J’ai toujours eu un faible pour la pêche du gardon en étang. J’avais hâte de reprendre la pêche au coup. L’hiver a été pluvieux et la pratique des rivières délicate mais avec l’arrivée des beaux jours et des ouvertures de plans d’eau, j’espère pouvoir faire cet après-midi une jolie pêche de gardons.
Avec quelques journées douces et ensoleillées, l’activité alimentaire des poissons reprend et je compte bien en profiter.
A ma grande surprise et à mon arrivée vers midi, je suis le seul au bord du plan d’eau. La pêche serait-elle si difficile? Nous verrons bien.
Avant de m’installer, je commence par le mouillage de l’amorce. La population étant principalement constituée de gardons, puis de brèmes, tanches et carpes, je prépare l’amorce «Netpeche Etang»,fine et de coloris brun foncé, elle travaille beaucoup.
Je prépare ensuite le matériel. Ne sachant pas comment mordraient les poissons, je monte quatre lignes avec des flotteurs de type Garbolino DS14H. Deux portent 0,60 et 1 gramme sur un corps de ligne 12 centièmes avec une plombée assez brutale si la pêche est facile et deux autres portant 0,40 et 0,60 gramme sur un corps de ligne 10 centièmes pour des conditions plus classiques. Ces formes «bouteille» ont vraiment ma préférence pour toutes les types de pêches classiques de poissons blancs en étang. (cf. article 3 lignes passe partout) Ainsi je dois pouvoir m’adapter à de nombreuses situations. J’ai prévu un peu de tout pour les esches pour être sûr de faire face aux conditions du jour, vaseux, pinkies, asticots et vers de terre.
ACTION DE PÊCHE
Après un amorçage soixante centimètres en retrait de la pointe du scion pour m’assurer de pouvoir toucher des poissons pouvant être au delà, j’attaque la pêche par sécurité avec la ligne la plus fine et un vers de vase. Au bout de quelques secondes le flotteur s’enfonce et je pique un premier gardon. Seraient-ils mordeurs? Effectivement, ils le sont et après trois ou quatre poissons à la suite, je change immédiatement de ligne pour la 0,60 gramme forte équipée d’un asticot rouge. Le résultat est immédiat et non seulement les touches sont aussi rapides mais la taille des gardons augmente.
Afin de garder les poissons sur mon coup d’autant que deux pêcheurs au feeder se sont installés à seulement vingt mètres de moi, j’agraine à la fronde une pincée de pinkies à chaque poisson. Je m’oblige cette rigueur car les poissons sont nombreux et d’assez jolie taille avec même quelques invités surprises.
Les touchent sont assez régulières pendant trois heures malgré quelques trous causés par des chasses de carnassiers, puis viennent à ralentir au fur et à mesure. Quelques rappels d’amorce en rafale me permettent de reprendre quelques poissons, plus petits, pendant une demi heure puis il est temps de rentrer.
Quel plaisir! Douze kilos en trois heures trente pour cette pêche de gardon en étang. J’ai là une bien belle bourriche de gardons, plaquettes, tanches et carpes qui me permet de très bien attaquer une saison jusque là pas évidente.
Alors vous aussi, utilisez une bonne amorce à gardons passe-partout, un montage de lignes simple mais efficace, amusez-vous au bord de l’eau et profitez du réveil des poissons avant que la pêche devienne du coup au fil de l’année plus subtile.
Le choix d’un flotteur de pêche au coup est de l’avis de nombreux pratiquants l’un des points les plus importants pour une journée réussie. Il existe un large choix pour chaque espèce de poisson ou type de parcours mais cette offre pléthorique peut justement être un problème pour le néophyte qui va multiplier les lignes pour le gardon; puis pour la brème, puis encore pour l’étang, ou alors pour le canal ou la rivière, etc…
Selon moi non, car avec l’expérience je me rend compte que j’utilise toujours les mêmes formes de flotteurs pour un type de parcours ou stratégie. A l’usage, utiliser les mêmes lignes permet d’en comprendre chaque mouvement dans l’eau, de bien les contrôler en présence de courant et de réaliser des aguichages efficaces. Voici donc les trois formes de flotteurs et types de lignes que j’utilise dans 80% des cas.
La forme bouteille est un grand classique. Il existe dans ma région de nombreux étangs et petites rivières peu profonds où ces formes excellent. Ils s’adaptent à toutes les pêches, de la plus délicate de quelques gardonneaux jusqu’aux plus grosses pêches de tanches et de brèmes. Je commence toujours à pêcher en étang peu profond avec une forme de type DS14H. Ces flotteurs offrent une faible résistance lors de la touche.
Il existe quelques variantes comme le flotteur DS15, un peu plus trapus qui seront très utiles pour les étangs et canaux plus profonds, voire les rivières lentes.
ASTUCE: Idéale pour les pêches de rapidité, une quille courte permet au flotteur de se positionner très rapidement, tout en restant stable.
Ce sont les formes des flotteurs les plus répandus et les plus utilisés à la pêche au coup. Gardons, brèmes, tanches, carpes… nous trouvons ces formes dans les catalogues pour tous les types de pêche.
Leur quille plus longue et leur forme plus trapue qu’un flotteur type «bouteille» les rendent encore plus stables. Il sont donc excellents quand il y a du vent en eau calme ou pour les pêches en rivière lente. Leur bonne sensibilité permet également de pratiquer les pêches de brèmes quand elles font des touches en relevé avec un bas de ligne traînant sur le fond.
Astuce : Si vous ne savez pas quel flotteur utiliser sur un parcours inconnu, commencez par un DS7, DS19 ou DS23. Ils peuvent s’utiliser partout et en toute circonstance, de véritables baroudeurs en quelque sorte…
Est-il encore nécessaire de le présenter? Le flotteur boule type DS24 est l’outil indispensable pour pêcher les gardons à passer en rivière. Sa stabilité et sa forme plus trapue permettent de bien retenir la ligne dans la coulée. J’aime bien utiliser ces flotteurs sur les pêches à caler de brèmes quand le courant n’est pas trop fort.
Je l’utilise également en étang ou lac quand les conditions sont difficiles (très fort vent, gros courant, pêche avec une longue traîne).
ASTUCE: Préférez les flotteurs à fil intérieur DS13 pour les pêches fortes avec des très grosses bourriches ou dès lors que vous vous attaquez aux beaux poissons tels barbeaux ou carpes (corps de ligne en seize centième et plus). Lors d’un décroché, vous ne risquerez pas d’arracher l’œillet du corps du flotteur ou de fendre le corps du flotteur lors d’un combat.
Voici donc les formes que j’utilise le plus régulièrement. Pour ma part je préfère rester sur une base simple et concentrer ma réflexion sur la stratégie de pêche plutôt que sur le choix d’un flotteur et l’essentiel est d’y croire.
Bon montage de lignes !
Pour approfondir vos connaissances sur la pêche au coup, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche de la pêche au coup, et suivez nous sur notre chaîne Youtube.
En bonus, nous vous proposons en vidéo la sélection de flotteurs de flotteurs par le Champion du Monde par équipes Diego da Silva
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