Pêche au coup - Page 10 sur 19 - Garbolino
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Le 6 Nations de pêche au coup a eu lieu les 3 et 4 Juillet en Allemagne sur une rivière proche de la ville d’Abbendorf. Il réunissait les équipes nationales de l’Autriche, l’Allemagne, le Luxembourg, la Hollande, la Suisse ainsi qu’une sélection Italienne.

 

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De belles brèmes prises lors des entraînements

En raison du manque d’eau depuis de longues semaines, il n’y avait que très peu de courant et la pêche sous la grande canne a été faite en utilisant des flotteurs de 2 à 6 gr pour prendre des brèmes, tandis que la pêche à mi-distance (de 6 à 8 mètres) s’est faite avec des flotteurs de 0.75 à 1 gr pour prendre des gardons et des perches.

La pêche lors de 6 Nations

Le premier jour, Jo Adriolo a fini second de son secteur avec 3 290 gr et laissa échapper la victoire de secteur pour seulement 70 gr ce qui lui coûta la victoire au général.

Le second jour, il hérita de l’aile amont et ne laissa pas passer sa chance. 44 brèmes prises pour un poids de 49 880 gr. Le second du secteur finira à plus de 43 kilos de notre champion.

Adriolo foto day 2 Abbendorf

Une bourriche impressionnante de près 50 kilos de brèmes

L’équipe nationale Hollandaise emmenée par les 2 champions du monde Klop et Adriolo a brillamment remporté cette Coupe des 6 Nations. En individuel,Günter Horler remporte le match devant Jo Adriolo.

HOLLAND FISHING TEAM 6 NATIONS IN GERMANY 2015

L’équipe du Team Hollande vainqueur de la Coupe des 6 Nations 2015

6 nations 2015 Germany Podium

Le podium de la Coupe des 6 Nations 2015

Les hollandais sont très contents de cette victoire car il est toujours très difficile de battre les allemands sur leurs terres surtout qu’ils avaient présenté leur équipe titulaire.

Il y aura un autre match au mois d’Octobre sur ce même parcours. Avec les pluies automnales, il devrait y avoir plus de courant et une belle pêche à la bolognaise à faire. A suivre…

 

Matériel utilisé pour ce 6 Nations de pêche au coup

  • Garbolino G Max Rubis 13 mètres
  • Corps de ligne Nylon Topix 16 / 100
  • Bas de Ligne 12 et 14 / 100 en G- Line

 

 

La pêche de la carpe au coup est une pêche pratiquée depuis longtemps dans l’hexagone.

Laurent Emonet, l’un de nos spécialistes maison de la pêche de la carpe au coup partage ses secrets durant une belle partie de pêche d’été dans le célèbre carpodrome de Bussiares dans l’Aisne tenu par l’ami Sami Seddik.

Garbolino Power Fighter en action.2

Le magnifique complexe du carpodrome de Bussiares

Laurent Emonet et la Garbolino Power Fighter Carp

Laurent Emonet à Bussiares

Pourquoi le maïs ?

« C’est une de mes esches préférées, avec elle, on est sûr de ne jamais être bredouille. » Et en effet comme démarre si bien Laurent, ce petit grain jaune magique intéresse évidemment les carpes, mais aussi toutes les autres espèces de poissons blancs. Alors oui le maïs n’est pas très sélectif, mais il est capable d’attirer petites et grosses carpes. De plus c’est un appât très économique et même si on le consomme en grande quantité on ne se ruine pas. Au regard de son prix dérisoire, Laurent préfère prendre un maïs en conserve de qualité. Les grains sont triés et tiennent mieux à l’hameçon. « Mes marques préférées sont Bonduelle et Géant Vert. »

Une coupelle de Maïs

Méthode d’amorçage

Lorsque Laurent pêche au maïs, il l’utilise non seulement comme esche, mais aussi comme amorce. « Plutôt que la fronde, je préfère utiliser la coupelle pour davantage de précision et de discrétion. » Pour démarrer Laurent dépose deux grosses coupelles remplies à ras bord et patiente jusqu’à ce que les premières touches arrivent. Ensuite c’est une question de fréquences de touches. Dès qu’elles diminuent, il redépose un fond de coupelle.  « Dans l’idéal je m’impose un rythme d’une coupelle toutes les dix minutes. »

Coupelle et Maïs

Une pêche exclusive au maïs

Remplissage Coupelle de Mais

Laurent utilise une coupelle comme dosette remplir la coupelle montée sur son kit

Méthode d’eschage et montage

« La façon d’escher le grain de maïs est très importante. Si on le positionne mal, le nombre de ratés risque d’être très important (cf. photos) » Laurent possède une astuce lorsque les touches sont rapides, voire fulgurantes et inferrables. Il emploie un montage au cheveu, ce qui a pour effet de rendre son hameçon très discret. Le poisson happe le grain et se fait piquer sans même s’en rendre compte.

Eschage d'un grain de Maïs

Eschage traditionnel d’un grain de maïs

Carpe au Coup montage d'un grain de Maïs sur un cheveu

Eschage sur un cheveu pour les pêches plus délicates et pour un meilleur taux de conversion des touches

Pour augmenter ses chances de prendre du poisson durant toute la partie de pêche, il prépare toujours au moins deux coups. Aujourd’hui il a prévu de pratiquer en bordure et au large avec deux montages de poids différents. Le premier flotteur supporte 0.60gr et sera destiné à pêcher sur le fond au large et le second quant à lui supporte 0.30gr et est destiné à la bordure.

Flotteur Garbolino DCX1 à fil intérieur

Flotteur carpe destiné à la pêche au large

Flotteur Garbolino DCX4 à fil intérieur

Flotteur plus trapu pour la pêche de bordure

Concernant le réglage de la profondeur, il convient d’être très méticuleux et de faire en sorte que le grain de maïs évolue juste à ras du fond. Laurent finit par ce dernier précieux conseil « Si le maïs repose trop sur le fond, les risques de harponnage sont trop importants, car quand elles sont sur le coup, les carpes se roulent littéralement dans le maïs. »

Emonet Garbolino Power Fighter Carp et belle bourriche.2

Les beaux poissons du carpodrome de Bussiares domptés par Laurent Emonet et la Power Fighter Carp

Matériel utilisé

  • Canne Garbolino Power Fighter Carp
  • Nylon Garbolino Topix 16/100ème
  • Flotteur Garbolino DCX1 et DCX 2
  • Elastique Garbolino Bazookarp Coex 2.3 mm

Après deux mois passés à écumer les coins de proximité, Mai a donné des envies d’ailleurs. Cette année, nous avons pris la direction d’une destination jusqu’alors inexplorée : le Jura. Pêche de la truite en mai au toc, mais pas que.

L’explosion de la communication autour de ces rivières depuis 2 ans, émanant de cercles que je n’ai pas vraiment l’habitude de fréquenter,  avait surtout inspiré un certain scepticisme au pratiquant misanthrope que je demeure.

Le caractère méconnu d’un coin est l’un des piliers de mon credo et tout excès de fréquentation devient vite rédhibitoire.

Pêche de la truite au toc en mai dans le Jura

Toutefois, cette position peut s’assouplir de temps à autres, en particulier si les deux conditions suivantes sont remplies :

  • les poissons que l’on trouve sont esthétiquement privilégiés (en l’occurrence, ils sont splendides et gros, petite précision qui a son importance)
  • et le cadre bucolique (les associables supportent souvent mieux la cohabitation dans un cadre apaisant et champêtre).

Ainsi, bien que restant très septique face aux modes qui affublent notre loisir, que ce soit en terme de destination ou de technique, je mis de côté (pour un temps du moins) mon anticonformisme primaire et me laissais tenter par le département « in » du moment. La cible reste la même (les truites zébrées de souche méd), mais le milieu change radicalement entre les rivières froides de montagne haut-alpines et les cours d’eau paisibles chargés en calcium des vallées jurassiennes.

 

Autre aspect intéressant de cette découverte : le choc culturel. Découvrir la pêche dans le Jura pour un tocqueur façonné à la sauce pyrénéenne, c’est un peu comme faire écouter l’intégrale des Sex Pistols à une violoncelliste fraîchement émoulue du conservatoire. Le dénouement est pour le moins incertain, assurément, mais tout peut très bien se passer à condition d’y mettre un peu d’ouverture d’esprit.

Les ingrédients de la pêche sur ces secteurs (eaux lentes/grosses truites/faible densité/pêche à vue) sont en tous points opposés avec ceux qui me sont familiers. Pour quelqu’un dont l’excitation au bord de l’eau n’est calmée que par la rapidité de prospection et la cadence de touche, ça promet d’être dépaysant. Autre changement notable (que je m’impose celui-ci), pas question de prélever le moindre poisson sur ces rivières à faible densité. Si la consommation de quelques truites est un plaisir que je m’accorde volontiers de temps à autres (au mépris de la doxa moderne qui le stigmatise), les gros poissons, d’autant plus lorsqu’ils vivent dans des milieux fragiles comme ces rivières de l’Est, parviennent toujours à m’émouvoir suffisamment pour repartir à l’eau. On ne tire pas sur l’ambulance.

Etre obtus peut faire rater de bonnes expériences,  je suis donc parti dans le Jura… avec un certain scepticisme certes, mais surtout une grande curiosité !

En route pour le Jura

Autant le dire de suite, les deux excursions furent toutes deux assez catastrophiques en termes de résultats. Faute à la malchance peut être?

  • considérant l’explosion des débits pour la première
  • à la maladresse plus certainement. Durant la seconde en particulier, un de ces fameuses journées où la mécanique s’enraye et où rien ne rentre malgré les nombreuses opportunités.

 

C’est avec Jean-Michel que je me rends sur les lieux la première fois. Le trajet aller se faisant sous des trombes d’eau, ce qui était censé être initialement un petit-cou-d’eau-faisant-bouger-les-poissons s’est en fait révélé être une bonne crue printanière, anéantissant tout espoir de pêche agréable (comprendre en évitant le recours aux plombs de 0) et  réduisant le temps de pêche efficace à une grosse journée, au cours de laquelle les Extreme Trout ont repris du service. Plombée lourde et étalée/ver de terreau au programme. Une pêche beaucoup plus subtile qu’il n’y paraît. Même le puriste de la mouche a succombé :

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 1

 

Avec le talent qu’on lui connaît :

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 2

 

Quelques intrus se sont mêlés à la fête :

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 3

 

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 4

 

Et quand même ce pour quoi  nous étions venus :

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 5

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 6

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 7

 

Pour la deuxième tentative, Coline et Benji se greffent à nous. Comme évoqué précédemment, elle demeure également pauvre en poissons mais très riches en péripéties, à la fois halieutiques (séjour durant lequel nous avons expérimenté les différentes façons de vendanger : décroché sur chandelle, raté au ferrage, hameçon ouvert, cassé…etc.) et annexes (sombres histoires de roues crevées, tympan perforé, portable noyé/broyé et j’en passe).  On a quand même réussi à mettre au sec quelques poissons, au toc :

 

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 8

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 9

Ou à la mouche quand le moment s’est fait sentir :

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 10

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 11

Certains plus ou moins désirés :

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 12

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 13

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 14

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 15

 

Une approche totalement nouvelle, dépaysante et très plaisante… vivement la prochaine !

Un dernier week- end Cévennol de pêche de la truite au toc

Aux antipodes de ces milieux riches, le dernier week-end de pêche de mai a été marqué par un retour en terre cévenole. Histoire de profiter d’un court créneau de débit favorable avant l’installation des grosses chaleurs :

En cette après midi, l’eau est à 13°C, le temps est orageux et les poissons sont dehors. La pêche est plutôt facile (à défaut d’être passionnante). Les truites mordent avec bravoure sur les coups marqués. Elles nous autorisent un pêche détendue, méninges au repos, ce qui, de temps à autre, est somme toute assez agréable :

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 16

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 17

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 18

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Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 21

Un montage tout aussi simple, 4 plombs de 7 et un petit terreau esché sur un hameçon Gamakatsu 1040R n°12

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 22

Pêche de Mai 2015 Scodavolpe 23

 

De retour dans les Hautes Alpes, la meilleure période de l’année pour le toc a débuté. La fin de la fonte… récits à suivre prochainement !

 

A bientôt !

 

Simon SCODAVOLPE

 

 

 

 

 

 

Pêche-au-Pain-avec-Diego-Da-Silva-1

Dans le numéro de Mai Juin d’Info Pêche, Nicolas Béroud a suivi Diego Da Silva et ses camarades de club sur les bords de la Marne à Château Thierry dans l’Aisne. Alors pour bon nombre de compétiteurs, il n’y a que la pêche avec amorce, fouillis et vers de vase qui compte, Diego nous démontrer encore une fois sa totale ouverture d’esprit et lecture de la rivière Marne.

> Lire l’article complet

Source Info Pêche Mai Juin 2015.

montage peche au pain de mie gardon étang canal rivière hiver pour la Diego da Silva

Un article très complet de Nicolas Béroud dans Info Pêche

peche au pain de mie gardon étang canal rivière hiver pour la Diego

Pour en savoir plus sur la pêche au pain

Ce très bel article d’Info Pêche vient parfaitement compléter l’article d’Olivier Wimmer sur la pêche au pain en hiver.

Pour en savoir plus sur la pêche au coup

Nous vous conseillons  de consulter notre site garbolino.fr et en particulier la section dédiée à la pêche au coup. Par ailleurs vous pouvez, nous suivre sur la chaîne Youtube Garbolino, sur laquelle vous pourrez suivre de nombreuses présentations, conseils et astuces. Pour la pêche de compétition, mais aussi pour la pêche de loisir.

Si vous souhaitez voir des conseils de Diego Da Silva, nous vous conseillons en particulier:

Histoire

Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. Dès 1977, c’est le composite qui apparaît. Puis, le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui, la majorité des pays européens ont des produits Garbolino sur leur marché. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.

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Championnat du Monde de pêche au coup Handipêche 1er au 6 Juin Cabeção, Mora, Portugal

Le Championnat du Monde de pêche au coup Handipêch, s’est déroulé simultanément à celui des vétérans. Cette année c’est la splendide rivière Raia, l’un des plus beaux parcours portugais, qui accueillait les débats. Le site offre de multiples possibilités de pêche, avec toutes les subtilités que cela entend. Grâce à son excellente connaissance du parcours et une très bonne préparation, le Portugal a remporté la mise par équipe et notre ami Joao Rodrigues a été sacré Champion du Monde individuel.

 Joao Rodrigues Garbolino Fishes (1)

Choix multiples

Trois stratégies de pêche étaient envisageables, toutes complémentaires et payantes à certains stade du déroulement des manches.

  • Une pêche d’ablettes de 10 grammes de moyenne, avec des flotteurs des 4X16 à 4×18 dans un mètre de profondeur et à 4 mètres de distance environ,
  • Soit une pêche à l’anglaise sur la rive opposée à près de 60 mètres pour viser carpes et barbeaux à l’asticot collé ou au maïs,
  • Ou bien une pêche à la grande canne au coup de 11,50 mètres pour viser les mêmes poissons qu’au moulinet, pour des poids avoisinant 800 à 1500 grammes.

Une stratégie d’équipe gagnante pour ce championnat du monde de pêche au coup Handipêche

Groupe Handipêche Portugal 2015

Le groupe Portugais lors des Championnats du Monde Handipêche 2015 à Cabecao (Portugal)

Les cibles étaient des poissons sauvages d’une vivacité et combativité exceptionnelles. La première manche s’est très bien déroulée grâce à une alternance parfaite des deux techniques, grande canne ou coup et anglaise. Ainsi l’équipe remporte la manche avec 9 points (3 victoires de secteur et une place de 6ème).

Le lendemain, même si les choses ont été plus compliquées, les champions portugais ont réussi à attirer et capturer les gros poissons avec des asticots collés et des graines.

Joao a été grand artisan de cette victoire en remportant deux fois son secteur. Il est donc sacré Champion du Monde individuel en devançant Oscar Ferrari (Italie) et Bill Galt (Angleterre).

  • Les montages de lignes pour ces carpes et barbeaux hargneux devaient dont être à la hauteur.
    • Le nylon employé était d’un diamètre de 18/100ème
    • Des élastiques de 2.1 mm creux (Garbolino CoEx Bazookarp)
    • Hameçons forts de fer d’une taille N°16 sur des bas de ligne entre 12 et 14/100ème.
    • Les flotteurs supportaient entre 0.3 et 1gr.
  • Tous ensemble, les équipiers portugais ont décidé de pratiquer la pêche qu’ils maîtrisent le mieux, c’est-à-dire la carpe au moulinet et à la grande canne.

Joao Rodrigues Fishing

Joao sur le magnifique parcours de la rivière Mora

Nous tenons à féliciter Joao pour sa magnifique victoire. Nous le remercions d’avoir porté une nouvelle fois au plus haut les couleurs de Garbolino. Merci aussi à José Calado pour son aide précieuse dans la rédaction de cette brève.

Joao Rodrigues Garbolino World Champion

Quel moment de bonheur!

Les belles et grandes épreuves ont fleuri ces dernières années dans le calendrier national. La France n’a rien à envier à ses voisins européens et proposent aujourd’hui des matchs parrainés par de grandes enseignes auxquelles les compétiteurs se battent pour participer. C’est le cas du Rameau d’Or, épreuve de pêche au coup en américaine, se tenant sur le splendide lac de Fishabil à Loscouët Sur Meu dans les Côtes d’Armor les 24 et 25 mai 2015.

Une épreuve qui sourit aux pêcheurs Garbolino

Diego Da Silva accroche à son Palmarès une nouvelle victoire en remportant cette édition 2015.Il avait finit second en 2013 derrière la paire que formait Florian Muller et Olivier Wimmer, qui ont bien failli remettre cela en 2014 en finissant second (cf. Interview Olivier)

Fort de son expérience, Diego a su aborder l’épreuve comme il se doit. Il revient sur les deux manches.

PODIUM RAMEAU D'OR 2015 pêche coup américaine

Le podium du Rameau d’Or 2015

Le Matériel utilisé

« Au niveau du matériel et malgré la faible profondeur (moins de deux mètres) nous avons préparé des cannes anglaises équipées de flotteurs coulissant et fixes puis des lignes pour la canne  en 15/100 pour des poids de flotteurs entre 0.6 et 3gr équipées de bas de lignes de 15cm en 10/100 et 12/100, 14/100 hameçons de 18 à 12. Du lourd pour faire face à une densité de poissons extraordinaire ! »

Les esches et l’amorçage

« Pour chaque manche de 5 heures, nous avions prévu 1kg de fouillis de vers de vase, 1 litre de casters, 1kg de vers de terreaux et 1 litre de gozzers rouges et jaunes. Nous avons préparé deux coups distincts. Le premier pour la grande canne à 11,50m. Puis le second à l’anglaise à 30m et jeté une dizaine de boules sur chaque coup. »

Le déroulement de l’épreuve

Les 36 pêcheurs sont répartis autour du lac sur 4 secteurs. Tous sont différents dans leur topographie et donc il convient d’aborder la pêche de manière différente.

« Lors de la première manche, nous avons eu beaucoup d’anguilles sur le coup sur le poste le plus profond du lac. Nous avons concentré notre pêche sur la pêche à l’anglaise. Nous allions voir régulièrement sur le coup à 11 m, mais chaque tentative se soldait par un casse d’anguille. Au fond de nous, nous espérions que les brèmes finiraient par rentrer. Au final, nous finissons tout de même  2ème du secteur avec 38kg de plaquettes.

Nous avons rappelé régulièrement à l’anglaise pour maintenir les poissons sur le coup. Mais avons bien noté que le bruit des boules qui tombaient finissait par attirer les silures. Des remous gigantesques trahissaient leur présence sur le coup.

Pour la seconde manche, la difficulté était de rappeler sans faire de bruit.

Le lendemain, nous avons abordé le poste de la même manière que la veille au départ, mais les poissons se sont installés à 11,50m rapidement. Nous n’avons du aller à l’anglaise que lorsque nous avions moins de touches en raison des carpes ou des silures. Nous avons gagné cette fois avec presque 67kg de plaquettes. »

Une préparation importante pour 1 match de pêche au coup en américaine

« C’est au lac de Ploërmel la veille de l’épreuve que nous avons effectué un réglage des élastiques, choix des hameçons et réglages des anglaises. Cette préparation s’est avérée importante puisque l’entrainement avait été interdit sur le plan d’eau. Fishabil est un plan d’eau magnifique avec une quantité incroyable de poissons. L’accueil et une organisation exemplaire, un esprit sympathique comme on aime retrouver au bord de l’eau expliquent ce succès ! »

L’avis d’Olivier Wimmer, 3ème participation à l’épreuve

« Ce lac est d’une densité piscicole phénoménale ! Les poissons blancs sont totalement délaissés par les utilisateurs habituels du lac qui se focalisent sur les spécimens, carpes et silures. Les brèmes ont donc tout le loisir de croître en nombre et en taille. La moyenne des prises se situe aux alentours des 250 gr par prise. Quand on jette un œil au poids global capturé, ça laisse une idée du nombre de poissons qu’il faut accumuler dans la bourriche pour espérer figure.

C’est donc une pêche rapide certes où chaque détail matériel et technique compte.

Comme à chaque fois que je participe, j’avais équipé ma Garbolino Diamant, de kits Elastic Control dans lesquels étaient installés les nouveaux élastiques creux d’1,5mm. Suffisamment forts pour contrer de beaux poissons et les mettre au tablier, ils s’expulsent aussi très bien du scion au ferrage, un détail important.

Idem pour les cannes anglaises, il fallait recourir à des cannes relativement souples capables d’encaisser des ferrages toniques; sans que le poisson ne se décroche et aptes à ramener en force des poissons de belle taille. Les Garbolino Tectra Match ont fait du beau boulot (3,90m – 7 à 20gr).

Même si le résultat n’est pas au rendez-vous cette année, nous avons capturé avec mon ami David Monsigny, près de 80 kilos de poissons en deux jours. Il n’y a pas de quoi être déçu. Vivement l’année prochaine pour prendre notre revanche ! »
Wimmer Monsigny Fishabil 2015 pêche coup américaine

La magnifique pêche de David et Olivier lors de la première manche. Elle leur permet de finir 4ème de la manche avec plus de 48 kilos de poissons.

Le mois de mars est enfin achevé… oubliées les crues et les niveaux d’eau très hauts, qui dans l’ensemble, terniront ces quinze premiers jours d’ouverture au Pays Basque. Après quelques sorties et guidages au toc en petites rivières et ruisseaux, ce début d’avril fût l’occasion d’un premier guidage Truite au leurre avec Laurent. Formé à l’école des carnassiers, il est l’exemple parfait du pêcheur tout d’abord envoûté par les eaux vives, et ensuite désarçonné à l’issue de ses premières sorties.

Laurent truite banca 2015

Une truite emprisonnée dans les mains de Laurent, mais relâche obligatoire bien sûr.

Suivez nos pas dans la rivière, je vous-y guide, voici les tout premiers conseils donnés à Laurent…

Un premier choix essentiel, celui du lieu d’apprentissage pour la truite au leurre.

Donc Laurent, tente d’éviter :

  • Le charmant ruisseau bordé de part et d’autre de végétation: bucolique certes, mais patience, tu ne maîtrise pas encore la précision du lancer nécessaire.
  • La grande rivière : attirante par ses promesses de gros poissons et la facilité apparente d’y lancer. Un peu de patience avant de te familiariser avec la lecture des postes et des courants.

 

truite m banca ouv 2015

Nous partons donc aujourd’hui le long de plusieurs parcours de la Nive des Aldudes, une rivière large de  4 à 6 m en moyenne, offrant une grande diversité de configurations et bordée tantôt de champs, de plages de galets ou de végétation.

truite au leurre

Sa canne pointée vers le bas, Laurent s’applique à faire évoluer son leurre au ras du fond de galets. Au plus près de la tenue des poissons ce jour-là.

Deux premiers « accessoires » indispensables :

Un waders : même si tu choisis une rivière de taille modeste ne pars pas en bottes ou en cuissardes. A première vue, les waders ne semblent pas indispensables et pourtant

Par exemple :

  • Bien pratique pour changer de berge, quand un obstacle infranchissable du bord (végétation dense, barbelés) te priveras soudain, un jour ou l’autre, de gagner LE poste immanquable.
  • Et surtout, pour aller décrocher tes leurres !!, c’est bizarre… il manque toujours 5 cm aux cuissardes pour atteindre la branche d’en face !
  • Des lunettes polarisantes : ok, je le répète souvent (elles évitent les reflets de la surface et permettent de mieux apprécier la profondeur). De plus dans le cas présent: elles protégeront tes yeux du retour violent d’une cuiller ou d’un leurre. Le jour où tu verras l’un deux te revenant dessus comme une balle, après un décrochage dans les branches… tu me comprendras.

Un ensemble « passe-partout », parfait pour notre rivière :

  • Un lancer de taille « moyenne » La Trout Hunter PN (1m65) ou La Tectra PN (1,80m) canne basse tu pêcheras bien « creux », au raz du fond, sous le courant de surface, et canne haute tu contrôleras efficacement ton leurre en lui faisant déjouer les obstacles. Une puissance de 2-8 gr te laissant la possibilité de varier les grammages à volonté en fonction de la profondeur et du courant.
    Un moulinet 1000 à 2000, Starter FD ou Avenger FD par exemple

Tresse ou nylon pour la truite au leurre ?!

Les deux sont possibles. Pour les  pêches de la truite au leurre, je reviens de plus en plus au nylon. Je le choisis pour son élasticité amortissant des coups de têtes saccadés et frénétiques et après avoir utilisé de la tresse (non-extensible) de façon trop systématique. Dans les deux cas, j’apprécie un fil qui se détache bien du décor ambiant. Tresse blanche ou fil fluo par exemple. Tu contrôleras plus efficacement, surtout au début, les passages au ras des postes. J’y rajoute ensuite 1m50 de nylon translucide.

  1. Le nylon. Je le privilégie en ruisseau ou rivière moyenne : un nylon de 14% à 20% (en fonction de la saison, du rapport débit-profondeur de la rivière et donc du poids la taille des leurres). Tu décrocheras bien moins de poissons ! Une truite entre 18 et 28cm env. gesticule comme une folle et te régalera de chandelles hors de l’eau : au minimum une décroche sur deux en général. Avec une tresse et une canne trop raide : le ratio de poissons perdus grimpe très vite.
  2. La tresse. Je la privilégie en grande rivière à la recherche de beaux poissons : le confort de glisse et la précision en longue distance est incomparable, en 8% par exemple. Les truites recherchées dans ce cas dépassent les 30 cm, plus lourdes, elles gesticulent moins… et se décrochent donc plus rarement. Ne « finasse » pas trop, Un nylon de 24% à 28% en bas de ligne ne bridera généralement pas des leurres parfois XL de 6 à 12gr env. et permettra de les décrocher plus souvent lorsqu’ils se révèlent inaccessibles.

 

Leurre phoxy + queue

Une petite friandise maison (Phoxy Minnow de Sakura). Je ne résiste pas parfois à donner une touche de vie supplémentaire (souplesse) à mes leurres (durs !).

Le bilan de cette après-midi printanière, des moments d’activité courts mais marqués. 8 poissons touchés, dont 4 décrochés et 3 truites, bref de l’action !… l’essentiel.

Rendez-vous pour de nouveaux conseils sur ce sujet lors de prochains articles. Le temps de fréquenter de plus larges rivières et de croiser (peut-être) quelques jolies panthères….

G Chavanne banca truite

Votre guide du jour… vous présentant un poisson de Laurent. Pas de monstres recherchés ce jour-là, mais après des conditions bien délicates, cette truite récompense la ténacité du stagiaire!

Guillaume Chavanne
www.guide-bask-peche.com

Une saison de pêche de la truite comporte plusieurs moments clés, des périodes fastes où le fonctionnement de la Nature décuple l’appétence des poissons.

Sur les cours d’eau de montagne que je fréquente, je citerais:

  • le mois de mars (avec ses éclosions d’éphémères qui éveillent l’attention de truites braves post-ouverture et le confinement des poissons à certaines zones stéréotypées qui favorise leur localisation en eaux rapides),
  • la fin de la fonte des neiges (moment où les phases d’alimentation sont encore longues)
  • et le mois de septembre (où un refroidissement de l’eau diminue souvent la sélectivité des truites dans les eaux maigres).

 

De son côté, le mois d’avril fait figure d’épouvantail lorsqu’on pratique en montagne. L’arrivée des premiers jours chauds de l’année, lorsque l’isotherme 0 dépasse la barre des 3000m, est souvent plus appréciée par les cueilleurs de morilles et les dépressifs saisonniers que par les aficionados de la truite.  Le pêcheur, prosaïque personnage, voit surtout en ces prévisions météo l’arrivée des eaux grises. Donc la nécessité de monter haut en altitude pour retrouver une teinte à peu près correcte (nous y reviendrons bientôt).L’alternance de périodes froides/chaudes/humides  conduit à des niveaux fluctuant, avec plus ou moins d’inertie selon le type de bassin versant.

 

Ainsi, le mois d’avril 2015 n’a pas échappé à la règle, et nous a proposé tout ce qui existe en termes de conditions hydrologiques entre les deux extrêmes : eaux basses et claires/eaux fortes et turbides.  La qualité de pêche a suivi ces fluctuations et la période a apporté son lot de plans franchement foireux, de longs trajets en voiture, de créneaux favorables courts et de moments d’euphories succédant à des torpeurs impénétrables, sans qu’il soit toujours possible de palper la raison de ces changements de rythme.

Comment s’adapter pour la pêche de la truite en montagne en avril?

Pour s’adapter convenablement, deux solutions principales existent :

  • la première, sans doute la plus efficace mais la plus coûteuse (à la fois en temps et en énergie fossile lorsqu’on vit perché à 1300m d’altitude) : descendre vers le piémont pour rechercher des cours d’eau de régime pluvial qui démarre leur période faste.
  • La deuxième : s’adapter en montagne en profitant des rares créneaux favorables.

 

Durant la majeure partie du mois, la deuxième option a été plébiscitée et la pêche s’est réalisée sur les affluents à peu près en place. En réalité, je devrais plutôt dire sur un tronçon court-circuité d’un affluent (sans doute le seul bénéfice que nous pouvons tirer du bétonnage organisé qui massacre nos cours d’eau de montagne, sous l’autel de ce que certains osent qualifier d’ « énergie verte »).

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Sur le grand cours d’eau, le temps de pêche s’est réduit à une poignée d’heures : n’étant pas transcendé par la technique « toc au ver en eau marron » (bien que ne doutant pas de son efficacité), les visites auront été rares, à l’occasion de coup de froid bloquant la fonte. Les poissons ont certainement profité de conditions de turbidité plus favorables pour s’alimenter et les résultats ont été corrects. Les March Brown étant toujours de la partie, le créneau de milieu de journée en nymphe a rapporté son lot de truites :

 

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Dès la dernière semaine du mois, une hausse croissante des niveaux a anéanti les chances de réussite sur ces coins de proximité. Aussi  le passage en mai fut l’occasion de quitter les Hautes-Alpes pour rendre visite aux régions voisines ! A suivre.

 

A bientôt

Simon SCODAVOLPE