A l’issue d’un championnat de pêche à l’ anglaise incertain, Ludovic Lazaretti a remporté un titre bien mérité grâce à sa régularité. Notre champion revient sur sa victoire.
Champion de France de Pêche à l’anglaise. Merci les copains
« Pour ce championnat, je n’ai pas eu une grosse préparation, étant en plein travaux pour la construction de ma maison. Par chance, nous étions 4 membres du même club à participer à cette épreuve. Olivier Vanhee est allé pêcher sur les secteurs le weekend du 14 juillet pour avoir une 1ère approche du parcours.
Je suis arrivé sur place le mercredi en début d’après-midi et avec mes compères, nous avons pêché le petit lac où nous avons vu la présence de quelques chats, et pas mal de petites plaquettes de 20 à 150gr. Le jeudi matin nous avons pêché le grand lac qui s’est avéré très poissonneux avec de beaux gardons, des gros yeux, quelques plaquettes et des chats. J’ai consacré le jeudi après-midi à monter mes lignes.
Déroulement des manches
Pour la 1ère manche je me trouve au petit lac secteur Dordogne, stratégie simple, une amorce type gros gardon et terre de rivière pour fixer les chats et une amorce qui tâche et travaille vite pour les plaquettes sur un même coup à 17m. J’ai pêché les plaquettes avec un flotteur en plume de paon de 5gr et quasiment pas de plomb sur la ligne, mais la pêche était irrégulière.
J’ai comblé les trous sur les plaquettes en pêchant les chats avec une ligne un peu plus lourde. Je finis la manche avec 85 poissons pour 4230gr pour une place de 2ème sur 12 battu par une pêche avec un sandre de plus de 4kg.
Lors de la 2ème manche, je me situais sur le petit lac secteur Lot et Garonne, la même stratégie que la veille. J’ai attaqué en prenant de petites plaquettes d’environ 25gr à une bonne cadence. Après des essais aux chats infructueux, je me suis concentré sur ces poissons en essayant de rater le moins de touches possible. Je finis la manche avec 151 poissons (aucun chat) pour 3920gr, une place de 4/12 avec 2 pêcheurs devant moi qui ont pris des carpes.
Au classement intermédiaire je suis 3ème avec 6 points, idem que le 2ème et Stéphane Pottelet en tête avec 5 points.
Il faut réaliser une grosse 3ème manche pour espérer un beau résultat.
Manche décisive
Je me retrouve au numéro 3 secteur grand lac, à priori une place susceptible de permettre un bon classement. Stratégie différente, une amorce plus riche, pas traçante, avec de la terre de rivière pour bloquer. Je pensais pêcher à 17m, mais le 1 et 2 ont pêché plus loin j’ai donc rallongé à 20m.
J’ai commencé la pêche avec un paon de 8gr avec 2 gr sur la ligne. Or les touches étaient en nombre mais beaucoup de ratés. Il a fallu vite trouver la meilleure disposition de plombée pour rater le moins possible.
Plusieurs plombs de touches et un poisson presque à chaque touche.
Lors des 2 premières heures, la pêche était constituée de gros gardons et gros yeux.
Puis les chats sont arrivés en nombre. Et là, une ligne en coulissant avec 10gr (pour 1m80 de fond) m’a permis d’aller assez vite. Surtout rater le moins possible car nous étions nombreux dans le secteur au coude à coude en nombre de poissons.
Une manche stressante mais où il ne fallait rien lâcher, au final 173 poissons pour 10230gr (4600 de blancs et 5630 de chats) et une gagne de secteur d’une courte tête.
Il ne restait plus qu’à savoir ce que les 2 autres pêcheurs qui composaient le podium avait fait. Après quelques appels aux copains répartis sur les autres secteurs, c’est avec une immense joie que j’ai compris que j’allais devenir le nouveau champion de France moulinet 2017. Je n’ai pas réalisé tout de suite, un sentiment bizarre comme d’attendre la proclamation des résultats pour être sûr que ça soit moi. Mais les félicitations des anciens champions et autres pêcheurs m’ont vraiment fait plaisir.
C’est au retour de ce week-end et les marques de sympathie reçu sur les réseaux sociaux que j’ai réalisé l’importance de ce titre.
Remerciements pour ce titre de Champion de France de pêche à l’anglaise
Je tiens d’abord à remercier mes parents et surtout mon père qui m’a beaucoup aidé à mes débuts.
Je remercie également, ma femme et mes enfants qui me laissent partir même si ce n’est pas facile pour eux. Mon coach du week-end, Roland, toujours fidèle au poste pour m’aider lors de mes championnats. Mais aussi, Damien (10ème et maintenu, bravo !!). Olivier. Jean-David (descendants mais qui reviendront). Catherine et Kilian pour les 5 jours passés sur place.
Merci aussi à Stephane Pottelet de ton soutient et surtout de nous avoir accueilli dans la famille Garbolino, marque qui nous propose du matériel de qualité nous permettant de pêcher dans les meilleures conditions.
En effet nous étions 4 du team Garbolino 38 à participer à ce championnat de pêche à l’ anglaise. Il faut avoir de la réussite pour arriver à ce niveau. Mais nous faisons preuve d’une forte motivation à progresser et côtoyer les meilleurs. Cet état d’esprit vaut pendant les championnats ou les grosses épreuves et autres concours.
Nous sommes un petit club d’une dizaine de pêcheurs, une bande de copains depuis de nombreuses années. Nous échangeons beaucoup et essayons de progresser tous ensembles. Tout en prenant du plaisir à être au bord de l’eau pour pratiquer notre passion. Au sein de notre club il y a une concurrence seine et une émulation qui nous permettent de nous améliorer. »
Matériel utilisé par Ludovic
Cannes anglaise Garbolino Altima light pour les lignes à plaquettes avec des paons et peu de plombs sur la ligne,
La pêche en carpodrome peut être une technique subtile avec des lignes fines, élastiques creux et kits ELC pour déclencher plus de touches de carpes.
La pêche en carpodrome souffre parfois auprès des néophytes d’une image de pêche grossière sur des poissons sur-densitaires.
Cependant, la carpe est un poisson capricieux, qui s’éduque très vite et apprend très facilement à déjouer nos pièges. Après la frénésie alimentaire du début de saison, vient ensuite des périodes plus complexes mais néanmoins très intéressantes.
Suivons Stéphane Pottelet en Gironde pêcher dans un de ces carpodromes.
Lignes fines pour la pêche en carpodrome
Pas la peine d’utiliser de gros fils quand les autres pêcheurs n’ont pas de touche. Un nylon Garboline ou Topix en 16, 14 voire 12/°° a dans ce cas toute sa place pour apporter de la souplesse et une descente plus naturelle de l’esche.
Élastique creux
L’élastique creux est l’allié idéal pour les pêches fines en carpodrome. La souplesse et la progressivité sont un véritable avantage pour limiter les décrochages et préserver votre fil fin. Vous aurez le choix entre deux gammes pour la pêche en carpodrome : Bazoocarp CoEx pour les pêches rapides et Super Soft Fighter quand la souplesse absolue est de mise.
Ne vous inquiétez pas si s’élastique se tend beaucoup lors du combat car le kit ELC va vous aider.
KIT ELC
Les qualités de souplesse d’un élastique creux lors d’un combat sont également une faiblesse lors de l’épuisage.
En effet l’élastique est fortement tendu et sort très largement du kit, rendant difficile la venue à l’épuisette du poisson. Il convient donc d’utiliser un Kit ELC. Le kit dispose d’une sortie latérale pour l’élastique et vous permettant de gérer la manuellement la tension de l’élastique pendant le combat et faciliter la mise à l’épuisette. Le top pour la pêche en carpodrome !
1 bouchon pour la pêche au coup est toujours relativement fragile. Voyons comment Garbolino vous aide à les protéger. Chaque modèle de plioir de ligne Garbolino est disponible en 3 couleurs afin de faciliter le rangement dans les casiers.
Objectif: une protection optimale du bouchon de pêche au coup
Il n’est pas facile quand on ouvre un casier de voir au premier coup d’oeil la longueur d’une ligne, le diamètre d’un corps de ligne, etc…
Voici une astuce de Stéphane Pottelet qui lui permet de voir immédiatement quelle ligne utiliser.
Des plioirs de même gabarit mais de couleurs différentes.
Chaque modèle est disponible pour une même longueur dans des largeurs et couleurs différentes. Vous pouvez donc structurer et personnaliser vos casiers avec des plioirs de ligne adaptés à vos besoins.
Si vous souhaitez des conseils complémentaires pour le choix de votre bouchon pour la pêche au coup, vous pouvez consulter cet article. Vous aurez ainsi tous les conseils pour le choix de l’antenne en fonction des conditions de pêche.
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. Dès 1977, c’est le composite qui apparaît. Puis, le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui, la majorité des pays européens ont des produits Garbolino sur leur marché. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
Le flotteur de pêche au coup en rivière est souvent une boule. Cette forme permet la pêche en rivière aussi bien à passer qu’à caler. Composé d’une quille fer et d’un corps forme plus ou moins trapu, le flotteur boule remporte tous les suffrages auprès des pêcheurs au coup.
Stéphane Pottelet fait parti de ces pêcheurs et a choisi deux références dans le catalogue Garbolino qui le suivent partout en rivière et même en lac dans les zones venteuses.
Flotteur pêche en rivière DS13
Le flotteur Garbolino DS13 est de forme trapue et dispose d’une quille forte. C’est l’outil idéal pour les pêches à caler ou à retenir en rivière. Il peut également être utilisé en eau plus lente sur les gros poissons car le fil passe à l’intérieur et ne risque pas de fendre le corps du flotteur.
Le flotteur Garbolino DS23 est de forme boule allongée. C’est le flotteur idéal pour les pêches fines en rivière. Équipé d’une antenne en fibre, le DS13 est un flotteur polyvalent et sensible. Ainsi vous pouvez tout à fait l’utiliser en eaux closes.
Au sujet de la pêche au coup en rivière, nous vous conseillons de consulter les articles suivants:
Montages de lignes pour la pêche au coup des gros poissons en rivière: Olivier Wimmer, journaliste halieutique reconnu, vous explique les différentes astuces de montage d’une ligne pour la pêche en rivière des gros poissons.
Après Diego Da Silva, c’est au tour de Stéphane Pottelet de décortiquer le championnat d’Europe 2017. Il revient en détail et avec beaucoup de réalisme sur cette première épreuve phare du calendrier international.
Introduction sur ce championnat d’Europe de pêche au coup en Italie
L’épreuve se disputait cette année sur le canal Bianco sur la commune d’Adria dans la banlieue de Venise. Le parcours sélectionné, un canal d’une bonne centaine de mètres de large avec un fond de 3m50 à 5m00 à 13 m et soumis à d’importantes variations de courant et de hauteur d’eau dû à la proximité de la mer et donc de l’influence des marées. Les poissons dominants sont des brèmes et silures, ces derniers n’étant pas comptabilisés pour l’épreuve.
Quels enseignements as-tu pu tirer des entraînements ?
« Nous étions confrontés à un parcours en perpétuel mouvement. Les entraînements du lundi au jeudi ont été disputés sous l’influence de la marée montante, de ce fait, peu de courant et parfois ce dernier était inversé. L’emploi de ligne de 0.8 à 6gr était de rigueur. Les brèmes acceptant plus facilement une ligne bloquée a conduit la plupart des équipes à opter pour une pêche au flotteur plat.
Au niveau des esches, les vers de vase et le ver de terreau semblait le menu préféré de nos compagnons de jeu.
Le rappel à la main était à proscrire sous peine d’attirer les silures et le recours à la coupelle comme souvent s’est avérée une obligation. Niveau amorce : de la terre, encore de la terre et un petit peu d’amorce. 2 Kg d’amorce seulement sur les 20 litres autorisés.
La distance de pêche se situait entre 11m50 et 13m00 et le staff a vu apparaître le jeudi une pêche à mi-distance (7-9m), pêche à laquelle les membres de l’équipe croyaient peu…
Comment s’est déroulée la 1ère manche ?
Pour ma part, j’ai hérité du secteur C dans la partie amont. Niveau marée, nous allions être confrontés à une pêche en marée descendante donc nous devions nous attendre à plus de courant. Afin de pouvoir m’adapter à toutes les situations j’avais décidé de monter pas moins de 12 kits (9 pour le large et 3 pour la mi-distance). Les lignes s’échelonnant de 1gr à 30 gr.
Amorçage et début de la pêche
Pour l’ amorçage, j’ai opté pour un amorçage massif sous la 13m, 7 litres sous la forme de mandarines envoyées à la main couplée à 6 coupelle de terre farcie d’esches, pour la mi-distance 10 boules ont été déposées à la coupelle.
Je débutais la manche au large et malheureusement sans touche sur les premières coulées. Au bout de 10 minutes je ferre mon 1er poisson à savoir une plaquette de 250 gr. Puis les minutes s’égrènent sans la moindre touche. Mes 2 voisins Russe et Biélorusse enregistrent des prises régulières et au bout d’une heure de pêche j’ai 5/6 poissons de retard.
Devant cette absence de poisson sur mon coup principal je décide de revenir sur celui à mi-distance. Je prend un petit plat de 3gr et à la première coulée, je loupe une touche, à la seconde également, la 3ème sera la bonne je prendrai une bordelière de 80 gr. Je décide de prendre une ligne légère et de pêcher à passer et là je mets au sec régulièrement des prises de 50 à 120 gr.
Un changement nécessaire de stratégie
Mes voisins enregistrent moins de touches mais chaque prise fait entre 200 et 800 gr. Bref je n’arrive pas à combler mon retard bien au contraire. Je décide de repartir au large et malheureusement mon coup semble désespérément vide. Je reviens sur le bord avec une toute autre approche je saisi le 6gr plat et décide de pêcher à caler avec de petits vers de terre et là quelques minutes plus tard je prends des poissons plus gros. Une 1ère plaquette de 400 gr, une autre de 600, une troisième de 400 rejoignent la bourriche, vite accompagnées par une autre de 1,2 kg.
Je reprends de nombreuses places en fin de manche. Pour finir, je termine avec plus de 6,5 kg et obtiens une 6ème place de secteur sur 24. Je réalise un meilleure score que mon voisin Biélorusse mais mon autre voisin termine 3ème de secteur.
Les résultats des autres membres du groupe France arrivent et nous réalisons une très belle 1ère manche avec une 3ème place au classement provisoire avec 31 points (3-4-6-6-12), derrière les belges qui affichent 14 points et les italiens 26 mais loin devant les 4ème les Biélorusses avec 48 points. Le podium semble plus qu’accessible.
Déroulement de la seconde manche
J’hérite de l’aval du secteur B, le B3. La veille, cette place était occupée par un pêcheur portugais qui avait terminé à la 17ème du secteur sans réussir à prendre un poisson au large dixit les commissaires italiens présents sur le secteur la veille. Tout comme la veille, je décide de faire 2 coups en utilisant la même stratégie d’amorçage à 9m et en amorçant légèrement en retrait sur le coup du large.
Je débute la manche au large et malheureusement pas de touche, le coup semble totalement désert, le courant est vif et j’ai besoin d’utiliser le 30 gr pour tenter de bloquer.
Je décide donc de venir en bordure pour décapoter et faire des points et là …. Pas de touche également. Les minutes passent et les bourriches restent vides, 20, 30, 40 minutes toujours pas de touche. Dans le secteur les pêcheurs n’ont pas trop de touche mais certains ont 7/8 poissons et la moyenne est à 3 prises.
Première touche au bout de minutes
45ème minute première touche à mi-distance, une plaquette de 250 gr, 3 coulée après une seconde du même poids et 5 minutes plus tard un carassin de 500 gr. Je termine la première heure avec environ 1 kg et je me situe dans le milieu de tableau.
Je débute le 2ème heure avec plein d’espoir malheureusement les poissons semblent avoir désertés à nouveau le coup, il me faudra attendre 30 minutes supplémentaires pour enregistrer une nouvelle touche, c’est encore un carassin de 500 gr qui rejoint ses congénères, la coulée suivante je casse sur un joli poisson et plus aucune touche, la 3ème heure c’est la traversée du désert : capot.
Après la troisième heure
J’ai rétrogradé au classement je me situe entre la 18ème et la 22ème place du secteur. Je tente de construire mes coups au large et à mi-distance avec l’apport régulier de coupelles mais rien n’y fait. A 20 minutes de la fin je décide de changer radicalement d’option et décide de rappeler à la main au large. A la 3ème boule j’enregistre ma première touche au large sur mon 30 gr, un brème de 800 gr rejoint ma bourriche, j’insiste avec le rappel à la main j’ai une seconde touche que je loupe.
La manche se termine et j’ai 5 malheureux poissons dans ma bourriche. La balance affiche 2,3 kg ce qui me permet d’obtenir une 13ème place de secteur, bien meilleure que mes voisins directs (Biélorusse encore et Luxembourgeois) qui terminent au-delà de la 20ème place.
Bilan des deux jours pour ce championnat de pêche au coup en Italie
Les résultats des membres de l’équipe arrivent au compte-goutte, La France termine cette manche avec 55 points (4-10-12-13 et 16) en ayant quasiment battus tous ses voisins directs. Les belges n’arriveront pas à faire mieux sur cette manche avec 57 pts. Les Italiens sont annoncés rapidement champion d’Europe par équipe et les amis belges devancent les Hongrois d’une paire de points.
L’équipe de France termine à une honorable 5ème place. Un résultat décevant au regard de son classement de la première manche mais tout à fait honorable.
D’après toi qu’a t-il manqué à l’équipe de France pour décrocher une médaille par équipe ?
Un peu plus d’expérience sur ce parcours en marée descendante. Je pense que lors de la seconde manche les poissons étaient moins loin qu’à la première car le courant était plus vif. Si cela était à refaire je préparerai le coup à mi-distance à 6.5m/7m au lieu de 9m et celui du large entre 11 et 11m50. Je voulais vivement remercier Daniel et Mauricette MOMMEJA pour leur dévouement et leur soutien ainsi que Frédéric FOURMY qui m’a coaché sur ce championnat.
Il n’est pas facile de trouver un bon manche d’épuisette pêche au coup qui convienne à la globalité des besoins du pêcheur au coup moderne. Nous pratiquons des pêches de plus en plus variées : feeder, carpodrome, étang, canal, rivière, anglaise, etc,… Quand un manche d’épuisette en carbone de qualité dispose de deux pas de vis, adaptez comme Stéphane le Slimax Twin scoop Match à la plupart des situations.
Manche épuisette pêche au coup SLIMAX Twin Scoop Match en 3 brins.
En utilisant les 3 brins et la longueur maximale, votre manche est utilisable pour une bonne partie des situations classiques de pêche au coup, d’anglaise ou de feeder.
Manche épuisette pêche au coup SLIMAX Twin Scoop Match en 2 brins.
En utilisant les deux plus gros brins, votre manche certes plus court mais suffisant pour les pêches en carpodrome, aux berges aménagées, devient extrêmement puissant pour les pêches de carpes.
Pour en savoir plus sur la pêche au coup, vous pouvez consulter notre site garbolino.fr. Par ailleurs, nous vous conseillons de regarder cette présentation de produit. Elle vous conseillera sur le choix de votre tête d’épuisette. En effet, tête d’épuisette et manche vont de pair. Et, le choix des deux est lié pour la réussite de la partie de pêche.
Vous pouvez retrouver nos vidéos sur la chaîne YouTube Garbolino pour vous guider dans vos choix.
Histoire
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. Dès 1977, c’est le composite qui apparaît. Puis, le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui, la majorité des pays européens ont des produits Garbolino sur leur marché. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
Les pêcheurs au coup recherchent de plus en plus les beaux poissons et mettent en place un élastique sur un kit complet d’au moins 3m.
Or, une telle longueur peut rapidement frotter contre les parois du carbone. Il convient donc de centrer le plus possible l’élastique et une entretoise est la solution.
Ne choisissez pas n’importe quelle entretoise qui alourdit la pointe de la canne et modifie son action.
Fini l’association de PTFE et de mousse dense, qui l’air de rien ajoute un poids non négligeable en pointe de canne.
Le contact entre le tube en Téflon et le carbone se fait par l’intermédiaire d’une pièce en aluminium au profil en U. Ainsi le contact se fait par une pièce creuse et extrêmement légère (0,5gr). Donc il ne modifie en rien les qualités de votre canne.
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . A partir de 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. En 1977, c’est le composite qui apparaît. Ensuite, ce fût le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui Garbolino est distribuée dans la plupart des pays européens. Parmi les différentes techniques, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. De plus, elle est une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
Nous pouvons analyser l’ouverture de la pêche à la truite selon différentes typologies de poissons ou de parcours.
Truites surdensitaires : misez sur l’agressivité !
Les truites d’élevage fraîchement introduites dans les cours d’eau de première catégorie présentent un comportement singulier, inhérent à leur naissance en pisciculture : elles sont actives précocement et réagissent très bien à l’agressivité. Ainsi, la capturabilité de ces poissons demeure importante contrairement à leurs consœurs endémiques ramollies par la conjoncture eau froide/sortie de reproduction.
Pour espérer croiser leur route, il faudra les rechercher sur les parcours spécifiques. Généralement faciles d’accès et bien répertoriés par les fédérations de pêche. Au niveau des dit-parcours, il est important de rechercher systématiquement les zones les plus profondes et lentes (si la rivière est située en montagne), ainsi que les coups marqués près des berges, où ces truites grégaires se regroupent souvent. A mesure que la journée avance, on privilégiera les postes les plus encombrés et éloignés qui supportent mieux la pression de pêche.
Un calme profond en bordure : un excellent coup !
Si toutes les techniques sont susceptibles de les faire mordre (la sélectivité n’est pas leur caractéristique première), l’optimisation pousse à utiliser celles qui tiennent compte de leur comportement joueur. Ainsi, on utilisera au maximum le stimulus vibratoire et l’animation. La pêche aux leurres est ainsi toute indiquée. Des cuillères de numéro 2 au moins (pour présenter une belle bouchée) ainsi que des poissons nageurs suspending ou coulant selon la profondeur, de 5 à 7 cm sont tout indiqués.
En ce qui concerne la pêche aux appâts naturels, la technique reine est le vairon mort manié. Le pêcheur au toc de son côté, devra oublier les belles dérives naturelles au profil de l’utilisation de plombées lourdes de plusieurs grammes, permettant d’animer les montages et de faire tourner les appâts à la récupération (lorsqu’on pêche à la teigne par exemple, l’une sera enfilée, l’autre épinglée). Cet aguichage est bien plus rentable que la pêche en dérives naturelles !
Ouverture truite sur truites sauvages : éloge de la lenteur.
En mars, les truites sauvages sortent de la période de reproduction. Amaigries, peu mobiles et assez confinées aux abords des caches. Leurs périodes alimentaires, assez courtes (les eaux froides rallongent le temps de digestion) coïncident souvent avec les heures les plus chaudes de la journée (le meilleur: le créneau 12-16h).
On les trouvera principalement sur les bordures, au niveau des zones amorties. Les portions de rivière qui présentent un grand linéaire de ce type sont les meilleures. Dans les régions montagneuses, vous trouverez ces configurations au niveau des parties élargies et moins pentues où le courant s’assagit. Les techniques de pêche doivent permettre de peigner méthodiquement ces zones porteuses en présentant l’appât au ras du fond. En mars, les rares zones porteuses concentrent les poissons.
Une bordure amortie parsemée de blocs qui mérite qu’on s’y attarde
Rien ne sert de courir, une fouille méticuleuse des postes favorables est plus rentable qu’une grande course (surtout lorsqu’on tient compte de la fréquentation assidue des berges). 200m propices peuvent sauver votre journée d’ouverture! Pour cette pêche intensive, le toc en dérive naturelle et le vairon manié sont les mieux indiqués. Les plombées doivent être suffisantes pour maintenir l’appât près du fond sans (trop) s’accrocher.
La plombée au toc doit être basse et concentrée (voir l’article toc : comment choisir sa plombée ?) ; les grammages de la monture Plasseraud iront généralement de 2 à 5 gr suivant le débit. Dans les deux cas, il faut ralentir la dérive au maximum. L’appât doit évoluer moins vite que le courant de surface, quitte à couper légèrement les veines d’eau. Les meilleurs appâts sont les classiques vers et teignes.
Bonne ouverture à tous !
Ailleurs sur le site, quelques conseils pour réussir votre ouverture de la truite :
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