Avez-vous une idée du nombre de vers de terreaux, ou de terre que vous consommez chaque saison de pêche ? Un certain nombre me direz-vous. Si vous êtes un pêcheur occasionnel ou régulier, le chiffre doit être assez important. Un “élevage” bien maîtrisé pourrait facilement produire ce dont vous aurez besoin durant la saison. Je vais donc vous aider pour que vous ayez chez vous vos propres vers de terre pour pêcher la truite.
Un élevage de vers de terreaux simple à mettre en place : le vermicompostage
Bien que relativement abordable à l’achat chez notre marchand d’articles de pêche préféré, produire sa propre culture de vers de terreaux reste à la portée de tout le monde et est bien plus économique. De plus, on bénéficie du choix de la taille et de la fraîcheur de l’appât.
Je vais vous partager ma méthode et mon expérience et vous allez voir que c’est on ne peut plus simple.
Étapes pour créer son propre vermicomposteur
Étape 1
Tout d’abord, sachez qu’il est fréquent que les vers de terreaux s’échappent de leur conteneur. Donc préférence à un élevage en extérieur. Mais bien sûr, en prenant des précautions, rien n’empêche de produire son propre élevage en intérieur si on ne possède pas d’espace extérieur.
Pour ma part, je ne prends aucun risque et j’ai opté pour l’élevage dans un coin du jardin. Et tant pis pour les échappés, j’en ai suffisamment à ma disposition.
L’élevage par vermicompostage (ou lombricompostage) consiste à aménager un conteneur pour le bien être des vers de terre que vous désirez produire. Ceux-ci se chargeront ensuite de transformer les déchets organiques que vous leur apporterez.
J’ai opté pour une grande malle de 170 litres (100 x 50 x 50 centimètres). J’ai tout d’abord percé le fond à plusieurs endroits afin de permettre l’évacuation des jus. Pour permettre un bon drainage sans risquer que les vers ne s’échappent tous, j’ai déposé sur le fond 5 à 10 centimètres de sable gris. Sur ce sable, j’ai rajouté un mélange de terreau et du fumier de cheval sur environ 30 centimètres d’épaisseur.
Étape 2
Puis j’ai ensemencé cette litière avec les vers que je vais utiliser au fil de la saison et des conditions d’eau. 2 boîtes de vers de terreau et 2 boîtes de dendros pour lancer la production.
Mise en œuvre entre l’achat des fournitures, le ramassage du fumier, l’achat des vers et le petit bricolage : moins d’une demi-journée ! Pour un approvisionnement qui comble quasiment ma saison. Comme mon activité de guide de pêche nécessite un gros approvisionnement, j’ai complété ma culture par une deuxième malle.
Vient ensuite le nourrissage de tout ce monde. Pratique en soi, beaucoup de déchets de cuisine vont les régaler : pelures de légumes, restes de fruits (sauf peau d’agrumes), emballages carton bruns (éviter ceux où il y a trop d’encre), marcs de café, boîte d’œufs en carton… Après une saison à manger tous vos déchets, vous hériterez d’un excellent engrais qui sera très apprécié des végétaux, fleurs et autres arbres fruitiers qui ornent ou entourent votre demeure. C’est ce qu’on appelle un deal gagnant-gagnant!
Pour réussir mon vermicompostage
J’ai d’abord placé mes malles dans un endroit protégé des vents froids et du gel. J’ai retiré le couvercle pour que l’aération soit optimale. Mais je recouvre d’un morceau de moquette troué par points à chaque fois que de la chaleur ou du grand froid sont annoncés. En période estivale, j’arrose mes deux malles de culture dès que je juge nécessaire avec l’équivalent d’un arrosoir d’eau. Je vérifie au jugé l’hygrométrie sous 10 centimètres et la présence de vers ou non à ce niveau.
Les malles ne doivent bien sûr pas être en contact direct avec le soleil. N’ayant pas de place pour elles dans mon cabanon, je les ai disposées sous un treillis bois sur lequel se déploie mes pieds de vigne. Le feuillage assure un filtre suffisant. Mais si vous avez une place dans votre abri de jardin, c’est préférable. La température et la faible exposition à la lumière leur conviendront d’autant mieux.
Si parfois votre malle est exposée comme la mienne à des températures dépassant les 25°c, je vous conseille de mettre des rectangles de carton imbibés d’eau intercalés dans votre bac pour les aider à passer le moment.
Autre chose qu’ils apprécient quand il fait chaud, les textiles. Ils gardent bien l’humidité et ce n’est pas rare de retrouver les vers en boule à l’intérieur. Mes chaussettes trouées ont trouvé là une deuxième fonction. J’ai aussi remarqué qu’ils adoraient les déchets verts. Chaque année, quand vient l’automne, je taille mes haies et je passe les branches au broyeur. Cet agglomérat végétal très aéré leur convient parfaitement. Plus besoin de passer par la déchetterie. Et ce couvert les protège pour tout l’hiver.
Chaque fin de printemps, je retire une bonne partie de l’engrais produit et je réitère les opérations pour commencer un nouveau cycle.
Préparer sa saison de pêche à la truite démarre déjà ici !
Après l’accouplement, le temps de gestation est de l’ordre de 3 semaines. Ensuite, le petit ver atteindra sa maturité sexuelle au bout de 1 à plusieurs mois en fonction de la température (développement plus lent par temps froid). Ce qui veut dire que l’hiver, ou mieux, la fin de l’automne sont les bons moments pour démarrer et préparer son élevage.
Cette production pourra aussi vous servir pour attraper d’autres espèces, car rares sont les poissons qui renient cet appât naturel. Donc à utiliser aussi bien en 1ère qu’en deuxième catégorie piscicole.
Avec ces deux vers de culture, j’emploie parfois le ver de fumier, surtout en été, quand les bouchées de ces dames deviennent plus fines. Je trouve son agitation permanente très intéressante une fois esché. Et les truites aussi, malgré l’odeur nauséabonde qu’il peut dégager. Une fois les avoir fait dégorger quelques jours dans un seau avec un peu de terreau, celle-ci a quasiment disparu. J’en ai introduit d’ailleurs quelques-uns dans mes malles. Et la production fonctionne assez bien pour eux aussi.
Le roi des vers reste et restera le ver de berge. Mais sa culture est autrement plus compliquée. Bien dommage…
Pour le choix des vers, j’utilise les terreaux durant toute la saison. Petits et bien vivaces, ils laissent rarement une truite en chasse indifférente. Les dendros sont supérieurs en résultat lors des périodes de fortes eaux où pour pêcher les gours.
Les hameçons que j’utilise seront choisis en fonction de la taille du ver employé, donc de la saison et des conditions de pêche. Un taille 8 pour les dendros imposants, jusqu’à une taille 14 pour les petits vers de 3-4 centimètres au cœur de l’été.
Les hameçons phares que je vous recommande pour la truite au vers de terre ou vers de terreaux pêche à la truite
- Pour les dendros, sans hésitation, le streamline 4130BN.
Son cran anti-glisse est parfait pour maintenir l’appât sur l’hameçon. Et l’épaisseur de son fer ne craint pas les durs combats avec les beaux poissons.
Le robuste
- Pour les petits vers et les vers de berge, le streamline 4150NI.
Son piquant exceptionnel et son fin de fer aideront à ne pas trop blesser le vers lors de l’eschage. Et un appât vivant est un appât qui pêche.
Le piquant
- Mon dernier choix se porte sur le streamline 4110NI.
Un peu plus fort de fer que le précédent modèle, il est l’hameçon passe partout. C’est un hameçon droit qui convient à tous les types de vers. Si je ne devais en garder qu’un, ce serait celui-là !
Le polyvalent
Pour terminer
J’espère que mon retour d’expérience sur le vermicompostage pourra vous servir. Et qu’à l’avenir, vous aurez vous aussi à disposition suffisamment de vers de terreaux pour pêcher la truite (et autres) et répondre ainsi à vos besoins. Dans tous les cas, retenez une chose. Ayez à la pêche des appâts bien vivants et les plus frais possible. Et pour les vers de terre, quoi de mieux que de pouvoir les choisir à la demande ! Donc, quelle que soit la méthode d’élevage, faite votre propre production, vous verrez, en plus d’être passionnant, vous connaîtrez une énorme satisfaction d’attraper de belles truites avec vos propres vers 😉
Fort de son savoir-faire dans la pêche de la truite et plus généralement de celle des carnassiers, nous sommes heureux de vous présenter sa gamme de nouveautés 2021 Truite Garbolino.
Celle-ci couvre toutes les techniques traditionnelles, comme le fil intérieur, le vairon manié mais aussi des techniques plus modernes comme la pêche à la nymphe ou aux leurres artificiels.
Nous avons apporté un grand soin dans la création de toutes nos gammes
- de cannes,
- moulinets TOC et Lancer,
- mais aussi accessoires
- et bagagerie.
Quelle que soit la technique envisagée, nous avons une offre complète est disponible, pour offrir un produit adapté à chaque usage que vous soyez débutant ou pêcheur confirmé.
Les nouveautés incontournables Garbolino 2021 Truite et Carnassiers
Une gamme complète d’indicateurs de touche pour la pêche au toc
Une gamme complète de plombs Doux pour la pêche au toc
Les hameçons Streamline pour la pêche de la truite au toc
Vous retrouverez avec nos accessoires, tous les indispensables nécessaires à la réalisation d’un montage pour la pêche au toc ou au lancer. Guides fils autobloquants ou fixes, micro-émerillons,
hameçons montés ou non-montés, plombs super doux, émerillons à agrafe etc.
Concept regroupant 5 cannes, 2 Télescopiques, 1 Réglable compacte et 2 Lancers 2 brins ainsi qu’un moulinet frein avant. Le look spécifique et commun aux cannes et au moulinet permet de marier parfaitement les 2 types de produits. Le look final est soigné et les performances et caractéristiques techniques sont en adéquation avec la pratique. Ces ensembles s’adressent aux pécheurs débutants et réguliers cherchant des produits fiables et durables.
De magnifiques Combos Cannes et Moulinets aux couleurs coordonnées
La marque Garbolino offre en plus de ses gammes dédiées aux pêches de la truite; une large variété d’autres produits destinés à la traque des carnassiers d’eau douce. La renommée de la marque n’est plus à faire dans le technique. Mort manié, tirette ou la pêche au posé, retrouvez tous ces incontournables qui restent des valeurs sûres auprès des pêcheurs de tous âges.
De plus, notre chaîne Youtube Garbolino vous présente des produits, ainsi que des moments de pêche. Que nous voulons mémorables avec des conseils, de la technique, des combats et des poissons.
La température de l’eau contraint la pêche de la truite au toc en début de saison. En effet , malgré une météo parfois printanière, la température de l’eau possède un nombre à un seul chiffre dans la plupart des cas. Les truites, sauvages ou introduites, rechignent encore à godiller dans les courants. On les trouve préférentiellement au niveau des zones amorties. C’est particulièrement le cas dans les cours d’eau de régime nival influencés par la fonte des neiges. Cette thermie ralentit leur métabolisme, ce qui induit des phases alimentaires courtes.
Le reste du temps, les poissons restent dans les caches. A cette période, les truites ne s’en éloignent guère. Et elles chassent à proximité. On comprend alors pourquoi les « postes mixtes » évoqués dans l’article « comprendre les postes » sont les meilleurs. L’équation à résoudre est donc simple : amortis + caches = bordures. A quelques exceptions près, ce sont les seules zones de la rivière qui couplent ces deux paramètres. Vous devez absolument les prendre en compte pour prendre des truites en mars/avril.
Des bordures oui, mais pas n’importe lesquelles :
Toutes les bordures sont loin de sa valoir et divers paramètres les discriminent, entre autres l’accessibilité, le nombre de caches et la proximité avec une veine porteuse. Donc une veine amortie molle d’environ 50 cm de profondeur représente l’archétype de la bordure porteuse , parsemée de blocs importants, située au niveau d’une berge inaccessible à la ripisylve dense, à proximité immédiate d’une belle veine porteuse puissante.
Elle nécessite des lancers parfois longs et précis pour être correctement exploitée. Les moins régulières sont plus accessibles (présentes au niveau de la berge où le passage est évident), parsemée de galet ou de sable fin (elles sont colonisées uniquement par des poissons bien décidés à s’alimenter), sans végétation protectrice. Entre ces deux extrêmes se déclinent une nombre infini de zones aux caractéristiques variées qu’il est bon d’explorer en leur consacrant un temps proportionnel à leur attractivité.
La bordure d’en face présente des caches, une veine pas trop puissante et sa berge est inaccessible : c’est un aimant à truites !
Une bordure assez accessible et sans cache importante, à explorer rapidement….
Pêche de la truite au toc en début de saison. Oui mais aussi les autres techniques ?
Rien de révolutionnaire à ce niveau, les techniques intensives, qui permettent de fouiller minutieusement ces portions chaudes, sont toutes indiquées. Le toc est bien sur roi dans ces conditions (il excelle dans les pêches précises et insistantes), mais le vairon s’en tire bien également, surtout si les truites sont dans la cache (un poissonnet dandiné à l’entrée reste inégalé). Une canne suffisamment longue permet de porter efficacement le montage. Ainsi l reste au maximum dans la zone amortie , car le courant proche ne vaut rien à cette saison. Les adeptes de téléréglables seront à leur aise. Pour les cannes type anglaise, les longueurs supérieures à 3.50m sont nécessaires.
Nous pouvons analyser l’ouverture de la pêche à la truite selon différentes typologies de poissons ou de parcours.
Truites surdensitaires : misez sur l’agressivité !
Les truites d’élevage fraîchement introduites dans les cours d’eau de première catégorie présentent un comportement singulier, inhérent à leur naissance en pisciculture : elles sont actives précocement et réagissent très bien à l’agressivité. Ainsi, la capturabilité de ces poissons demeure importante contrairement à leurs consœurs endémiques ramollies par la conjoncture eau froide/sortie de reproduction.
Pour espérer croiser leur route, il faudra les rechercher sur les parcours spécifiques. Généralement faciles d’accès et bien répertoriés par les fédérations de pêche. Au niveau des dit-parcours, il est important de rechercher systématiquement les zones les plus profondes et lentes (si la rivière est située en montagne), ainsi que les coups marqués près des berges, où ces truites grégaires se regroupent souvent. A mesure que la journée avance, on privilégiera les postes les plus encombrés et éloignés qui supportent mieux la pression de pêche.
Un calme profond en bordure : un excellent coup !
Si toutes les techniques sont susceptibles de les faire mordre (la sélectivité n’est pas leur caractéristique première), l’optimisation pousse à utiliser celles qui tiennent compte de leur comportement joueur. Ainsi, on utilisera au maximum le stimulus vibratoire et l’animation. La pêche aux leurres est ainsi toute indiquée. Des cuillères de numéro 2 au moins (pour présenter une belle bouchée) ainsi que des poissons nageurs suspending ou coulant selon la profondeur, de 5 à 7 cm sont tout indiqués.
En ce qui concerne la pêche aux appâts naturels, la technique reine est le vairon mort manié. Le pêcheur au toc de son côté, devra oublier les belles dérives naturelles au profil de l’utilisation de plombées lourdes de plusieurs grammes, permettant d’animer les montages et de faire tourner les appâts à la récupération (lorsqu’on pêche à la teigne par exemple, l’une sera enfilée, l’autre épinglée). Cet aguichage est bien plus rentable que la pêche en dérives naturelles !
Ouverture truite sur truites sauvages : éloge de la lenteur.
En mars, les truites sauvages sortent de la période de reproduction. Amaigries, peu mobiles et assez confinées aux abords des caches. Leurs périodes alimentaires, assez courtes (les eaux froides rallongent le temps de digestion) coïncident souvent avec les heures les plus chaudes de la journée (le meilleur: le créneau 12-16h).
On les trouvera principalement sur les bordures, au niveau des zones amorties. Les portions de rivière qui présentent un grand linéaire de ce type sont les meilleures. Dans les régions montagneuses, vous trouverez ces configurations au niveau des parties élargies et moins pentues où le courant s’assagit. Les techniques de pêche doivent permettre de peigner méthodiquement ces zones porteuses en présentant l’appât au ras du fond. En mars, les rares zones porteuses concentrent les poissons.
Une bordure amortie parsemée de blocs qui mérite qu’on s’y attarde
Rien ne sert de courir, une fouille méticuleuse des postes favorables est plus rentable qu’une grande course (surtout lorsqu’on tient compte de la fréquentation assidue des berges). 200m propices peuvent sauver votre journée d’ouverture! Pour cette pêche intensive, le toc en dérive naturelle et le vairon manié sont les mieux indiqués. Les plombées doivent être suffisantes pour maintenir l’appât près du fond sans (trop) s’accrocher.
La plombée au toc doit être basse et concentrée (voir l’article toc : comment choisir sa plombée ?) ; les grammages de la monture Plasseraud iront généralement de 2 à 5 gr suivant le débit. Dans les deux cas, il faut ralentir la dérive au maximum. L’appât doit évoluer moins vite que le courant de surface, quitte à couper légèrement les veines d’eau. Les meilleurs appâts sont les classiques vers et teignes.
Bonne ouverture à tous !
Ailleurs sur le site, quelques conseils pour réussir votre ouverture de la truite :
Les pluies printanières couplées au redoux déclencheur de fonte des neiges induisent souvent des eaux fortes et froides en avril/mai.
Ainsi, le pêcheur aux appâts naturels devra accorder son matériel et sa prospection à cette donne singulière. Voyons comment y parvenir :
- L’adaptation à la hausse des niveaux passe en premier lieu par l’utilisation d’un matériel solide, notamment en matière de nylon : du 16/100 en corps de ligne et un bon 14 en bas de ligne au toc ne sont pas superflus en pareilles circonstances. La canne devra être assez longue de façon à donner un bras de levier suffisant. Les veines favorables étant étroites en petits cours d’eau, il sera judicieux de “porter” suffisamment le montage pour pêcher creux, sans draguer, malgré des plombées assez lourdes. Les cannes téléréglables de 4/5m et à emmanchements d’environ 4m sont les plus adaptées. Pour les hameçons, évitez les modèles trop fin de fer et qui s’ouvrent. Une truite d’une trentaine de centimètres dans un fort courant met cette pièce à rude épreuve. On pourra les orner d’appâts classiques de début de saison (vers et teignes), qui conviennent dans l’immense majorité des cas.
- Au niveau des portions favorables, mieux vaut se diriger vers des secteurs d’ordinaire lents et homogènes où la hausse des débits décuple les qualités pêchantes, tout en favorisant l’approche des poissons. Ces portions élargies et moins pentues donnent le maximum de coups pêchables à cette période de l’année. Sur les secteurs classiques, les veines porteuses sont généralement confinées aux bordures. Les meilleures sont celles qui flirtent avec des caches. Les postes de type “bordures molles + caches” sont à rechercher en priorité à ce moment de la saison. L’avantage de ces niveaux extrêmes est la facilité avec laquelle on peut localiser les poissons : les truites sont regroupées au niveau des rares zones où le couple vitesse/profondeur leur convient !
Bonne pêche en eaux fortes !
L’équipe Garbolino
Pêche de la truite au pays basque
Rivières françaises? Espagnoles, le spécialiste de la pêche de la truite au pays basque, c’est Guillaume Chavanne le spécialiste. Vous débutez dans une “technique truite”, guide de pêche Garbolino vous propose une nouveauté lors de cette saison: testez une large gamme de matériel et de nouveautés Garbolino en situation et profitez des conseils d’un pro lors d’un guidage sur les rivières basques! Faire les bons choix techniques et stratégiques, avant et lors de votre sortie… l’une des clefs de vos succès futurs!
Infos et réservations:
Guillaume Chavanne – BASKPÊCHE
www.guide-bask-peche.com
06 15 04 17 42
chavanne.guillaume@gmail.com
Maison Etxegaraia – chemin de Olha – 64310 Sare
Si vous souhaitez parfaire vos connaissances sur la pêche de la truite, consultez le site garbolino.fr, et en particulier tous les articles dédiés à la pêche de la truite au toc. Nous vous conseillons en particulier:
Histoire
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. Dès 1977, c’est le composite qui apparaît. Puis, le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui, la majorité des pays européens ont des produits Garbolino sur leur marché. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
Comment bien aborder la pêche à l’ouverture de la truite ?
Les 10 conseils indispensables de l’équipe Garbolino !
1.N’improvisez pas :
Pour l’ouverture de la truite, tenter le coup sur un parcours inconnu est une prise de risque importante. Aussi développée soit votre capacité d’anticipation, il est parfois impossible de prévoir précisément la topographie du secteur convoité à la simple lecture d’une carte IGN. Étant donné la rareté des portions favorables en mars (suffisamment molles pour être porteuses par eaux froides tout en étant assez peu accessibles pour décourager le gros de la troupe des pêcheurs), mieux vaut ne pas partir à l’aveuglette !
2. Ouverture de la pêche à la truite: Fuyez la foule
L’enfer, c’est les autres”, cette maxime prend tout son sens en ce weekend d’ouverture de la truite. Quelque soit le niveau technique des pratiquants présents, le piétinement intensif des berges nuit à la qualité de la pêche. Entre les pataugeurs invétérés, les ferrailleurs brutaux et les preneurs qui mettent au sec le peu de poissons disposés à mordre, les pressions que subissent les truites farios sont nombreuses et peu favorables à leur sortie durable. La fréquentation de secteurs préservés (gorges, ruisseaux nécessitant une marche d’approche, berges inaccessibles..etc.) décuple vos chances et doit être un leitmotiv !
3. Prévoyez du repli :
Dans la mesure du possible, il est bon de prévoir un panel de coins de pêche diversifiés (en matière de largeur, de régime d’écoulement…etc.) de façon à être capable de réagir face à tout imprévu. Un pêcheur qui vous devance subitement en ruisseau, un coup d’eau fortuit qui teinte le bassin versant, un lâcher de barrage qui anéantit votre après midi en grande rivière, autant de situations nécessitant une bonne réactivité. Dans l’idéal, on prévoira donc par exemple un parcours capté, une résurgence, un parcours compatible avec la pression de pêche pour le samedi après midi, un secteur de gorge…etc.
4. Ne vivez pas dans les souvenirs de la fermeture truite passée :
Celui qui aborde le premier jour de la saison avec la même logique que celle qui a clôturé la précédente risque de déchanter rapidement. Évanouies les truites postées dans le courant qui godillent devant les pierres à l’affût de la moindre larve d’insecte, des séries de poissons alignés dans les radiers maigres et rapides ! En mars, les farios (lorsqu’elles sont sauvages) sont généralement assez confinées aux abords des caches et, sauf conditions printanières et activité anachronique, la pêche se fait essentiellement “à gratter”.
5. Prenez votre temps :
En rivières moyennes et grandes, il faudra composer avec d’autres pêcheurs durant le weekend. Plutôt que de prendre part au défilé et se lancer dans une course effrénée à celui qui aborde le plus grand nombre de postes, mieux vaut les fouiner consciencieusement dans une approche intensive. En mars, l’insistance paye souvent. La distance de stimulation faible vous oblige à passer au plus près des poissons pour les déclencher. Ainsi, un nombre de coups de ligne relativement important est nécessaire pour chaque poste qui se présente, ce que les pêcheurs pressés négligent forcément !
6. Démarquez vous des autres :
Dès le samedi après midi, les parcours vierges seront quasi inexistants et les berges que vous foulerez déjà piétinées. Dans ce contexte, il est bon de prendre le temps d’observer l’attitude de ceux qui vous précèdent directement pour proposer autre chose aux truites (au niveau de la technique, de l’esche, du type de poste prospecté…etc.). Il est également judicieux de cibler les postes qui conservent encore quelques chances de capture après le passage de plusieurs pêcheurs, notamment les coups vastes et ceux difficiles d’accès, nécessitant des lancers lointains et précis (sous des frondaisons par exemple).
7. Ne vous trompez pas de technique pour la pêche à l’ouverture de la truite
A l’ouverture de la truite comme durant le reste de la saison, toutes les techniques disponibles ne possèdent pas d’égales chances de réussite. S’il est assez difficile de prévoir l’efficacité de celles qui misent sur l’agressivité. Notamment la pêche aux leurres, capable du pire comme du meilleur à cette période. Celles qui proposent un stimulus alimentaire sont assez régulières en mars. Le pratiquant qui tente sa chance au toc prend peu de risque tant la faculté d’adaptation de cette technique est immense !
8. Ne ratez pas le coup de midi :
A cette saison, l’eau froide limite les ardeurs des salmonidés. Donc toute inflation thermique de quelques degrés peut déclencher une période d’activité. De plus, le milieu de journée coïncide généralement avec des éclosions d’éphémères qui mettent les truites en appétit. L’appétence décuplée qui caractérise les poissons dans ces moments n’est pas seulement favorable au moucheur . Quoiqu’une éclosion de march brown puisse totalement focaliser l’attention des truites et frustrer le non adepte du fouet. Alors que la rivière s’anime, les poissons se mettent en chasse. Quelque soit la nature de ce qui orne votre hameçon, ne négligez pas ce créneau !
9. Vérifiez votre matériel pour la pêche à l’ouverture de la truite :
Le matériel qui dort tranquillement dans le garage depuis 6 mois mérite une petite vérification pré-ouverture : les éléments les plus sensibles sont les waders – un petit trou oublié durant l’hiver peut gâcher votre entrée en matière, prenez donc la peine de vérifier leur étanchéité – et le nylon, surtout s’il est fluo, qui supportent plutôt mal la conservation et sera changé. Bien sûr, il va sans dire que le reste de l’équipement mérite également une petite révision !
10. Soyez modeste dans vos objectifs :
En mars, il y a une multitude de facteurs défavorables:
- eaux froides
- niveaux variables
- forte fréquentation
réunis pour vous compliquer la tâche. Ainsi, afin d’éviter une trop grosse désillusion qui entamerait votre motivation pour les mois à venir (qui sont bien sûr meilleurs), mieux vaut aborder cette journée rationnellement, sans objectif chiffré précis. La dimension spirituelle et la convivialité comptent également beaucoup en ce deuxième samedi de mars !
Bonne ouverture de la truite à tous !
L’équipe Garbolino
L’été 2015 ne restera pas dans les annales en matière de pêche de la truite. La longue période de fortes chaleurs qui a touché la France a induit un étiage sévère dès la fin juin dans les régions dépourvues de hauts sommets. Cette conjoncture météorologique assez défavorable (et à plus long terme, sa prévisible récurrence) a rappelé les souvenirs nauséabonds de 2003 et ne fait que souligner la vulnérabilité des biotopes salmonicoles, que quelques années bien arrosées avaient pu faire sortir de nos esprits.
2015 ne nous aura donc pas fait ressentir la douce jubilation qui caractérise tout pêcheur de truite en présence d’une météo estivale morose, celle là même qui crée le désarroi des vacanciers (ce qui ne fait que confirmer le côté antisocial de notre activité) mais booste grandement l’activité des farios.
La plupart de mes sorties se sont donc déroulées en montagne, où la température est restée relativement conforme aux exigences des salmonidés.
Ainsi, l’été 2015 a été marqué par quelques bivouacs en lacs d’altitude :
… quelques (rares) coups d’eau rafraîchissant exploités aux appâts naturels :
… des sessions urbaines réussies :
… des longs trajets en voiture dans des paysages Sergio Léoniens :
… des sorties en binôme avec des potes souvent plus efficaces que moi sur les gros poissons :
…des tests de protos de la gamme Garbolino Altima 2016 :
… des coups du soir tardifs en sèche et les traditionnelles photos pourries qui les accompagnent :
… quelques flirts avec des bien portantes :
Et enfin, les traditionnelles sorties détente au saumon de fontaine :
… un été assez classique en somme !
A bientôt
Simon Scodavolpe
Si vous souhaitez parfaire vos connaissances sur la pêche de la truite, consultez le site garbolino.fr, et en particulier tous les articles dédiés à la pêche de la truite au toc. Nous vous conseillons en particulier:
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