La pêche au feeder de compétition est en plein explosion. Notre pêcheur Mickael Letscher est devenu champion de France de pêche au feeder le 10 septembre dernier à Angers. A 28 ans, il confirme son excellent niveau et remporte un premier titre élite après avoir gagné la deuxième division l’an dernier, toujours à Angers mais sur un parcours différent.
Ce championnat se déroule en rivière en amont de la ville de Angers sur la Maine et la Sarthe. Ces rivières très poissonneuses nous ont habitué à des scores records. Cette année ce sera bien plus difficile et les poissons semblent présents mais pas très décidés à se laisser prendre.
Première manche – La place à l’aile, la vie est belle
Mickael entame ce championnat avec une place à l’aile. Une aile amont, un bon numéro au vu des entrainements. Il pratique une pêche fine à 40m de tout venant. Il remporter le secteur de justesse.
Concentré et appliqué, Mickael remporte son secteur en première manche.
Deuxième manche : Saucisse lentille
De grosses plaques d’herbiers et de lentilles dérivent sur la sarthe. Déplacées au gré du vent, elles gênent aléatoirement les compétiteurs sur le secteur le plus amont. Mickael, milieu de secteur n’y échappe pas. Il fait preuve d’un sang froid remarquable pour déjouer ce piège et ne perdre au final que 2 poissons dans les paquets d’herbes. Il pêche canne haute avec des Garbolino Altima en 4,2m pour passer au dessus de la plaque de lentille. La distance de pêche est aussi dictée par la largeur de ces herbiers.
Troisième manche : Des risques qui payent
Au matin de ce dernier round, Mickael est second au général, devancé au poids. Le premier et le troisième s’affrontent sur le même secteur. Mickael a bien évidement une carte à jouer mais il ne faut pas prendre trop de points. Pas simple, Mickael est au numéro 4, alors que ce sont les gros numéros qui dominent ce secteur depuis le début de la compétition. Cela se confirme rapidement. Au bout d’1h de pêche Micka n’a pris qu’un seul poisson. Il est temps de prendre des risques. Nous orientons la stratégie vers les grosses brèmes de la rivière. Très rapidement, le choix est payant, il revient sur la tête rapidement avec 2000 point par poisson capturé. Il termine deuxième de son secteur, une très belle performance. La première place au général est assurée haut la main avec 5 points. Le deuxième est relégué à 8 points.
Graine de champion
Mickael Letscher a une personnalité très attachante. Il est connu pour sa gentillesse et sa simplicité. Bon nombre de compétiteur se réjouissent de cette victoire qui récompense aussi un pêcheur extrêmement appliqué et talentueux. Une victoire qui vient grossir le palmarès de son jeune club : Pêche Feeder Compétition (12) et faire la fierté de ses partenaires.
Ce championnat d’Europe 2017 était le baptême du feu pour le nouveau capitaine de l’équipe de France de pêche au coup, Paul-Louis Lafont. Après de longues années passées au sein de l’équipe de France en tant que pêcheur, il revient pour nous sur cette première expérience en tant que manager.
Première expérience de capitaine de l’équipe de France de pêche
Ma première expérience en tant que capitaine de l’équipe de France séniors, s’est dans l’ensemble plutôt bien passée. Je connaissais bien la plupart des pêcheurs sélectionnés pour avoir pêché avec eux pendant plusieurs années en équipe, et ce, jusqu’à encore l’année dernière. J’y ai intégré des jeunes. Certains pour pêcher, d’autres pour coacher. Ils ont su rapidement s’intégrer au groupe, et nous pouvons nous en satisfaire.
Faire abstraction du passé
Même à chaud et au lendemain seulement de ce championnat d’Europe, je ne me retourne que très rarement sur le passé. Que ce soit dans la vie privée, professionnelle ou sportive, la page est tournée. Si nous voulons aller de l’avant, seul le présent et le futur ont de l’importance. Maintenant, étant un gagneur dans l’âme, je ne peux pas être entièrement satisfait de cette 5ème place. Bien que ce soit un bon résultat, il ne faut pas oublier que nous étions 3ème à l’intermédiaire.
Manque de pratique en rivière
L’approche tactique était bonne, la première manche nous l’a prouvé. Il n’y avait rien à changer pour aborder la seconde. Je pense que nous sommes un peu en dessous de certaines équipes lorsqu’il s’agit de pêcher véritablement en rivière. Nous n’y pêchons plus depuis bien des années. Et il est clair que cela nous a manqué pour prendre le peu de poissons qui nous auraient permis de “gratter ” quelques places. Dix points pour le podium sur des secteurs de 24 en deux manches, ce n’est vraiment pas grand-chose. Les équipes qui sont devant ont eu l’occasion de pêcher le parcours à plusieurs reprises. Cela leur a certainement permis de mieux appréhender les changements de courant et de niveau d’eau, dû aux marées.
Construction de l’avenir
J’espère maintenant que nous aurons l’occasion de vite retrouver des championnats de France en rivière; Avec du courant et pas des parcours, où l’on peut caler sa ligne avec un flotteur de moins d’un gramme. D’ailleurs, j’avais déjà prévu depuis le début de l’année, de faire une ou deux épreuves avec l’équipe de France au complet, sur des pêches de ce type.
Diego est un pilier de l’équipe de France et compte parmi les pêcheurs les plus expérimentés non seulement au niveau national mais aussi international. C’est avec sa précision habituelle qu’il nous rend compte de la stratégie employée lors de ce championnat d’Europe de pêche au coup 2017.
Deux coups
A l’issue des entrainements, nous avons déterminé qu’il était nécessaire de préparer deux coups. Le premier situé entre 6 et 9mètres du bord en fonction de la profondeur et le second à 13 mètres. Nous avons jeté quelques boules d’amorces sur chaque coup et concentré les esches avec de la terre à la coupelle lors de l’amorçage principal. La gestion des esches était primordiale pour s’assurer un entretien constant des deux coups.
La première manche : Une pêche rythmée
Après quelques coulées au large à 13m sans enregistrer la moindre touche, et comme tous les pêcheurs visibles dans le secteur, je me suis vite rabattu sur le coup de bordure afin de prendre quelques poissons où mon voisin de droite avait réussi à prendre quelques plaquettes.
Je l’ai vite rattrapé et dépassé mais il me fallait entretenir, c’est à dire construire le coup du large en y apportant les esches nécessaires pour attirer et maintenir quelques brèmes.
Le coup de bordure s’épuisant, j’ai décidé d’aller au large et de pêcher plus agressivement: c’est à dire de déposer des coupelles très régulièrement à un rythme soutenu. J’ai encore accéléré lorsque les touches sont enfin arrivées. Comme je l’avais vu aux entrainements, la pêche pouvait se faire dans la dernière heure et rien n’était vraiment perdu avant. Le courant n’avait rien à voir avec celui de la semaine et il a fallu vite s’adapter. Alors qu’en semaine, nous avions utilisé des flotteurs portants entre 1gr et 10gr, le jour J, j’ai dû pêcher avec des modèles de 20, 25 et 30gr plat.
J’ai subi un manque cruel de touches pendant 20minutes. Une casse sur un gros poisson qui vraisemblablement était le gêneur, a fait réapparaître les touches. La perte d’une belle brème à portée d’épuisette me coûte sans doute aussi un point.
La seconde manche
Je l’ai abordé de la même manière que la première sauf que j’ai été contraint de faire la bordure à 10m. Le fond chaotique ne me permettait pas de la faire plus près. J’ai pris quelques poissons plus gros que la veille mais le coup s’est rapidement essoufflé. J’ai dû pêcher comme la veille à 13m avec la même puissance de courant. Cette fois-ci, je ne pouvais pas casser car j’avais prévu des bas de ligne plus forts. Lors de cette seconde manche, le courant s’est complètement arrêté à 10mn de la fin et j’ai dû régler une ligne plus légère qui m’a malheureusement fait perdre du temps. Le niveau descendait de presque 80cm et une brème de plus pouvait me faire gagner le secteur suivant sa taille et j’ai manqué peut-être cette ultime touche dans les 5 dernières minutes.
Feed back : Une pêche toute en patience
Si je devais refaire le championnat, je pêcherais de la même manière en abordant les deux coups de la même façon mais partirais plus tôt au large. Avec le recul, je me suis aperçu que le réglage de la traîne avait encore une fois une énorme importance sur les touches. Malgré la pige de mesure que nous avions installée, il fallait s’efforcer de reprendre le fond qui changeait sans cesse. Seul un réglage optimal, permettait de provoquer une touche et surtout de ne pas harponner ou manquer le poisson. Cette pêche nécessite de la patience car il s’agit de construire un coup et tout peut se jouer dans les derniers instants. Il m’a manqué un peu de réglages car les conditions du courant du championnat n’étaient pas les mêmes que la semaine.
Matériel utilisé par Diego lors de ce championnat d’Europe de pêche au coup
L’équipe de France finit 5ème de ce championnat et Diego à la 9ème place au classement individuel, soit le meilleur français. Considérant qu’il n’existe plus de « petites nations », cette nouvelle place dans le top 10 des pêcheurs français conforte leur position et évidemment celle de Diego parmi les meilleurs également.
Le TEAM GARBOLINO 38 est un tout nouveau club créé en 2017. Avec en son sein des pêcheurs comme Ludovic LAZARETTI et Eric SCHULTZ entre autres, GARBOLINO avait foi et confiance et leur première prestation a été à la hauteur de leur réputation sur un parcours qu’ils connaissent bien.
Ludovic revient pour nous sur la stratégie adoptée avec son coéquipier Olivier VANHEE, qui les a menés à la victoire de cette 4ème édition des Masters du Gard de pêche au coup, organisée parfaitement par le Team Milo 30 sur le parcours de Saint Gilles et qui a réuni cette année 70 équipes de deux pêcheurs.
Première manche du Master du Gard de pêche au coup
« Samedi, 1ère manche, le tirage nous envoie sur la partie écluse au numéro 16, un secteur sans aile. Stratégie du jour, Olivier pêche au feeder et moi à la canne : Pour le feeder, amorce jaune, riche mais qui travaille vite avec terreaux coupés, casters et gozzer rubis congelés. Nous optons pour une pêche sur la berge d’en face à 50/55m.
Mais notre place est compliquée car beaucoup d’accrocs. Il est difficile d’avoir une cadence de touches. Malgré cela Olivier réussit à prendre quelques carassins et grosses brèmes pour un score estimé à un peu plus de 12000 points.
Pour la canne, mélange de gros gardons avec casters et pinkies rouges congelés ainsi que de la double terre pour le fouillis. Un coup à 6m où les poissons ne sont jamais bien rentrés. Et un plus productif à 11m50, une pêche de plaquettes de 40 à 200gr. 2 petites carpes de 1kg et 1kg1/2 et 2 carassins de 400 et 600gr viennent alourdir la bourriche.
Il a fallu gérer le rappel à la coupelle de manière efficace car les mulets venaient perturber la pêche si on rappelait trop régulièrement. La bourriche canne estimée à environ 10000 points. »
Bilan de la première manche pour le groupe
Verdict final, Ludovic et Olivier remportent leur secteur avec 22280 points d’une courte tête (20gr) devant leurs copains de club Romain et Stephen. Les 2 autres équipes situées également sur la partie écluse s’en sont plutôt bien sortie, Eric et Kilian gagnent leur secteur et réalisent même le plus gros score du samedi avec plus de 31 kg !!! Une sacrée performance. Jean-David et Damien finissent 2nd de secteur avec plus de 24000, battu de 500gr.
La soirée du samedi entre les amis du Team Garbolino 38, leur permet de débriefer de leur bonne journée et de parler de la 2ème manche, avec un changement de parcours. Le secteur jardin étant difficilement accessible ils vont pêcher le secteur Eysperan qu’ils ne connaissent pas, sauf Romain et Stephen qui leur donnent quelques précieux renseignements.
2ème manche
« Tirage du dimanche matin, pour nous ça sera le numéro 37, une sous aile car le secteur commence au 36. Malgré les commentaires qui annoncent l’aile intouchable nous restons confiants, nous ne changeons pas notre amorce feeder, mais enrichissons notre mélange canne, et utilisons des amorces plutôt jaunes pour essayer de faire la différence. Concernant les esches nous restons sur la même base que la 1ère manche.
Le canal est moins large et le courant un peu plus soutenu que sur la partie écluse. Olivier au feeder et moi à la canne, la manche commence bizarrement, pas de touches au feeder et des petites plaquettes à 11m50 (20/40gr).
La 1ère touche au feeder est impressionnante, sans aucun doute une carpe, Olivier gère la situation, quant à moi je me retrouve également pendu avec une carpe, mon petit bas de ligne en 10°° a tenu le coup et le poisson de 2kg environ a pu rejoindre la bourriche, Olivier quant à lui met à l’épuisette une carpe de 4500gr qui sera notre plus gros poissons de la journée.
Un doublé de carpes, c’était amusant. La pêche à la canne est régulière, les plaquettes (40 à 300gr) sont bien présentes et le rappel à la coupelle permet de les maintenir en place et de faire venir quelques carassins.
Olivier au feeder, au plus près de la berge opposée, à des touches régulièrement et les carpes se montrent mordeuses, 9 de prises sur les 11 touchées, plus carassins et brèmes.
L’attente de la pesée
Nous estimons notre pêche à 35000 et sommes plutôt confiant même si l’aile à une grosse pêche.
La balance annonce 11500 pour la pêche à la canne, et 28000 pour celle feeder. Nous remportons une seconde fois notre secteur avec le plus gros score du week-end, plus de 39 kg !
Le reste de parcours Eysperan a été plus compliqué, mais Eric/Kilian et Romain/Stephen ont limité la casse en faisant second de secteur, cela fut plus compliqué pour Jean-David/Damien.
Bilan final
Au classement final après leur 2ème place de l’an passé (avec 2 points également) Ludovic et Olivier remporte l’épreuve avec le score parfait de deux points et plus de 61 kg. Et Ludovic de préciser « C’est une joie immense pour nous et nos débuts sous la bannière bleue de Garbolino dont nous sommes fiers de porter la couleur ! » Bravo également à Eric/Kilian qui terminent 5ème, Romain/Stephen 16ème, JD/Damien 40ème.
Matériel employé lors du Master du Gard de pêche au coup
Ludovic revient sur le matériel employé : « Ce week end, nous avons dû faire face à des conditions de pêche particulière, avec la présence de gros poissons combatifs et de brèmes parfois tâtillonnes, il fallait donc un matériel ultrapolyvalent. De plus nous avons dû faire face à des conditions météorologiques épouvantables de vent et pluie parfois très fortes. Les nouvelles cannes feeder de la gamme Altima puissantes et précises ont fait un boulot exceptionnel et la bagagerie Challenger de très bonne qualité a préservé notre matériel comme il fallait. Nous revêtions les nouveaux ensembles salopette et veste respirantes, et même la puissante pluie du samedi n’a pas réussi à nous mouiller. Bien à l’abri et mieux équipés, on pêche bien plus en confiance et à l’aise !
Pour aller plus loin
Afin approfondir vos connaissances sur la pêche au feeder, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche au feeder, et suivez nous sur notre chaîne Youtube
La pêche de compétition en équipe connait tous les ans son apogée lors du Championnat de France des Clubs. retour sur le championnat 2016.
Episode 1/4 – La préparation de cette compétition de pêche en équipe
Le championnat de France des clubs est l’épreuve phare du calendrier national pour toutes les équipes de pêcheurs au coup et donc très attendue. L’équipe victorieuse gagne le droit de représenter la France l’année suivante lors du championnat du Monde. Ce cru 2016 est d’autant plus important qu’en 2017, c’est la France qui a été choisie pour accueillir le Mondial. L’enjeu est important. 60 équipes de 5 pêcheurs se disputent le titre suprême. Le SPP87 déjà vainqueur en 2014 et second en 2015 a attaqué l’épreuve le couteau entre les dents avec la ferme intention de gagner son ticket pour le Mondial. Stéphane Pottelet, l’un des leaders de cet équipage revient pour nous sur ce championnat. De la préparation, au déroulement des manches en passant par la stratégie, vous saurez tout !
Vers l’inconnu ou les premières difficultés
« Dès le dimanche précédent le championnat, notre nouveau et jeune talentueux coéquipier, Antoine BERENI, avait décidé de faire le déplacement afin de constater les conditions de pêche du dimanche. L’objectif étant d’observer si les conditions de pêche du WE étaient similaires à celles auxquelles nous serons confrontés la semaine précédant le championnat.
Une grosse partie de l’équipe est arrivée sur place le lundi en fin de matinée afin de débuter les entrainements.
Présentation à la famille gobies
Nous avons eu l’honneur d’être présentés à la famille GOBIES. Pour la plupart d’entre nous cette espèce était méconnue ou inconnue. Nous avons découvert ou redécouvert un poisson à l’appétit d’ogre succombant à la bouchée de gros asticots. A notre grande surprise les « spécimens » de 4 à 5 grammes ne rencontraient aucune difficulté à se saisir de 2 ou 3 larves sur des lignes extrêmement lourdes …. Tout bonnement incroyable ! »
Ces poissons ont colonisé la Moselle canalisée et dès les premiers entrainements nous prenions jusqu’à 15 à 20 poissons en 5 minutes … »
La star de la semaine !
Trouver d’autres pêches pour faire la différence
« La dominance des gobies ne faisait aucun doute, mais grâce aux entraînements, bien d’autres pêches apparaissaient rapidement. A mi-distance, entre 7 et 9 mètres, il y avait la possibilité de prendre des gardons de 15 à 80 gr, des plaquettes de petites tailles de 20 à 100 gr et parfois quelques spécimens plus imposants jusqu’à 700 à 800 gr, de belles ablettes, des grémilles et bien évidement encore et toujours des gobies.
Sous la grande canne, à 13 mètres, il y avait la possibilité de prendre quelques grosses voir très grosses brèmes. Certains poissons fleurtant avec les 2 kg. Une densité importante de petits poissons étaient quant à elle à éviter absolument (grémilles de moins de 5 gr et gobies). Au moulinet, au coulissant ou à la bolognaise il y avait également la possibilité de capturer les mêmes poissons que sous la 13 m. Bref, du poisson de toutes tailles et de toutes espèces à toutes distances. »
Premier contact et exploration de tous les secteurs
« Le premier entrainement s’est tenu dans le secteur B où Antoine BERENI a fait une véritable démonstration sous la grande canne avec plus de 22 kg principalement de grosses brèmes et un sandre de 3.7 kg. Stéphane LINDER a réalisé une magnifique pêche à mi-distance de gardons, plaquettes, ablettes et la balance affichait plus de 5.5 kg. Pour les autres, les options choisies avaient permis de faire succomber 2,5 à 5 kg de poissons en optant pour des pêches au bord et au moulinet.
Le mardi, nous nous sommes dirigés vers les gros numéros du secteur D, et là malheureusement nous avons été obligés d’écourter notre entrainement car l’orage était menaçant. Au bout de 2h de pêche, 4 brèmes avaient été prises sous la 13 mètres dont 3 sur les ailes.
Dans le milieu nous avions positionné 3 pêcheurs au moulinet qui termineront sans une seule belle brème. Peu ou pas de gobies attrapés, et 2 pêches semblaient dominer la mi-distance avec des blancs de tailles modestes et la 13 m. Après coup, je pense que le résultat au bout de 4h de pêche aurait été totalement différent, les gros poissons arrivant souvent sur le tard.
Le mercredi, premier entraînement sérieux aux gobies
Mercredi, direction le secteur le plus en amont, le E. C’était la première fois de la semaine que certains d’entre nous allaient s’occuper de traquer très sérieusement les gobies dans le bord. Paul-Louis LAFONT situé à l’aile aval pratiquera exclusivement une pêche sous la 13 m et réussira à capturer 6 poissons pour un score de près de 10 kg. Le 2ème de cet entrainement sera Pierre Louis RENAULT qui, placé en plein milieu, réussira à faire succomber 4 jolies brèmes à la bolognaise.
Ensuite les pêcheurs de gobies tiraient leurs épingles du jeu. Il apparaissait qu’il était possible de prendre 150 à 200 poissons par heure pour une moyenne de 7 gr par prise soit entre 1 kg et 1.4 kg par heure. La pêche à mi-distance permettait de faire des scores plus faibles entre 1500 à 2500 pts en 4 heures. Nous pensions avoir trouvé le moyen de faire la différence au milieu du paquet en pratiquant à la bolognaise. »
Pêche de compétition et équipe: Dernier entraînement en commun
« Jeudi, le dernier entrainement en commun. Nous avons sélectionné le secteur A pour ce dernier entrainement. 1 secteur annoncé comme particulièrement difficile. Deux d’entre nous avions prévu la bolognaise en plus des pêches de bordure et à mi-distance. Pierre-Louis avait décidé de se faire la main sur les gobies tout comme Antoine, Stéphane LINDER et Teddy LESCURE qui a pris comme option principale la pêche à mi-distance.
A l’issue des 3 heures de pêche aucune brème n’a été capturée. Les pêcheurs de gobies étaient devant avec 2,6 kg pour Pierre-Louis avec 260 poissons. 2.540 kg pour 345 prises pour Antoine. Les pêches à mi-distance étaient compliquées, pas plus de 2 kg pour les meilleurs et la pêche à la bolognaise inexistante.
L’heure des choix
A l’issue de nos entrainements nous n’étions pas sereins car aucune piste ne semblait se détacher. Il était possible de réaliser un gros score sous la grande canne. Mais également de faire la différence à la bolognaise. Ou de réaliser un score honorable entre 7 et 9 m . Ou bien encore se rabattre sur les gobies pour assurer un joli fond de bourriche. Le vendredi matin, nous avions décidé de nous rendre sur le parcours. Nous voulions suivre l’évolution des secteurs de pêche ou d’affiner certains réglages techniques sur la pêche de gobies. »
Prêts à tout
« Le vendredi après-midi nous étions tous de retour au gite afin de préparer nos lignes ou bas de ligne. Après quelques échanges, nous avions conclu qu’il ne fallait écarter aucune technique. Il fallait nous préparer à utiliser toutes les techniques. A adapter en fonction de l’humeur du poisson et de la zone attribuée. Pour le championnat nous décidons de monter plusieurs cannes pour la pêche du bord, la mi-distance, la grande canne et la bolognaise. Nous n’avions aucune certitude sur la pêche à produire donc le mieux pour nous était de tout prévoir ! »
A ce stade, et grâce au descriptif détaillé de Stéphane, on se rend compte que chaque détail compte. Il doit être analysé en groupe afin de n’écarter aucune solution… Enfin, pas de place au hasard. La cohésion avant tout représente la force d’un groupe. »
Interview de Stéphane Pottelet, nouveau chef de marque Garbolino.
Nous connaissons tous le pêcheur, mais beaucoup moins l’Homme. Pour saluer son arrivée dans la Famille Bleue, Stéphane Pottelet s’est prêté à un jeu de questions auxquelles il a répondu avec tout ce qui le caractérise : Franchise, honnêteté et sincérité. La pêche ? Plus qu’une passion pour ce grand champion qui y consacre toute son énergie.
Stéphane Pottelet, peux-tu te présenter aux internautes ?
« J’ai 42 ans et suis passionné de pêche depuis l’âge de 12 ans. J’ai débuté la pêche au coup de compétition à 16 ans et tout de suite attrapé le virus. En 2001, j’ai eu la chance d’accéder à la première division nationale, à l’époque nous étions 24 pêcheurs et le championnat s’était disputé en 6 manches sur 2 weekends, cela restera un beau souvenir. Depuis je n’ai jamais quitté l’élite.
2004, premier championnat du monde et premier titre par équipe
En 2004, ayant les critères pour intégrer l’équipe de France de pêche au coup, le sélectionneur de l’époque a fait appel à moi dès la première année pour le championnat du Monde des nations qui se déroulait à Willebroeck en Belgique. Et là bingo CHAMPION DU MONDE par équipe.
Depuis, j’ai connu de nombreuses sélections et participé à 10 championnats du Monde et 7 championnats d’Europe.
J’ai remporté avec le groupe France toutes les couleurs de médailles possibles sur ces 2 championnats par équipe (Or, Argent et Bronze). En individuel, j’ai décroché 2 médailles au championnat du Monde (Argent et Bronze).
5 fois champion de France
Au niveau national, je possède 5 titres de champion de France dont 2 en individuel 2010 et 2014, un titre en club avec le SPP 87 en 2014 et 2 titres de Champion des Comités Départementaux avec l’équipe de Seine et Marne en 2010 et 2011.
Ma passion pour la compétition est intacte et comme depuis mes débuts, j’adore me surpasser et me remettre sans cesse en question. »
Quel est ton parcours professionnel ?
« Cela faisait près de 20 ans que je travaillais dans le secteur de la santé. J’occupais le poste de responsable des Affaires Financières dans l’un des plus gros centre de santé en France.
Mon employeur de l’époque avait été très compréhensif . Il m’avais permis de gérer très librement mes congés afin de préparer au mieux mes différentes échéances sportives. Une véritable chance pour moi !
La recherche d’un nouveau défi
Cela fait maintenant 2 à 3 ans que je souhaitais voir autre chose et relever de nouveaux défis et plus particulièrement dans mon domaine de prédilection : La pêche. C’est aujourd’hui possible et je compte prendre énormément de plaisir dans mes nouvelles fonctions au sein du groupe Sert et plus particulièrement chez Garbolino. »
Quelles sont les raisons qui t’ont fait choisir la marque bleue ?
« Avec Garbolino, je n’arrive pas en terre inconnue. Déjà dans les années 1995 à 2003, la société Garbolino me soutenait au niveau matériel. C’était l’époque des GBX, des TOPIX et des Magister Ace, des cannes de légende. Depuis 2 à 3 ans, j’ai constaté un changement radical dans l’image de la marque. Méthodes de communication et gamme des produits proposés.
L’arrivée de Jérôme MIO à la tête de la marque a insufflé un nouvel élan à la marque bleue. Garbolino a plus de 70 ans et pourtant j’ai l’intime conviction que les plus belles années sont devant nous. »
Comment comptes-tu marquer Garbolino de ta patte ?
« Je vais m’appuyer sur mon expérience, mes idées et mon réseau. Nous proposerons aux pêcheurs au coup des produits techniques de qualité adaptés à la pratique de notre passion. Certains d’entre eux ne manqueront pas d’originalité.
Le développement des nouvelles gammes se fera en tenant compte de l’avis de nos meilleurs spécialistes dans les différentes catégories de la pêche au coup au sens large (roubaisienne, carpe au coup, feeder, anglaise, bolognaise).
Pour la partie développement, je compte m’appuyer sur l’expérience et les compétences de deux figures emblématiques de la marque depuis de très nombreuses années, je pense bien évidemment à Diégo DA SILVA et à Darren COX. Je compte également collaborer avec un pêcheur reconnu pour son exigence et sa méticulosité Paul Louis LAFONT, la nouvelle génération apportera également sa pierre à l’édifice, je pense ici à Jonathan SANMARTI.
Garbolino a la chance aujourd’hui de compter dans ses rangs un bon nombre collaborateurs, pêcheurs reconnus et afficionados en France, en Angleterre, en Belgique et dans les pays de l’Est notamment. Je me ferai un devoir d’être à l’écoute de tous et partager avec le plus grand nombre. » Je compte faire bénéficier aux utilisateurs des produits de la marque de toutes les innovations susceptibles de rendre plus efficace et plus ludique la pratique de notre passion.Mon laboratoire sera la haute compétition, tout comme la formule 1 l’est pour l’automobile.
Par ma présence sur les grosses compétitions, sur les championnats du Monde, d’Europe et de France, je serai en mesure de proposer et de développer des gammes de produits adaptés. »
On n’a pas le parcours que tu as eu sans des soutiens importants au niveau matériel. Qui souhaites-tu remercier en priorité ?
« Avant de basculer totalement dans ce nouveau domaine, je souhaiterais vivement remercier la société SENSAS. En effet, elle m’a apporté son soutien pendant de longues années. Un grand merci à Monsieur Jean DESQUE et à Christophe NOUALHIER. Ainsi qu’à toutes les personnes de cette société, je ne pourrai pas tous les citer par peur d’en oublier. Dans le futur, pour mes amorces je continuerai à utiliser les produits de la marque verte. »
Alors heureux Stéphane Pottelet ?
« Oui définitivement. Je suis extrêmement heureux de pouvoir enfin concilier passion et activité professionnelle. Quoi de plus valorisant pour un passionné que de pouvoir travailler dans son domaine de prédilection. Cette prise de fonction va me permettre de découvrir une magnifique région. Le sud-ouest de la France plus précisément en région Bordelaise. »
Durant le week- end de Pâques, la pêche de compétition en Auvergne est habituellement centrée sur trois jours et sur le grand et beau lac de Saint Etienne Cantalès en Auvergne. Les organisateurs ayant choisi de faire une pause, c’est un autre lac auvergnat, le Lac des Fades, qui est devenu le théâtre d’une nouvelle et grande épreuve : Le Master des Volcans ! Teddy Lescure qui a participé à cette première en tandem avec Paul-Louis Lafont, revient pour nous sur ce qui a été un succès populaire et halieutique.
1ère manche
« Dimanche matin, nous héritons du 1 dans le secteur vert, un secteur annoncé sympa vu la profondeur du lac à cet endroit. (D’ailleurs la veille nous avions vu pêcher Damien Lemdani et Jérôme dochez au 3, ils avaient près de 6 mètres à 6 mètres et plus de 8m à 13m). Nous arrivons donc confiants à notre place. Paulo prépare les cannes feeder pendant que je me charge de la canne. Je sors 11m50 avec une ligne de 8m50 pour sonder. Une fois la sonde posée au fond je me rends compte que nous n’avions que 4m à cette distance. Oulalalalalla !
Nous décidons tout de même de poser les boules d’amorce à cet endroit et de pêcher au feeder à 35m. La pêche commence, je démarre à la canne et je n’enregistre pas de touches. Je pars donc rejoindre Paulo au feeder qui ne démarre pas fort non plus.
Au bout de 45mn nous n’avons que 4 gardons au feeder. Je pars à nouveau à la canne et les gardons sont enfin arrivés!!!! Une vraie boucherie…… enfin plutôt une poissonnerie !
Vu la densité de poissons nous décidons de prendre des cannes télescopiques de 6m pour en prendre un maximum et les plus rapidement possible. Malgré la faible profondeur (1m80) nous optons pour des flotteurs de 2g et les touches ne se font pas attendre. Yesssssssss !
Nous enchaînerons les prises jusqu’à la fin pour atteindre les 240 poissons à l’heure. Un vrai plaisir.
Malgré cette superbe pêche de 24kg500, nous serons battus par l’autre aile qui fera 1000 pts de plus. Bravo à eux, la taille moyenne de leurs poissons était plus grosse. Nous terminons 2/13. »
2ème manche
« Le lendemain, après un super repas typique Auvergnat on rejoindra le numéro 3 dans le secteur bleu (secteur qui fut le plus difficile la veille) et ce sera une nouvelle fois le cas….
Cette place avait été très difficile la veille, nous axons donc notre pêche au feeder compte tenu des conditions climatiques (des rafales avoisinant les 80 km/h) Paulo devait me tenir pour ne pas que je m’envole….
Cet endroit n’est pas profond, 1m80 sous la grande canne et 5m à 40m au feeder. Nous misons donc beaucoup sur cette pêche.
Cette fois ci, nous partons tous les deux au feeder, mais les poissons ne réagissent pas tout de suite. Nous mettons 10 minutes à prendre les premiers gardons. Après une heure, les gardons cèdent la place aux premières plaquettes grâce aux vers de terre coupés que nous avons distribués tout au long de cette manche.
Nous n’avons pêché à la canne que durant la 4eme heure car les gardons semblaient être arrivés, mais ils ne seront restés que 30 mn (nous aurons quand même pris près de 70 poissons dans cette demi-heure)
A la fin de la manche, la balance accuse 13400pts ce qui nous permettra de remporter le secteur. »
Classement final
Au général, Teddy et Paul-Louis terminent second sur les 52 équipes participants avec 3 points. 4 équipes terminent avec égalité de points et seront départagés au poids. Il ne manque qu’un peu plus d’un kilo à notre tandem pour remporter cette première édition. Mais ce n’est que partie remise ! Un grand bravo à l’équipe victorieuse composée de Romain Foiratier et Manuel Gouilleux, coaché par Didier le père de Manuel.
Un grand bravo aux organisateurs de pêche de compétition en Auvergne, Jean-Philippe Denois, Patrick Aujon et tous les bénévoles, leur Masters des Volcans s’inscrits comme une nouvelle grande et belle épreuve du calendrier national !
Matériel utilisé
Nos deux champions ont utilisé pour cette épreuve, les grandes cannes Garbolino Slimax Emeraude, polyvalentes et robustes pour des conditions exigeantes et également à toute épreuve dans le vent. Pour la pêche au feeder, les cannes Garbolino Tectra de 3m60 étaient équipées de moulinets Speed 4000 !
L’Aappma d’Osthouse est très active au sud de Strasbourg (Alsace). Elle s’appuie sur son équipe de pêcheurs de compétition au coup et de pêcheurs de carpe en batterie. Avec eux elle organise régulièrement des manifestations. Ce samedi après midi de mars est dédié aux enfants du village pour débuter la pêche. Nous leur avons fait une démonstration des techniques de pêche au coup dans l’étang municipal.
Une initiation pour débuter la pêche en Alsace
Malgré le froid, plus d’une trentaine d’enfants accompagnés de leurs parents ont répondu présent. Deux membres du Team Garbolino Osthouse aidé de plusieurs membres de l’association ont proposé des ateliers à ces petits curieux. Pour la plus grande joie de tout le monde, quelques poissons sont sortis de leurs léthargies, enchanter ces novices. A voir la joie sur les visages, l’opération séduction a fait son effet auprès des enfants et même des parents.
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. Dès 1977, c’est le composite qui apparaît. Puis, le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui, la majorité des pays européens ont des produits Garbolino sur leur marché. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
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