Tresse ou nylon pour la pêche au feeder ? Qu’on soit débutant ou pêcheur au coup confirmé, de quoi garnir son moulinet pour la pêche au feeder est une question épineuse. Qui mieux qu’un double champion de France pour répondre à cette question. Mickaël LETSCHER éclaire ce point et révèle sa façon de procéder sur tous les terrains.
Nylon ou tresse mais aussi Nylon ET tresse
Pour le feeder, J’utilise tantôt le nylon, tantôt la tresse ou encore une combinaison des deux. Dans tous les cas, je fais confiance au nylon coulant Garbolino Match Feeder Sinking et à la tresse Garbolino Super G Feeder BRAID.
Tresse ou Nylon: en image les 2 produits
Quant recourir au nylon pour la pêche au feeder ?
J’utilise le nylon Garbolino Match Feeder Sinking pour toutes les pêches de beaux poissons au feeder à savoir :
► Ou bien en rivière lente si présence de beaux poissons et l’emploi de bas de ligne fins.
Les points forts du nylon Garbolino Match Feeder Sinking
Il permet de répondre aux besoins du pêcheur au feeder moderne, grâce à son élasticité contrôlée ainsi que sa haute résistance a l’abrasion, c’est un nylon de très haute qualité.
Quand recourir à la tresse pour la pêche au feeder ?
J’utilise la tresse Garbolino Super G Feeder Braid pour toute les pêches au feeder techniques. Elle est disponible en 3 diamètres, 8, 10 et 12 centièmes.
► 8 et 10/100èmes sont les diamètres de tresse que j’utilise dans la majorité des situations : pêche de gardons, plaquettes, brèmes, poissons chat.
►Je réserve le 12/100èmes pour les opérations de sondage mais aussi d’amorçage ainsi que pour les pêches dans les milieux encombrés avec notamment des pierres ou des branches immergées.
Elle est composée de 8 brins. Ronde, lisse et silencieuse, elle permet d’augmenter les distances et la précision des lancers. Elle est également dotée d’une très grande souplesse ainsi qu’une très bonne résistance à l’abrasion dans le temps.
Quand confectionner une association tresse/nylon ?
J’utilise la tresse dans le moulinet et le nylon en partie terminale pour la réalisation du montage. Le nylon me sert à confectionner ce qu’on appelle des têtes de lignes. Pour cela j’emploie le nylon en 22, 25 et 28 centièmes : pour la partie propulsante sur laquelle est aussi greffé mon montage.
Je procède régulièrement de cette manière, car en fonction de la longueur de l’arraché et aussi du diamètre du nylon utilisé, vous pouvez créer une tête de ligne plus ou moins dur. Ceci permet d’amortir plus ou moins les rushs des poissons pendant le combat et ainsi mettre toutes les chances de son coté pour réaliser de très belles pêches avec un maximum d’efficacité que ce soit en loisir ou en compétition.
Quels sont les facteurs de réussite d’une partie de pêche au toc réussie? Cet article a pour vocation de s’attaquer à certaines légendes tenaces qui touchent cette technique.
Prenons pour exemple quatre thèmes maintes fois rebattus, parfois sans réels discernements :
1. La construction de la plombée pour la pêche au toc
Le sujet de la plombée passionne les pêcheurs au toc. On ne compte plus les pages, qu’elles soient papiers ou numériques, dédiées à cet enfilade de cristallogène.
La règle antédiluvienne, dogmatiquement rabâchée par quelques grands noms de la discipline, pourrait se résumer de la façon suivante : « il convient de faire évoluer sa plombée à chaque poste selon le courant et la profondeur ».
Cette théorie est quasiment inapplicable sur le terrain. En effet, la perte de temps engendrée par des modifications incessantes du bas de ligne n’est en rien compensée que le gain d’efficacité découlant d’une présentation améliorée de l’appât, d’autant qu’il est possible de l’obtenir par d’autres subterfuges.
Par ailleurs, cette démarche aveugle va à l’encontre de la stratégie de pêche génératrice de réussite qui consiste à définir sur quel type de postes se trouvent les truites tel jour à telle heure, afin de les cibler exclusivement. Dans l’idéal, on pêche donc un seul couple vitesse/profondeur, correspondant à une seule plombée.
En pratique, j’utilise une plombée d’ensemble en m’adaptant aux variations de profondeur et de courant des différents coups par une modification de la tension de la bannière. Cette dernière doit être légèrement plus molle en cas de cendrée trop légère et inversement, plus tendue en cas de plombée un peu trop lourde.
Quand je pêche au toc, dans 80% des cas, ces ajustements de la tenue de canne sont suffisants pour présenter l’appât de façon optimale. Lorsque ce n’est pas le cas (prospection d’un poste aux caractéristiques très différentes des autres), il ne faut pas s’entêter et accepter de perdre quelques secondes pour modifier sa plombée !
Pour passer creux en toutes circonstances sans perdre de temps, jouez de la tenue de canne !
2. La représentation de la dérive
La dérive dans la pêche au toc, qui pourrait se définir comme le laps de temps écoulé entre le moment où la ligne touche l’eau et le moment où le pêcheur la retire, est un autre concept victime d’affabulations. Tous les schémas nous la représentent par une belle courbe dans la colonne d’eau . La plombée dégressive permettrait de faire passer appât/plombée/guide fil dans cet ordre.
Ceci n’est quasiment jamais observé en réalité, même lorsqu’on pêche « aval » en dérive naturelle. En effet, cette théorie simpliste néglige totalement les différences de vitesse de courant qu’il existe aux différents étages de la colonne d’eau.
Le courant le plus puissant se situe généralement en milieu de colonne (au niveau de la plombée). Alors que près du fond (là où se trouve normalement votre appât), le substrat caillouteux hétérogène perturbe l’écoulement du flux. Il n’est plus laminaire et donc ralenti, tout comme votre appât… ce dernier passe donc fréquemment après les plombs (ou à côté), n’en déplaise à certains !
Je vous rassure, ce n’est pas ce qui empêche la truite de mordre ! Ce qu’il est important de garder en mémoire, c’est qu’une dérive est réussie quand :
votre appât passe bien au ras du fond (le fait de sentir qu’on pêche creux s’acquiert avec l’expérience)
le dragage est limité au maximum (l’appât suit la veine de courant choisie sans la couper)
la bannière n’est pas trop tendue (un léger mou permet à la truite de bien aspirer l’esche et limite les vibrations indésirables)
C’est sur ces points qu’il faut travailler !
Ce n’est certainement pas le ver qui s’est présenté en premier à la truite, mais le résultat est là !
3. Le choix du diamètre du nylon pour la pêche au toc
« Aujourd’hui, la pêche était dure, aucune touche en 10/100. Et dès que je suis passé au 8/100, je les ai enchaînées ». Vous avez sans doute déjà entendu ce genre de remarques farfelues. Pourtant, il est hautement probable que la truite ne perçoive aucune différence entre ces 2 diamètres de nylon.
La finesse n’a pas pour vocation à soustraire le nylon à la vue des truites (essayez de pêcher en direct avec du fil fluorescent, vous seriez surpris du résultat !) mais plutôt de présenter l’appât de la meilleure façon qui soit. Le choix du diamètre du nylon doit conduire à un montage homogène.
Comment une petite larve peut-elle se comporter naturellement au bout de gros nylon en 18/100 ?
Un tel bas de ligne briderait trop les mouvements de l’appât et l’empêcherait d’atteindre le fond. Une esche si légère s’accommodera mieux d’un bas de ligne en 12/100, dont la solidité est suffisante dans l’immense majorité des cas.
Pour le corps de ligne, l’affinage sert à faciliter le lancer : par exemple, le pêcheur qui utilise une canne fil intérieur en été a intérêt à diminuer le diamètre du corps de ligne pour garder un coulissage optimal avec des plombées légères, un nylon en 12/100 peut être utilisé en corps de ligne.
En dehors de quelques cas particuliers, la course à l’affinage ne se justifie pas vraiment. Elle ne sert à certains qu’à valoriser leurs belles prises d’une pseudo plus-value…
Personnellement, je préfère abréger au maximum les combats, car leurs conséquences sur la santé des poissons sont très néfastes quand ils s’éternisent. Surtout, il ne sert à rien de mettre l’absence de touche sur le compte d’un diamètre trop important de la ligne ! Mieux vaut creuser d’autres pistes, en particulier le choix des postes, le type d’appât (ou sa grosseur)… etc. Nous y reviendrons !
L’hameçon est incontestablement l’élément le plus important de votre montage pour la pêche au toc . C’est le lien ultime entre la truite et le pêcheur. S’il convient de ne pas négliger son choix. Interrogeons-nous quand même sur le bien fondé de la diversité de l’offre actuelle.
Rares sont les consensus à son sujet. Par exemple, au niveau de la couleur, les uns l’adaptent à la teinte de l’appât, les autres prônent le nickelé en tout circonstance. Pour la forme également, les débats font rage entre adeptes des courbures arrondies, des formes Crystal, ou anti- décroche.
Difficile de s’y retrouver ! Si l’on s’interroge beaucoup sur la couleur et la forme de la courbure, on oublie trop souvent une autre caractéristique essentielle : la force de fer. L’influence de la forme sur le décrochage est sans commune mesure avec celle de la force de fer. (Bien que le marketing tende à nous le faire oublier…).
Un excellent piquant et une relative finesse de fer permettent une pénétration optimale dans la mâchoire de la truite. Revers de la médaille, les hameçons trop fins ont tendance à s’ouvrir lors des combats un peu trop musclés…
Ainsi, j’utilise toujours une force de fer la plus faible possible relativement à la taille des truites convoitées (là aussi, tout est affaire de compromis).
Pour enfiler teignes, vers ou sauterelles (90% des cas pour ma pratique) les Garbolino 4150 NI sont très adaptés. J’adapte simplement la taille à la grosseur de l’appât : 8/10/12 voire 14 pour les micro-vers qui font fureur dans les maigres radiers estivaux . Pour les appâts épinglés, je préfère une tige courte, type Garbolino 4110 NI
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