentation (CARAH ATH).
Comme beaucoup, il a découvert la pêche avec un parent, son grand père en l’occurrence qui l’emmenait au bord de l’eau 4 à 5 fois par an. A l’époque, il était si jeune que par prudence son grand-père l’ammarait pour ne pas qu’il tombe à l’eau.
D’adolescent à jeune adulte, il met de la pêche de côté pour se consacrer au football. Ce n’est qu’en 2001 qu’il démarre la pêche de compétition.
Moins de 15 ans plus tard, son palmarès est exceptionnel et cette année il prendra part aux trois plus grandes épreuves internationales :
Championnat du Monde des clubs en Slovaquie
Mais aussi le Championnat du Monde des Nations (Slovénie)
Et le Championnat d’Europe des Nations (Bielorussie)
Palmarès et victoires les plus importantes
4 fois champion de Belgique interclubs (2008, 2012,2013 et 2014)
3 participations au championnat du Monde des clubs : Slovaquie(2009), Italie(2013), Slovénie(2014)
Geoffrey Duquesne avec le maillot du Team DGBF lors du Championnat du Monde des Clubs 2013 en Italie
2 participations au championnat du Monde des Nations : Pologne (2013), Croatie (2014)
1 participation au championnat d’Europe des Nations : Pommeroeul (2014)
Geoffrey Duquesne lors du Championnat d’Europe 2014
8 participations au championnat de Belgique individuel (1x 3ème, 1×4ème, 1×5ème)
Coupe de la Communauté Française : 2ème en 2013, 5ème en 2014
2ème des internationaux A en 2013
Vainqueur par équipe au challenge Sensas Belgique en 2010
Victoire à l’individuelle et par équipe lors de la rencontre Belgique-Hollande en 2010
2ème du championnat de Belgique interclubs en 2009
2ème du challenge Van Den Eynde en 2008
1er du challenge d’hiver « Dumoulin » en 2006
2ème par équipe à la finale du challenge Sensas en 2009 (Strasbourg)
1er du challenge Van Den Eynde en 2005
1er du challenge « jeunes pêcheurs frontalier de Blaton » en 2002
3 années dans les internationaux B et 4 années dans les A (2011, 2012, 2013,2014)
Nominé 4 fois pour l’hameçon d’or : 2007, 2010,2013 et 2014 (3×3ème) et 1er en 2014
Geoffrey Duquesne spécialiste incontesté de la pêche à la grande canne lors d’un entraînement de perfectionnement à l’anglaise
avec quelques jolis poissons
Nous tenons à le féliciter pour les excellents résultats obtenus lors de la saison écoulée et une bonne préparation pour les échéances à venir avec son club le Team DGBF et l’équipe nationale belge de pêche au coup.
En bonus, notre champion nous explique son montage de ligne pour la pêche de la brème.
La pêche de la carpe au coup à la grande canne est une belle pêche de reprise. Alors que pendant des mois, nous avons eu des difficultés à capturer des gros poissons. Début mars, les premières journées douces et ensoleillées arrivent.
Elles sont accompagnées du réveil progressif des beaux poissons, carpes, tanches, brèmes…
Les premières journées ensoleillées de Mars sont l’occasion de prendre vos premiers gros poissons
Notre approche de la pêche de la carpe au coup va donc s’en trouver radicalement changée, les techniques et tactiques vont progressivement évoluer d’une pêche hivernale très difficile vers des pêches estivales euphoriques.
L’observation du plan d’eau par temps calme permet de déceler certaines zones avec une activité plus importante (sauts, fouilles…). Elles correspondent assez souvent aux endroits les plus ensoleillés, les moins profonds.
Les eaux devenant de plus en plus turbides en conséquence du développement exponentiel des micro-organismes et de l’activité des poissons fouilleurs, l’action de pêche s’en trouve facilitée, nous ne sommes plus obligés de pêcher très loin. Mars, est aussi le premier mois des pêches de bordure.
L’équipement pour la pêche de la carpe au coup à la grande canne en mars et avril :
Les cannes au coup classiques restent parfaitement adaptées en ce début de printemps, même si des cannes spécifiques mais rigides telles que la Garbolino G Max Saphir ou la Garbolino Power Fighter Carp vous permettront de pêcher en toute sécurité.
Une parfaite installation clé d’une partie de pêche confortable et réussie
On utilisera les élastiques creux de petits et moyens diamètres qui seront parfaitement adaptés à cette saison (de 1.8 à 2.3mm en élastique creux Garbolino Bazoocarp )
Nylon Garboline entre 0.14mm et 0.18mm pour les corps de ligne et entre 0.12 et 0.16mm pour les bas de ligne.
Hameçon légers de 14 à 20 (Gamakatsu Pellet GP102, Tubertini 801, 808, Kamasan 901, 901F1…)
Il se doit d’être léger en ce début de saison, et va progressivement devenir plus généreux. On va bien sûr continuer à utiliser les coupelles de scion, mais on va avoir de plus en plus recours à la fronde et à la grosse coupelle d’amorçage. On va continuer à utiliser des asticots, des pellets pauvres de petites tailles, entre 2 et 6mm (Bait Tech carp feed pellets…), de l’amorce (Spécial G, Mojo, Karma de chez Bait-Tech), des vers coupés, du maïs doux…
Esches :
Pellets expansés de 4 à 6mm…
Asticots, terreaux, pain, maïs doux…
La pêche…
On peut commencer par amorcer avec un fond de coupelle comportant une centaine de pellets de 2mm humidifiés, une dizaine de 4mm également humidifiés, 5-6 grains de maïs et une dizaine d’asticots. C’est peu… mais largement suffisant pour attirer les premiers poissons. On adaptera ensuite la quantité en fonction de l’activité des poissons. On utilisera aussi au besoin la fronde pour rameuter au bruit quelques poissons.
En cas de faible activité des carpes en ce début de printemps, une pêche statique peut être encore très efficace, mais la pêche de la carpe au coup devient de plus en plus active au cours de cette saison.
La première carpe de la saison pour Cédric à la sortie de l’hiver
Un lent combat sur fil fin mené de main de maître
L’Elastic Control sur le nouveau kit Garbolino IPXKV
La mise à l’épuisette Garbolino Carp Fighter Pro d’une superbe carpe
Au premiers beaux jours, prenez la direction de votre carpodrome le plus proche et faites-vous plaisir avec les premières grosses bourriches de la saison !!!
Comme Cédric Soilen vivez de belles émotions avec la pêche de la carpe au printemps
Après la pêche du gardon à la grande canne traitée par Michaël Piquard, j’ai profité des premières belles journées pour taquiner les brèmes qui, elles aussi, sortent petit à petit de leur léthargie hivernale. Une belle pêche de brème au printemps. Les règles et conseils de base.
Une approche prudente pour la pêche de la brème au printemps
En raison de l’absence de navigation durant la période hivernale, les canaux ne subissent que très peu de mouvements d’eau et donc dans certaines régions ayant subi le froid et des températures glaciales, la surface était encore il y a peu recouverte de glace.
Malgré les premiers rayons de soleil revigorant, l’eau est encore très froide, les poissons commencent à peine à se mouvoir et naviguent encore en bans serrés. Je suis très impatient de retrouver le bord de l’eau, mais pas de précipitation, la pêche de la brème à la grande canne en cette saison demande beaucoup de rigueur et de préparation.
Dans l’ensemble de mes choix, j’essaye de coordonner chacun des éléments afin de réaliser la combinaison la plus logique possible. Au sortir de la période froide, j’adopte toujours une approche prudente.
Une amorce pauvre et sombre
Un amorçage parcimonieux réalisé uniquement à la coupelleL’utilisation d’esches facilement assimilables (Vers de vase)
De magnifiques Vers de Vase récoltés à la fin de l’hiver et avant l’envol
Des montages fins et légers, tant dans le choix du poids du flotteur que dans celui de l’hameçon et de l’élastique intérieur.
L’amorce
Avant de m’installer, je prépare mon amorce. Je connais très bien ce coin du canal et il est fortement peuplé en espèces indésirables, perches franches et goujonnées de petite taille. Elles se ruent sur les amorces claires et nuageantes.
Je confectionne donc un mélange d’amorce composé d’une base classique pour l’étang (1 kg d’amorce à fines particules et riche en dispersants) à laquelle j’ajoute une cuillère à café d’un colorant noir (Noir de Vigne) et aussi 1 kg d’une Terre fine et peu collante (Type Terre de Somme).
J’obtiens ainsi 5 litres d’amorce sombre particulièrement adaptée à la clarté de l’eau en ce début de Printemps, très pauvre grâce à la terre totalement neutre, mais qui produira un effet mécanique notable (rejet des particules vers la surface) dès qu’elle touchera le fond et ce, pendant de longues heures.
Cette quantité peut paraitre extrêmement faible s’adressant à des brèmes, mais leur appétit est encore faible et il faut les faire s’intéresser en priorité aux esches qu’on leur présente à l’hameçon.
Lorsqu’il s’agit de pêche de beaux poissons, beaucoup font l’erreur de jeter trop d’amorce. Il arrive alors souvent que les poissons se désintéressent totalement de l’appât qu’on leur présente pour ne se gaver que de l’amorce qu’ils se contentent de filtrer.
Je n’y rajoute qu’1/8 de fouillis de vers de vase. Congelé et issu d’une partie de pêche antérieure, il va rester immobile sur le fond et le menu fretin s’en désintéresse.
A l’hameçon par contre, je m’efforce de placer un rutilant vers de vase qui va se détacher de la masse inerte.
Eschage délicat d’un vers de vase pour pêche fine
C’est le genre de combinaison à laquelle les brèmes résistent difficilement.
L’équipement matériel pour la pêche de la brème à la grande canne
Lorsque les eaux sont encore froides, les poissons ont pour habitude de mordre du bout des lèvres seulement. Il convient donc d’employer un flotteur capable de détecter les touches les plus délicates.
Celui que j’emploie aujourd’hui porte 0.40gr (Flotteur Garbolino DS15). Je privilégie une forme crayon à mi-chemin entre un modèle allongé et trapu, donc stable et sensible à la fois. Ce flotteur doit néanmoins rester visible dans toutes les conditions (vent, soleil).
Une antenne en fibre de verre ou en plastique fin s’impose donc d’elle-même car cette matière répond aux critères de visibilité et sensibilité. L’emploi d’esches délicates exige lui aussi un équipement adapté.
Un hameçon léger, de petite taille et fin de fer est de rigueur. Il conserve le vers bien remuant et va être happé par les brèmes qui s’en méfient beaucoup moins. Par contre, cette espèce possède une gueule fragile et pour atténuer les décrochages, le recours à un petit hameçon doit être associé à l’emploi d’un élastique intérieur très souple.
Pour obtenir la combinaison gagnante, je loge un élastique de diamètre 0.6mm (Garbolino Latex Coloré) sur les deux premiers éléments de ma canne soit sur près de 3 mètres de longueur. Le caoutchouc s’expulse alors à la moindre sollicitation.
En scène pour une belle pêche de brème en ce début de printemps
Je démarre enfin et dépose une huitaine de boulettes d’amorce au départ à l’aide de la coupelle.
Comme je l’imaginais, et après avoir jeté un œil aux pêcheurs aux alentours, la pêche démarre timidement par quelques petits poissons. Mais le soleil est haut et chaud dans le ciel, je suis confiant. Au bout d’une demi-heure, l’activité des petits sujets s’interrompt brusquement alors que mon amorce « pétille » énormément.
Précision, concentration et tenue de ligne sont les gages d’une partie de pêche réussie
Presqu’instantanément je mets ma première « plaquette » (petite brème) à l’épuisette.
Première plaquette mise à l’épuisette en cette journée printanière
C’est encourageant. Les touches sont extrêmement subtiles et se traduisent par un enfoncement très lent du flotteur, un léger déplacement latéral ou un relevé symptomatique de la façon de s’alimenter de la brème.
En effet la brème se déplace sur le fond pour happer l’esche, mais relève le bec pour l’avaler. Et là la longue antenne de mon flotteur, équilibrée à mi-hauteur, remplit parfaitement mon rôle.
En raison de la petite taille de mon hameçon, je dois déboîter très précautionneusement, d’où l’importance de l’installation et du positionnement de mon rouleau à déboiter.
Une parfaite installation de votre poste et positionnement de votre rouleau à déboîter vous permettra de mener sans fatigue les poissons les plus délicats à l’épuisette
Dans ces instants, c’est l’élastique intérieur qui fait tout le travail. Il s’expulse de plusieurs mètres et même si je mets parfois plusieurs minutes à combattre même des prises modestes, chacune finit dans la bourriche, c’est bien là l’essentiel n’est ce pas ?
Une belle pêche de brèmes et plaquettes en ce début de printemps
Nous sommes particulièrement heureux et fier d’accueillir chez Garbolino Jo Adriolo comme agent pour la Hollande.
Garbolino c’est une marque française, mais c’est aussi une grande famille européenne. Le nouveau venu, Jo Adriolo sera l’homme Garbolino en Hollande.
Angleterre, Belgique, Luxembourg, Croatie entre autres, de nombreux pays possèdent leurs interlocuteurs privilégiés pour la marque « bleu-blanc-rouge ».
Jo partagera ses précieux conseils, son expérience internationale et ses aventures au travers d’une page dédiée sur FaceBook « Garbolino.nl » que nous ne manquerons pas de relayer sur la page France ainsi que le site internet.
Les barbeaux pris lors de la deuxième manche du Championnat du Monde en Croatie 2014
Jo Adriolo vainqueur de secteur avec sa magnifique bourriche de brèmes lors du Championnat du Monde 2011 à Ostellato en Italie.
Sur les 5 dernières années, Jo est considéré comme le N°1 des pêcheurs internationaux.
Voici son palmarès qui en dit long sur son parcours ! Qu’un tel pêcheur au sommet de sa carrière internationale nous remplit de fierté et nous encourage à poursuivre notre développement à l’international.
13 participations au Championnat du Monde
11 participations au Championnat d’Europe
Champion du Monde 2014 par équipes
L’équipe de Hollande et Jo Adriolo porteur du trophée du Championnat du Monde (Croatie 2014 crédit photo Nicolas Béroud)
Médaille de bronze au championnat d’Europe et du Monde
2 fois Champion National
Une place de Vainqueur, une place de second et une de troisière au plus grand Trophée Annuel National qui se déroule sur l’ensemble de l’année en Hollande.
Vainqueur du Match Belgique / Hollande
Nombreuses victoires en concours nationaux et internationaux
Although Garbolino a French Brand is, it is also a big european family.
England, Belgium, Luxembourg, Croatia among others, a lot of countries own their favorite interlocutors for the “blue-white-red” brand.
Today, we are particularly happy and proud to welcome a new member in this big and beautiful family with the person of the big Dutch champion, Jo Adriolo.
Jo will share his invaluable advice and his international experience and adventures through a page dedicated on Facebook ” Garbolino.nl ” which we shall not miss to relieve on the page France as well as the web site.
In the meantime, here is Jo’s main prizes which says a lot about his route !
13 participations to WC and 11 times the European championships.
World champion 2014: 1x
3e world championships: 1 x
3e European championships: 1 x
2 x Dutch champion
1 x winner Dutch top competition ( this is the biggest competition in Holland, and it’s a competition over all the year )
2 x 2e place Dutch top competition
1 x 3e place Dutch top competition
1 x individual winner Belgium/Holland.
And a lot of national and international match wins over the years.
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