MASTERS WALTERLAND – SZEGED (HONGRIE) – 15 et 16 AVRIL 2016
Les Masters Walterland sont organisés par Walter Tamas, double champion du Monde individuel, sur le bassin d’aviron de Szeged en Hongrie.
Dans le circuit mondial de la pêche au coup, cette épreuve en Hongrie est une compétition majeure. En effet, ce parcours fut le théâtre de grandes épreuves internationales par le passé en raison de sa régularité, son accès et une densité piscicole impressionnante de carpes, carassins et brèmes. Pour l’occasion, les français, grâce à l’impulsion du truculant André Dewein, ont mis sur pied une équipe mixte dans tous les sens du terme, composée de
- Denis Sécula,
- Yohan Kouzmina,
- Nos champions « maison » Diego Da Silva et Jonathan Sanmarti
- et pour finir l’atout charme de cet équipage, Tatiana Timoshkina, l’épouse d’André et membre de l’équipe nationale Russe.
Diego nous fait partager cette aventure où pas moins de 180 pêcheurs et 36 équipes se sont affrontés.
Repérage
« Arrivés le lundi après une longue journée de route, nous prenons contact avec des amis sur place. Par ailleurs Denis Sécula était arrivé avant. Denis a eu le temps de voir les poissons, leur taille, les lignes utilisées par les compétiteurs présents, et a aussi assuré les important contacts pour les esches durant la semaine. Nous sommes impatients d’aller affronter les carpes et carassins apparemment mordeurs sur le magnifique plan d’eau de Szeged.
Le premier entrainement confirme que les carpes, les carassins et les petites plaquettes sont bien présentes. Nous réalisons des scores entre 11kg et 5 kg. L’option de la bordure sera étudiée jusqu’au jeudi, mais finalement délaissée au profit d’une stratégie que nous pensons gagnante: la pêche à 13m. Par sécurité, nous décidons d’amorcer tout de même à 7m si cela se passe mal. »
Matériel et stratégie
« Jonathan et moi-même choisissons d’utiliser la Slimax Diamant. Exceptionnellement rigide et fine, elle sera parfaite pour cette pêche exigeant précision d’amorçage et tenue de ligne soignée. D’autant, que le vent peut souffler très fort,sa finesse de talon sera un atout certain.
Pour l’amorce, nous optons pour un mélange riche composé de 3 kg d’amorce carpe en l’assombrissant avec un colorant noire pour éviter les petits poissons
- 5 kg de terre préparés à part pour le rappel et y incorporer les esches.
- Esches composées d’1/2 de fouillis, 1 litre d’asticots, 1/2 de casters et quelques pinkies.
Nous nous mettons d’accord sur la taille de l’élastique, du corps de ligne, des bas de lignes, de la taille de l’hameçon et de la forme et du poids du flotteur. Jonathan et moi-même opterons pour un flotteur DDS 24 pour la pêche au large. Nous choisissons en commun après plusieurs essais d’équiper nos kits ELC (Elastic Control) d’un élastique creux Garbolino de 1,5mm. »
Au fil des manches
« La première manche confirme notre stratégie. Mais elle nous permettra néanmoins de corriger quelques erreurs notamment dans la gestion des rappels d’amorce et leur fréquence. L’équipe finit 15eme sur un total de 36 équipes avec 44pts. Le repas du soir nous permet de faire le bilan des performances de chacun , mais surtout de les améliorer.
La deuxième manche se présente bien comme la veille, mais un vent violent se met à souffler sur le plan d’eau. Il va falloir être fort car le contrôle de ligne est primordiale. Plusieurs cannes dans le secteurs casseront.
Certains compétiteurs immergeant trop la canne dans l’eau, vont y laisser entrer une masse d’eau importante, accentuant le poids de l’ensemble ajouté à celui de l’élastique et le cintrage de la canne dû au vent n’épargneront pas le carbone. Les Diamants elles ne donneront aucun signe de faiblesse.
Nous finissons la deuxième manche avec 21 pts. Le classement s’effectue selon des sous-secteurs de 18 puisqu’il y a 36 équipes. Pour ma part, je finis 7 la première manche et 2 la deuxième. Jonathan lui finira 14 la première manche et gagnera la deuxième manche. Les résultats d’ensemble nous permettront de remonter à une belle 6eme place au classement général final. »
Un bon bilan
« Nous jugeons notre résultat honorable, mais en bons compétiteurs, nous regrettons d n’avoir pu consacrer une journée de plus à l’entrainement qui nous aurait permis de mieux appréhender la capture de quelques carpes bonus que nous avons pu casser ou décrocher.
Nous sommes persuadés avec Jonathan que cette expérience sera bénéfique pour aborder les grandes épreuves internationales futures avec l’équipe de France. »