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pêche à la truite

Pêche à la truite, découvrez les nouveautés pour 2023

Nouveautés 2023 pour la pêche à la truite

Nouvelle saison, nouveaux produits ! Comme chaque année, la marque est heureuse de vous présenter une sélection d’articles pensés pour les pêcheurs grâce aux retours de nos détaillants, ambassadeurs et pêcheurs fidèles de la marque. Sans plus attendre, voici les nouveautés 2023 pour la pêche à la truite ! 

Sélection de nouveaux produits qui viennent étoffer la gamme “pêche à la truite”

Déjà très complètes, les gammes de cannes, de moulinets, d’accessoires ou de bagagerie, voient arriver de belles nouveautés. Elles sont adaptées pour les nouveaux venus dans la pêche mais aussi pour les spécialistes.

🔵 Nouveautés 2023 cannes à pêche truite : Les cannes HEXIUM FULL FLEX

Pour compléter notre offre de cannes appâts naturels et nymphe, une nouvelle famille appelée « FULL FLEX » fait son apparition. Ces cannes possèdent une action qui se rapproche plus des cannes mouche que des cannes truite classiques. Tout en conservant une très bonne réserve de puissance dans le talon. Les anneaux ultra légers ainsi que les blanks construits avec des nappes carbone de 1er choix nous permettent de vous proposer des cannes légères. Elles pèsent 120 à 125g pour les versions en 3m50 et 140 à 150g pour les versions en 3m90.

Cliquez sur lien pour plus d’informations sur les cannes HEXIUM FULL FLEX

🔵 Nouveautés 2023 bagagerie pour la pêche à la truite : La bagagerie MAGIRUS

Nouvelle gamme de bagagerie pour la pêche de la truite qui se caractérise par des matériaux de première qualité et des fonctionnalités parfaitement étudiées. Vous retrouverez une musette avec une poche étanche amovible, un sac à appâts et un panier avec revêtement interne isotherme, une sacoche pour la pêche aux leurres avec 3 boites incluses et pour finir un sac ventral qui permet de libérer les bras et les épaules pour se concentrer sur la pêche.

Cliquez sur le lien pour plus d’informations sur la bagagerie MAGIRUS

🔵 Nouveauté 2023 moulinet pour la pêche à la truite : Le moulinet OPTIMA TROUT LIVE FD

Avec son look camou réaliste, ce nouveau moulinet OPTIMA TROUT LIVE FD trouvera sa place sur une canne toc, télé-réglable, télescopique ou appâts naturels. Très léger avec ses 155g, il permet d’équilibrer au mieux son ensemble canne moulinet sans l’alourdir. Ses particularités intéressantes sont entre autres, une bobine en Aluminium de faible capacité permettant de stocker aisément 100m de nylon entre 12 et 18/100. Il possède aussi une manivelle rabattable instantanément pour un rangement plus compact.

Cliquez sur le lien pour plus d’informations sur le moulinet OPTIMA TROUT LIVE FD

🔵 Autres nouveautés 2023 pour la pêche à la truite : À découvrir sur notre site ou sur notre catalogue

Pour consulter toutes les nouveautés, nous vous invitons à visiter la page internet dédiée à nos produits “truite et carnassiers”. Vous pouvez aussi consulter notre catalogue 2023 en ligne

🔵 Suivre notre actualité via notre site web, notre chaîne YouTube ou sur les réseaux.

Sur notre chaîne YouTube, nous vous présentons plus en détails bon nombre de nos produits, aussi bien pour la truite, le carnassier ou la pêche au coup.
Pensez, si ce n’est déjà fait, à rejoindre la communauté Garbolino via la page Facebook Garbolino Truite et Carnassiers. Et pour le coup c’est par ici ► Garbolino France

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. . La réussite d’une pêche de la truite est multi- factorielle. Avoir un maximum de touches, c’est le leitmotiv de tout pêcheur un tant soit peu productiviste. Toutefois, l’accumulation mécanique de ferrages sans réflexion sur les circonstances qui les occasionnent, vous laisse à la merci de l’humeur des truites. Avoir des touches c’est bien, comprendre l’attitude des poissons qui les produisent (ou ne les produisent pas d’ailleurs), c’est mieux, car votre stratégie de pêche (que nous aborderons lors d’un prochain article) en dépend étroitement et permet souvent de forcer le destin. Voici comment procéder pour cerner et s’adapter à l’humeur du jour (c’est-à-dire le comportement adopté par la majorité des truites de la portion prospectée), qui correspond généralement à l’une des 3 cas suivant :

Pêche de la truite: elles sont postées :

En début de pêche, j’aime bien observer la rivière depuis un point haut, à la fois pour m’imprégner de l’ambiance, mais aussi (mon esprit cartésien reprend vite le dessus sur mon penchant contemplatif) pour rechercher d’éventuels indices de l’activité des poissons. En surplombant depuis un pont, si l’on observe des truites qui godillent dans les radiers, sur les plats, devant les pierres, pas de doute : elles sont dehors ! Elles occupent alors les postes de chasse décrits dans l’article précédent « REPERER ET COMPRENDRE LES POSTES ».

Attention à ne pas se réjouir hâtivement car dans ces conditions, leur régime peut être plus ou moins discriminant.

Généralement jusqu’à la fin de la fonte des neiges, pas de soucis pour le tocqueur, qui parvient à tirer son épingle du jeu avec des esches classiques telles que teignes, vers ou porte-bois.

Au contraire, certains jours d’été ou de fin de saison (lorsque l’étiage sévit depuis plusieurs semaines), ce même pratiquant peut être frustré par la vue d’individus bien attablés, alors qu’il n’enregistre aucune touche, ou seulement des grimaces. Dans l’immense majorité des cas (si l’approche a été soignée), c’est l’appât qui est en cause. A mesure que l’été se profile, le régime alimentaire des truites devient plus spécialisé et tend vers la miniaturisation ; n’oublions pas que c’est au printemps, lorsque les eaux sont fortes, qu’a lieu la majeure partie de la croissance de ce salmonidé (et non pas en été lorsque les eaux sont bien en place !). Les esches de tailles classiques (souvent trop caloriques et ne collant pas à la prédation du moment) sont alors refusées.

A ce moment là, deux options s’offrent à vous, selon que :

  1. Les truites gobent (par exemple lorsqu’elles vous agacent en montant sur le guide fil) : la pêche à la mouche façon eaux rapides supplante fréquemment le toc. On note ici tout l’intérêt de maîtriser le duo mouche/toc en été.
  2. Les truites s’alimentent sous l’eau : il est possible de déclencher des touches lorsque l’on pêche la truite au toc en diminuant la taille de l’esche, d’autant plus que le besoin s’en fait sentir. En pratique, je débute systématiquement à la petite teigne ou au petit ver en été (par commodité). S’ils ne m’apportent rien ou seulement des touches inferrables, je passe aux insectes en testant d’abord la sauterelle (elles abondent  dans les prés de montagne dès les premières chaleurs), puis en dernier recours la mouche naturelle (moins pratique à obtenir mais parfois salutaire) ou des micro-nymphes à bille, nous en reparlerons à la belle saison !

COMPRENDRE LE COMPORTEMENT DES TRUITES SIMON SCODA.2

Lorsque les truites guettent les insectes en surface dans les eaux maigres, il est souvent inutile de s’évertuer au toc…

Des tuites cachées mais à l’affût

 Les truites abritées ont différents types de réactions face à un stimulus alimentaire. Certaines restent impassibles alors que d’autres se montrent beaucoup plus coopératives. J’entrevois comme une aubaine la possibilité de tomber sur des poissons à l’affût. Là tous les éléments sont alors réunis pour faire une pêche honorable. La cadence de touche est régulière mais non effrénée. Il y a donc moins de risques qu’une émotivité exacerbée ne vous transforme en manchot. Surtout  si comme moi, vous n’êtes pas un modèle de flegme au bord de l’eau !.

De plus, une truite qui sort de son refuge pour s’emparer d’un appât produit très souvent une touche franche. Cette dernière est relativement facile à concrétiser. Facile oui mais à condition de garder un semblant de mou dans la bannière car la mollesse de la dérive dans cette pêche de « devant de caches » est quand même génératrice de ratés.  En présence de truites cachées mais à l’affût, il suffit de sélectionner les angles de pierre et de sauter les belles veines pourtant alléchantes. Le ratio nombre de coups de lignes/nombre de prises s’approche parfois de 1 !

COMPRENDRE LE COMPORTEMENT DES TRUITES SIMON SCODA.3

La belle veine passe à droite de la photo. Mais la truite était à gauche, à l’affût dans l’angle de pierre…

Pêche de la truite: les truites sont cachées et peu “stimulables” :

Certains moments, les truites sont cavées et la prospection des abords des caches avec des appâts vivants ne donne rien. En présence de poissons cachés et rétifs, le stimulus alimentaire peut s’avérer inefficace. La clé de la réussite passe souvent par un changement de technique, en abandonnant l’effet appât naturel. Ici, le vairon mort manié, qui fait appel à l’agressivité du poisson, supplante alors la mouche ou le toc.

Ainsi, cette pêche réputée de début de saison, peut même se révéler efficace durant les mois les plus chauds ! Elle fait notamment le bonheur de quelques vieux roublards qui prennent le soin d’emporter quelques petits vairons en été. Lorsque la rivière semble déserte en août, un petit poissonnet dandiné devant les caches peut vous éviter la bredouille. J’avoue rechigner à me plier à la logistique qu’implique la pêche au vairon en eaux vives. Je préfère garder ma canne à toc tout en variant le menu au niveau de l’offre ; cela permet certains jours, non pas de transfigurer le résultat, mais au moins de sauver les meubles !

Quelle que soit la technique choisie, il convient dans ces conditions difficiles de rechercher les coups les plus probables. C’est-à-dire ceux qui concentrent une veine porteuse et une belle cache (les fameux « coups mixtes » présentés dans l’article précédent). La stratégie de pêche consiste alors à couvrir un maximum de terrain. Car généralement, seul un faible % d’entre eux produit des touches, sans explication apparente qui permettrait de différencier les meilleurs. Il faut donc multiplier les tentatives pour espérer mettre quelques poissons au sec !

COMPRENDRE LE COMPORTEMENT DES TRUITES SIMON SCODA.4

Quels sont les facteurs de réussite d’une partie de pêche au toc réussie? Cet article a pour vocation de s’attaquer à certaines légendes tenaces qui touchent cette technique.

Prenons pour exemple quatre thèmes maintes fois rebattus, parfois sans réels discernements :

1. La construction de la plombée pour la pêche au toc

Le sujet de la plombée passionne les pêcheurs au toc. On ne compte plus les pages, qu’elles soient papiers ou numériques, dédiées à cet enfilade de cristallogène.

La règle antédiluvienne, dogmatiquement rabâchée par quelques grands noms de la discipline, pourrait se résumer de la façon suivante : «  il convient de faire évoluer sa plombée à chaque poste selon le courant et la profondeur ».

Cette théorie est quasiment inapplicable sur le terrain. En effet, la perte de temps engendrée par des modifications incessantes du bas de ligne n’est en rien compensée que le gain d’efficacité découlant d’une présentation améliorée de l’appât, d’autant qu’il est possible de l’obtenir par d’autres subterfuges.

Par ailleurs, cette démarche aveugle va à l’encontre de la stratégie de pêche génératrice de réussite qui consiste à définir sur quel type de postes se trouvent les truites tel jour à telle heure, afin de les cibler exclusivement. Dans l’idéal, on pêche donc un seul couple vitesse/profondeur, correspondant à une seule plombée.

En pratique, j’utilise une plombée d’ensemble en m’adaptant aux variations de profondeur et de courant des différents coups par une modification de la tension de la bannière. Cette dernière doit être légèrement plus molle en cas de cendrée trop légère et inversement, plus tendue en cas de plombée un peu trop lourde.

Quand je pêche au toc, dans 80% des cas, ces ajustements de la tenue de canne sont suffisants pour présenter l’appât de façon optimale. Lorsque ce n’est pas le cas (prospection d’un poste aux caractéristiques très différentes des autres), il ne faut pas s’entêter et accepter de perdre quelques secondes pour modifier sa plombée !

 Simon Scoda TOC Entre Mythe et Réalité 2  Pour passer creux en toutes circonstances sans perdre de temps, jouez de la tenue de canne !

2. La représentation de la dérive

La dérive dans la pêche au toc, qui pourrait se définir comme le laps de temps écoulé entre le moment où la ligne touche l’eau et le moment où le pêcheur la retire, est un autre concept victime d’affabulations. Tous les schémas nous la représentent par une belle courbe dans la colonne d’eau . La plombée dégressive permettrait de faire passer appât/plombée/guide fil dans cet ordre.

Ceci n’est quasiment jamais observé en réalité, même lorsqu’on pêche  « aval » en dérive naturelle. En effet, cette théorie simpliste  néglige totalement les différences de vitesse de courant qu’il existe aux différents étages de la colonne d’eau.

Le courant le plus puissant se situe généralement en milieu de colonne (au niveau de la plombée). Alors que près du fond (là où se trouve normalement votre appât), le substrat caillouteux hétérogène perturbe l’écoulement du flux. Il n’est plus laminaire et donc ralenti, tout comme votre appât… ce dernier passe donc fréquemment après les plombs (ou à côté), n’en déplaise à certains !

Je vous rassure, ce n’est pas ce qui empêche la truite de mordre ! Ce qu’il est important de garder en mémoire, c’est qu’une dérive est réussie quand :

  • votre appât passe bien au ras du fond (le fait de sentir qu’on pêche creux s’acquiert avec l’expérience)
  • le dragage est limité au maximum (l’appât suit la veine de courant choisie sans la couper)
  • la bannière n’est pas trop tendue (un léger mou permet à la truite de bien aspirer l’esche et limite les vibrations indésirables)

C’est sur ces points qu’il faut travailler !

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Ce n’est certainement pas le ver qui s’est présenté en premier à la truite, mais le résultat est là !

3. Le choix du diamètre du nylon pour la pêche au toc

« Aujourd’hui, la pêche était dure, aucune touche en 10/100. Et dès que je suis passé au 8/100, je les ai enchaînées ». Vous avez sans doute déjà entendu ce genre de remarques farfelues.  Pourtant, il est hautement probable que la truite ne perçoive aucune différence entre ces 2 diamètres de nylon.

La finesse n’a pas pour vocation à soustraire le nylon à la vue des truites (essayez de pêcher en direct avec du fil fluorescent, vous seriez surpris du résultat !) mais plutôt de présenter l’appât de la meilleure façon qui soit. Le choix du diamètre du nylon doit conduire à un montage homogène.

Comment une petite larve peut-elle se comporter naturellement au bout de gros nylon en 18/100 ?

Un tel bas de ligne briderait trop les mouvements de l’appât et l’empêcherait d’atteindre le fond. Une esche si légère s’accommodera mieux d’un bas de ligne en 12/100, dont la solidité est suffisante dans l’immense majorité des cas.

Pour le corps de ligne, l’affinage sert à faciliter le lancer : par exemple, le pêcheur qui utilise une canne fil intérieur en été a intérêt à diminuer le diamètre du corps de ligne pour garder un coulissage optimal avec des plombées légères, un nylon en 12/100 peut être utilisé en corps de ligne.

En dehors de quelques cas particuliers, la course à l’affinage ne se justifie pas vraiment. Elle ne sert à certains qu’à valoriser leurs belles prises d’une pseudo plus-value…

Personnellement, je préfère  abréger au maximum les combats, car leurs conséquences sur la santé des poissons sont très néfastes quand ils s’éternisent. Surtout, il ne sert à rien de mettre l’absence de touche sur le compte d’un diamètre trop important de la ligne ! Mieux vaut creuser d’autres pistes, en particulier le choix des postes, le type d’appât (ou sa grosseur)… etc. Nous y reviendrons !

Simon Scoda TOC Entre Mythe et Réalité 4

Pour des truites de ce calibre dans les eaux fortes printanières, un bon 14/100 n’est pas superflu !

4. Le choix de l’hameçon

L’hameçon est incontestablement l’élément le plus important de votre montage pour la pêche au toc . C’est le lien ultime entre la truite et le pêcheur. S’il convient de ne pas négliger son choix.  Interrogeons-nous quand même sur le bien fondé de la diversité de l’offre actuelle.

Rares sont les consensus à son sujet. Par exemple, au niveau de la couleur, les uns l’adaptent à la teinte de l’appât, les autres prônent le nickelé en tout circonstance. Pour la forme également, les débats font rage entre adeptes des courbures arrondies, des formes Crystal, ou anti- décroche.

Difficile de s’y retrouver ! Si l’on s’interroge beaucoup sur la couleur et la forme de la courbure, on oublie trop souvent une autre caractéristique essentielle : la force de fer. L’influence de la forme sur le décrochage est sans commune mesure avec celle de la force de fer. (Bien que le marketing tende à nous le faire oublier…).

Un excellent piquant et une relative finesse de fer permettent une pénétration optimale dans la mâchoire de la truite. Revers de la médaille, les hameçons trop fins ont tendance à s’ouvrir lors des combats un peu trop musclés…

Ainsi, j’utilise toujours une  force de fer la plus faible possible relativement à la taille des truites convoitées (là aussi, tout est affaire de compromis).

Pour enfiler teignes, vers ou sauterelles (90% des cas pour ma pratique) les Garbolino 4150 NI  sont très adaptés. J’adapte simplement la taille à la grosseur de l’appât : 8/10/12 voire 14 pour les micro-vers qui font fureur dans les maigres radiers estivaux . Pour les appâts épinglés, je préfère une tige courte, type Garbolino 4110 NI

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Victime d’un Gamakatsu 1040R n°10 !

 

A bientôt

Simon SCODAVOLPE