Archives des esches - Garbolino
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En France, nous avons la chance de posséder de nombreux plans d’eau et rivières qui abritent naturellement une belle population de carpes. Pêcher la carpe au feeder est tout à fait envisageable dans ces eaux, à condition d’adopter sa technique.

Détecter les carpes sur le coup

Le feeder est une technique de fond qui s’adapte très bien à la recherche des carpes, généralement des petits spécimens de 2 à 6kg. A l’inverse d’un carpodrome,
pour rechercher les carpes au feeder en milieu naturel, il faut commencer par attirer les autres poissons. Ce n’est qu’après avoir construit un coup que l’on pourra adopter une stratégie spécifique. Quand les carpes arrivent, il se passe forcément quelques chose :

  • La fréquence des touches des autres poissons diminue voire s’arrête complètement
  • On perçoit des tapes sur le scion, ce sont les gros poissons qui se cognent dans le fil
  • On a des fausses touches, signe qu’il faut adapter son montage et sa méthode d’eschage (voir plus bas)

Parfois rien de tout cela ne se produit et les carpes sont tout de même bien présentes. Elles rodent autour du coup, repoussées par l’agitation des poissons plus petits rassemblés sur l’amorce. Il faut alors pêcher discrètement en s’écartant de son amorçage.

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Il faut ruser pour prendre les carpes au milieu des carassins !

Quel montage pour la carpe au feeder ?

Ni coulissant, ni potence, il faut souvent utiliser un montage feeder fixe ou très légèrement coulissant qui offre un excellent auto-ferrage. On peut aussi s’inspirer des montages feeder rivière – voir ici. Les carpes ont tendance à recracher rapidement l’hameçon avant même que l’on est le temps de ferrer. Avec un montage autoferrant, le piège se referme instantanément. Combiné avec un bas de ligne court la carpe n’a pas le temps de ruser. Cela peut paraître rudimentaire mais c’est très efficace.

Le method feeder peut se révéler payant mais dans des conditions très particulières :

  • Eaux peu profondes : 2m maximum
  • Poissons très mordeurs et peu craintifs, souvent le signe qu’elles sont présentes en grosse densité

Le method feeder reste une arme intéressante quand on pêche sur un coup qui a été amorcé la veille. Les carpes sont alors en confiance et bien présentes sur le spot.

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Belle pêche de carpes au feeder en rivière avec un montage autoferrant.

Le choix du poste

Naturellement les carpes ont un comportement plus craintif et moins grégaire que ses cousines brèmes. Elles aiment les eaux chaudes et se tiennent souvent à proximité des obstacles ou bois noyés qui peuvent leur offrir un refuge. Pêcher à ras des berges boisées est toujours payant et ne rend la pêche que plus excitante.

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La berge en face, sauvage, pleine de bois noyés est forcément un bon poste … mais attention aux casses !

Les esches et appâts

Pour pêcher la carpe au feeder, on peut adopter des esches similaires à celles utilisés par les carpistes en batterie.

  • Les graines : le cocktail Maïs doux et chènevis est un classique des plus redoutables!
  • Les Bouillettes : Seul le diamètre diffère, 10 mm est parfaitement adapté. Il est aussi possible de couper des bouillettes plus grosses pour en diminuer la taille.
  • Les Pellets et autre farines à base de farine de poissons s’adressent à des poissons éduqués qui subissent une pression de pêche importante de la part des carpistes.
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Bouillettes de 8 à 12 mm pour la carpe au feeder.

Montage au cheveux

Un autre élément qui permet de déjouer la méfiance des carpes est de s’adapter à leur mode d’alimentation. En aspirant l’esche elle ne sentent pas l’hameçon. Le cheveux est tout bonnement indispensable pour prendre des carpes au feeder. Toutes les esches s’y accommodent, bouillettes, maïs et même les vers de terre!

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Mais doux esché sur un cheveu : un grand classique pour la carpe au feeder !

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Choisir son appât de début de saison pour la pêche de la truite (de lacher?). Quelques règles de base. En début de saison, la truite sauvage est amaigrie.

L’hiver et la période de reproduction qui l’accompagne ont épuisé ses réserves. Son but est alors d’acquérir de l’énergie à moindre effort. Si l’eau est vraiment froide, la digestion est lente et les périodes alimentaires courtes. Elle privilégie donc un apport calorique peu fréquent mais important. Dans la majorité des situations rencontrées, les esches classiques telles que les vers et teignes fonctionnent très bien.

Si la récolte des appâts peut se faire au bord de l’eau durant l’intersaison (notamment le ramassage de vers de berge), la prétendue supériorité des espèces naturelles relève plus d’une idée reçue que de la réalité pratique…

Pour le pêcheur moderne souvent urbain (ou celui qui achète ses esches par commodité), voici quelques indications pour bien choisir parmi l’offre du commerce.  Les principales esches utiles en début de saison sont :

1. Les vers de taille importante (dendros) :

gros vers dendros. appât truite lacher

Gros Vers Dendros

Assez imposant par la taille (il mesure jusqu’à 10cm), c’est un excellent appât pour les truites de remises et pour les farios sauvages par eaux fortes. De par sa texture solide, il s’accommode bien des lancers répétés, à condition de l’escher sur un hameçon tige longue numéro 8 ou 10. Veillez à l’enfiler suffisamment sur les 2/3 de sa longueur au minimum.

2. Les vers de petite taille :

Les vers de petite taille, utiles en début de saison lorsque les eaux sont basses, sont essentiellement de deux types : petit dendros et vers de terreaux. Des hameçons tige longue numéro 10 ou 12 sont indiqués. A noter que leur utilité ne se limite pas à la période pré-fonte des neiges, nous y reviendrons.

petit vers dendros.1

Petit Vers Dendros

vers de terreau. appât truite

Vers de Terreau

3. La teigne :

La teigne est un excellent appât, utilisable toute la saison en adaptant sa taille, qui se conserve facilement plusieurs semaines à une température proche de 10/12°C.
Par eaux froides et fortes, les teignes de taille moyenne sont utilisables. Cette larve étant relativement fragile, il convient de privilégier les hameçons fins de fer (type Gamakatsu 1040r). Veillez à rapprocher le plomb de base à moins de 10cm de l’hameçon car le courant a tendance à la décoller du fond.

 

Bonne ouverture et bonne saison de pêche à la truite.

Simon Scodavolpe