Pour solidariser un flotteur de pêche au nylon, ce dernier transite au travers d’un gaine silicone enfilée sur la quille du flotteur. Gaines et diamètres de quilles doivent correspondre. Si la gaine en silicone est trop large, le flotteur va bouger de manière intempestive. Si au contraire la gaine est trop serrée, le nylon risque d’être endommagé lorsqu’on bouge le flotteur. Chaque type de flotteur de pêche au coup classique ou carpe nécessite un diamètre de gaine adapté.
Prenez garde à la qualité de la gaine en silicone
Les gaines sont fabriquées dans un matériau souple et très solide. Il n’en demeure pas moins qu’il faut veiller à leur intégrité sinon la ligne peut devenir inopérante. Il faut utiliser des ciseaux bien coupants pour éviter que la gaine ne s’abime et ne risque de s’effilocher avec les mouvements répétitifs du flotteur sur le corps de ligne. Les gaines silicones doivent donc être choisies avec précaution. Elles doivent être d’une qualité irréprochable et remplacée, tout comme l’ensemble du montage, au moindre signe de faiblesse. Il en existe de différents diamètres pour épouser parfaitement le diamètre (et la nature) de la quille du flotteur.
Astuce de champion : Une astuce donnée par Hervé Bieber. Si vous utilisez des flotteurs identiques mais montés sur des diamètres de nylons différents, placez des gaines de couleurs différentes pour les repérer facilement dans vos casiers.
Pour repérer facilement le diamètre de votre montage, coordonnez la couleur de la gaine à la résistance de votre nylon.
Placez au moins 3 gaine en silicone sur la quille du flotteur de pêche
Maintenir le flotteur de pêche en position, donner la possibilité de le déplacer à foison, maintenir un alignement parfait entre antenne – corps et quille. C’est la raison pour laquelle il convient de toujours placer 3 gaines sur la quille du flotteur. La première se positionne sous le corps du flotteur, la seconde à une distance intermédiaire entre la première et la dernière située au bas de la quille. A propos de celle-ci, voilà petite astuce. 3 gaines permettent au nylon d’être parfaitement aligné et évitent qu’en déplaçant le flotteur, la quille ne se déforme. La première doit être décalée de la base du flotteur pour ne pas créer d’angle prononcé. La seconde assure la rigidité.
Quant à la dernière, il convient de la faire dépasser d’1 centimètre après la quille, vous allez éviter de nombreux emmêlements car cette mini-suspension va donner de la souplesse à l’angle qui va se former. En aucun cas, la gaine silicone ne doit glisser lorsque vous bougez le flotteur de pêche. Si c’est le cas, c’est que le diamètre de la gaine n’est pas adapté. Le glissement ne doit pas être trop ferme non plus, sinon le nylon souffre.
Lorsque vous pêchez la carpe, et donc utilisez un diamètre de nylon important, celui-ci pardonnera une gaine plus ferme. D’autant plus que les montages sont mis à rude épreuve et pour ne pas perdre vos réglages en cours de pêche ; lorsque vous décrochez une prise accidentellement par exemple, choisissez ces gaines très fermes et n’hésitez pas à les quadrupler si vous utilisez un flotteur à longue quille.
Les lignes à carpe exigent de gros nylons et la traction est importante pendant les combats, pour éviter que le flotteur ne glisse, utilisez des gaines fermes.
Quelques conseils pour bien choisir sa gaine en silicone :
Mieux vaut investir dans différents diamètres pour pouvoir pallier à toutes les situations,
Proscrivez toutes formes de gaines rigides (type câble électrique),
A la moindre déchirure de la gaine lorsque vous la placez, vérifiez que la quille du flotteur de pêche ne soit pas saillante et donner un coup de lime le cas échéant.
Chaque quille, diamètre, nature, nécessite une gaine correspondante et un ajustement parfait, sinon la ligne ne peut être efficace.
Sonder en canal à petit gabarit peut se révéler parfois périlleux.
L’absence de navigation implique que la végétation aquatique prolifère surtout en été, au point même que certains canaux ne sont tout simplement pas praticables à la belle saison! La pratique de la pêche au coup en canal devient possible en hiver à condition bien sonder.
Suivons Stéphane Pottelet dans la découverte du Canal de Marennes (17).
Sonder en canal avec une sonde pyramidale assez lourde.
Stéphane est un fervent utilisateur des sondes pyramidales. Prenez bien garde que la mousse à la base soit assez épaisse afin de ne pas abîmer la pointe de l’hameçon.
Il est préférable d’utiliser une sonde assez lourde jusqu’à même 50 grammes afin de bien détecter la nature du fond.
Prenez bien le temps de sonder.
“Sans bon sondage pas de bonne partie de pêche”. Il est nécessaire de contrôler son poste avec une première ligne avant d’avoir installer tout le matériel ou monté les lignes sur les kits.
Vous pouvez tout à fait faire un pré-repérage sommaire, canne en main et debout pour détecter une zone potentiellement intéressante.
Vous n’êtes pas obligés de pêcher à la longueur maximale de votre canne.
La présence de d’herbiers ou de résidus d’herbiers fait que votre ligne ne passera pas ou s’accrochera très régulièrement.
Commencez donc par sonder en canal à distance maximale de votre canne au coup, puis de raccourcir au fur et à mesure brins par brins afin de détecter à quelle longueur il sera le plus facile de déposer son amorce, ses esches et sa ligne.
Une pêche de précision.
La pêche en canal exige souvent de pêcher sur de toutes petites zones. Il est préférable d’utiliser des bannières courtes afin de rester très précis.
Astuce pour amorcer au top ! Déposez votre amorçage de départ à la coupelle, les poissons n’en seront que plus concentrés !
La pêche au coup de la brème hiver se pratique peu. Mais elle reste toujours possible bien qu’on la dit léthargique en cette saison. Il s’agit d’une pêche technique qui exige finesse et sensibilité dans l’approche. Olivier WIMMER la pratique beaucoup dans ses canaux de l’Est de la France et partage avec nous ses trucs et astuces.
De la finesse
La pêche au coup en hiver est rendue difficile par la température de l’eau. C’est un paramètre important dont il faut tenir compte dans toute son approche, depuis le montage des lignes à la confection de l’amorce. En effet, les poissons bougent moins en hiver et s’alimentent donc moins également. Leurs déplacements sont plus lents car ils économisent leur énergie pour faire face aux éventuelles intempéries. Les brèmes de toute taille sont bien présentes dans les canaux.
A la saison froide, les brèmes se regroupent pour passer cette saison rude et aussi pour se mettre à l’abri des rivières beaucoup plus tumultueuses. Si vous avez près de chez vous des affluents proches de rivières gonflées par la pluie, n’hésitez pas à les prospecter.
Ciel dégagé, gelées matinales, le froid ambiant rend la pêche hivernale technique, mais de beaux coups de ligne sont possibles.
Le montage des lignes pour la pêche au coup de la brème en hiver
Les brèmes provoquent toujours des touches assez subtiles en raison de ses mouvements lents. Cette règle est encore plus valable en hiver. Il convient donc de recourir à des montages de lignes assez fins, mais surtout des plombées souples et des flotteurs sensibles.
Le nylon :
Olivier emploie un corps de ligne de 11/100ème de Super G Power. C’est un excellent compromis entre finesse et solidité, car les canaux sont parfois fréquentés par de beaux sujets de brèmes communes ou bordelières, ces dernières étant particulièrement combatives. Le bas de ligne est confectionné avec du nylon Super Soft en 7/100ème.
Le flotteur :
En hiver, la météo est souvent très changeante et donc la visibilité également. C’est une donnée qui influe sur le choix du flotteur, car c’est un autre compromis à trouver entre sensibilité et visibilité. Olivier opte pour un flotteur à antenne plastique, le SP S16, dont on pourrait croire qu’il est moins sensible qu’une antenne en fibre ou en métal. Dans l’absolu, c’est exact, mais cette antenne est équilibrée de telle sorte à ne dépasser que de quelques millimètres.
Le centre de gravité du flotteur, davantage immergé par ce surplombage volontaire, va être abaissé au maximum, ce qui va le rendre beaucoup moins exposé aux vaguelettes par exemple. Son choix se porte sur le SP S16, un flotteur à la base renflée mais au sommet effilé qui va permettre de détecter parfaitement les fameuses touches en relevé caractéristiques des brèmes.
La plombée :
Elle est composée d’une dizaine de plombs sphériques dont les 3 derniers, dont le fameux plomb de touche, est exceptionnellement un N°12. Habituellement sur toutes ses lignes, Olivier ne descend jamais sous le N°11 pour une présentation plus stable. La plombée est alors étalée et grâce à cette légèreté des 3 derniers plombs, la terminaison de la ligne est très souple.
L’hameçon :
Il doit être aussi fin de fer et léger que possible car en hiver les brèmes mordent du bout des lèvres. Pour autant, il ne doit pas s’ouvrir au ferrage. Afin de pouvoir y positionner 1, voire 2 vers de vase ou pinkies qui sont les esches reines pour la pêche de la brème, mieux vaut recourir à un hameçon à large courbure. Ces modèles sont en prime légers car plus courts. Olivier ne jure que par le modèle 2220 NI, un parfait compromis entre solidité et légèreté encore.
Le flotteur SP S16 est un excellent compromis entre sensibilité et visibilité
Quel élastique pour la pêche en hiver
Pour faire face à tous ces compromis entre sensibilité/légèreté/solidité, le dernier maillon de la chaîne est l’élastique intérieur. C’est une pièce maîtresse qui est pour beaucoup dans la réussite d’une partie de pêche au coup. Avec un élastique trop épais et/ou trop tendu, associé à un hameçon et un nylon fins, c’est la décroche assurée, soit au ferrage, soit en ramenant le poisson. C’est pourquoi, malgré des poids de plusieurs centaines de grammes pour les brèmes ; il faut utiliser un élastique fin pour amortir le ferrage.
Le cône à échelle permet de régler la tension de l’élastique en fonction de la taille des poissons présents
L’amorce pour la pêche de la brème en hiver
N’importe quelle amorce estampillée « étang » peut faire l’affaire pour amorcer la brème en hiver. Ces bases d’amorce sont idéales car elles représentent une bonne balance entre nutriments et produits neutres. Les pétillements qu’elles dégagent en surface permettent de localiser l’amorce mais aussi d’indiquer la présence de poissons ou non. La manière de s’alimenter des brèmes et leur simple passage sur le léger tapis d’amorce suffit à remuer les particules et les dégager vers la surface. Ce sont des signes à surveiller. Au contraire des saisons plus clémentes, il faut revoir les quantités. Et 1 kg d’amorce sèche suffit à pêcher durant plusieurs heures.
Pour appauvrir l’amorce, qui en fait servira aussi et surtout de véhicule pour les esches vivantes qu’on y introduit, Olivier ajoute toujours entre 30 et 50% de terre. L’amorce reste alors bien en place ; car au contraire de ce qu’on pourrait penser, les canaux sont loin d’être totalement immobiles et une faible dérive peut décaler les poissons loin de l’impact des boules d’amorce. La couleur de l’amorce est importante elle-aussi et est dictée par la couleur de l’eau.
On dit que les amorces sombres voire noires sont dédiées à la pêche au coup du gardon, il n’en est rien. Plus l’eau est claire, plus l’amorce d’Olivier est sombre. Et plus l’eau se fait mâcher par les eaux de pluie ou de neige, par exemple, plus l’amorce sera claire.
Une amorce brune sombre est passe-partout en hiver
Les appâts pour la pêche de la brème en hiver
Tout comme l’amorce, la quantité d’appâts vivants introduite dans l’amorce dépend du nombre de poissons sur le coup. Au démarrage, il vaut mieux être prudent et n’en verser qu’une pichenette, on peut toujours en rajouter par la suite. Les pinkies sont de petits asticots dont la brème est friande, tout comme toutes les autres espèces. Leur défaut est d’être hyper mobiles, même dans des eaux froides. Olivier conseille donc d’utiliser des asticots congelés afin d’être certain qu’ils restent bien dans l’amorce.
Le luxe est de pouvoir disposer d’un apport de fouillis de vers de vase qui reste un appât de choix tout au long de l’année. Encore une fois, il est possible d’utiliser du fouillis de vers de vase congelé; dont on aura fait réserve aux beaux jours. A l’hameçon évidemment, mieux vaut privilégier les mêmes appâts, pinkies vivants et/ou morts et vers de vase.
Pinkies et vers de vase, les esches reines pour la pêche en canal
Jamais sans ma coupelle Pour Olivier, pêche d’hiver rime avec discrétion et précision. « Je suis un adorateur de la coupelle d’amorçage. En hiver, encore plus. Elle permet de maîtriser les quantités et offre une précision et une discrétion extrêmes. Je réalise mon amorçage de départ et de rappel uniquement à la coupelle. Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une perte de temps; bien au contraire, en plus elle donne confiance car on est toujours sûr de pêcher sur son amorce. »
La coupelle offre une discrétion et une précision extrêmes
Qu’on soit pêcheur de loisir ou pêcheur de compétition, posséder une station de pêche bien équipée est un atout supplémentaire. Autant pour la pêche à la grande canne que pour les pêches au moulinet, en plus des dessertes, certains autres accessoires pour station de pêche sont indispensables pour pouvoir pêcher correctement.
La barre d’amorçage, accessoires pour grande canne
La barre d’amorçage a fait son apparition, sur les stations de pêche, il y a quelques années. Elle fait partie maintenant des accessoires station de pêche incontournables du pêcheur à la grande canne.
C’est une barre recouverte de mousse qui se place sur les pieds avant de la station de pêche grâce à deux bras parallèles. Comme la plupart des accessoires Garbolino pour station, les bras se fixent sur les pieds en quelques secondes grâce au système multigrip. Elle peut-être alors positionnée à n’importe quelle hauteur.
La barre d’amorçage a plusieurs fonctions. Tout d’abord, elle permet de faire reposer la canne dessus. En bloquant le talon de la canne dans l’emplacement prévu dans le coussin du siège de la station, la canne va, une fois posée sur la barre, tenir toute seule. Le pêcheur aura donc les mains libres pour amorcer ou agrainer, par exemple. Ensuite, lorsqu’il faut pêcher avec des flotteurs plats ou pour toutes les fois où il faut bloquer la ligne dans le courant, la barre d’amorçage est indispensable. Une fois que la canne est posée dessus, la barre va permettre de supporter le poids de la canne. Le pêcheur pourra donc facilement retenir sa ligne, car la canne sera bien stable et ne bougera pas.
Il existe plusieurs modèles de barre d’amorçage. Elles se différencient par le fait de pouvoir les positionner, ou non, à la longueur souhaitée du marche-pied. Le fait d’avoir un modèle avec des bras parallèles plus longs permet de pouvoir accéder facilement à la bourriche.
La barre d amorçage permet d avoir les mains libres pour amorcer, mais aussi de bloquer parfaitement la ligne dans le courant
Les crochets repose-canne (demi-lune), accessoires pour bloquer sa canne
Bien qu’ils aient tendance à disparaître au profit de la barre d’amorçage, les repose- canne en forme de demi-lune, sont encore utilisés par beaucoup de pêcheurs. Ils vont toujours par paire. Le premier se fixe sur le pied avant de la station de pêche, ouverture vers le haut. Et le deuxième, se fixe sur le pied arrière ouverture vers le bas. Ils permettent tous simplement de bloquer la canne afin qu’elle tienne toute seule pour toutes les opérations d’amorçage, par exemple.
Stéphane Pottelet à l’amorçage en vidéo sur notre chaîne YouTube Garbolino France
Les Supports coudés 90°, accessoires pour filet à déboîter et épuisette
En pratique, le support coudé va avoir plusieurs fonctions. Il va d’abord s’utiliser pour y visser le filet à déboîter. En plus, lors de la partie de pêche, il sert souvent à poser l’épuisette dessus ou le kit lorsque l’on décroche un poisson. Dans ce cas-là, il est judicieux de choisir un modèle recouvert de mousse EVA. Il peut aussi servir à recevoir un support feeder arrière, par exemple. Il existe des modèles de supports coudés courts et longs.
Supports coudés simple, double, long ou court, chacun a son utilité défini par les besoins du pêcheur
Le Bras feeder-Support feeder, accessoires feeder
L’un des accessoires pour station de pêche indissociables de la pêche au feeder est le support feeder. Pour détecter la moindre petite touche, il est impératif que la canne soit posée sur un support feeder (recouvert de mousse) fixé sur un bras.
Le bras, doit être suffisamment stable pour ne pas bouger afin de ne pas provoquer des tressautements du scion dès que le pêcheur bouge. C’est pour cela qu’il se fixe généralement en deux points sur le pied avant de la station de pêche. Ce bras peut être fixe ou il peut être articulé. Dans ce dernier cas, il pourra se régler au centimètre près pour positionner parfaitement la canne.
Le bras feeder permet de positionner idéalement la canne, la stabiliser pour décrypter toutes les indications transmises par le scion
Support bourriche
Pour placer sa bourriche sur sa station de pêche, il est indispensable d’avoir un support bourriche. Il se met sur le pied de la station grâce à son système multigrip et contient un pas de vis pour visser la bourriche dessus. Il est plus ou moins long suivant l’utilisation. Un support long peut être intéressant lorsqu’il y a un quai pour que la bourriche se positionne le plus loin du mur afin d’être sûr de ne pas faire cogner les poissons lorsque l’on va les mettre dans la bourriche.
À noter que sur les plateformes de certaines stations, un orifice central permet de positionner idéalement la bourriche. De même que, pour les pêcheurs en carpodrome qui utilisent plusieurs bourriches, la barre d’amorçage Luxe est pourvu d’orifices latéraux permettant d’adjoindre 2 bourriches.
Le positionnement idéal de la bourriche en face du pêcheur lui permet de ne mettre aucune prise à côté
A moins de vouloir pêche en pointe de canne avec un scion plein, le pêcheur au coup doit choisir entre un élastique plein ou creux.
Stéphane Pottelet nous présente la gamme d’élastique plein et creux qu’il utilise lors des compétitions de pêche au coup. Chaque élastique a des propriétés d’allongement et de résistance très différentes et adaptées à des conditions de pêche très variées.
Elastique plein en Latex Coloré.
Le Latex Coloré est l’élastique de base pour qui veux débuter à la pêche au coup. Il existe dans une grande variété de tailles et s’adaptera à de nombreuses situation pour les pêches au coup en étang, en canal ou en rivière. Son rapport qualité-prix est excellent et la matière en latex permet à l’élastique de livrer une bonne souplesse.
Stéphane l’utilise principalement pour les pêches de petits poissons blancs dans les petites tailles de 0,6 à 0,8mm sur un scion monobloc.
Les plus grandes tailles peuvent également s’utiliser sur les pêches des carpes, dans les obstacles, branches, bosquets, etc…
Elastique creux Super Soft Fighter.
Le Super Soft Fighter dispose du plus fort coefficient d’allongement de la gamme. Cet élastique creux est particulièrement adapté à la pêche au coup de compétition quand tout poisson piqué doit être amené à l’épuisette. L’élastique sort très rapidement au ferrage. Il limite les décrochés puis oppose très progressivement une résistance au rush du poisson.
Stéphane les utilise pour 2 situations:
Les grosses bourriches de poissons moyens en compétition quand le rythme est important et qu’il faut absolument éviter de décrocher les poissons. Le diamètre 1.2mm est parfait pour les pêches de poisson chats et les grosses pêches de de gros gardons, brèmes et plaquettes. Les diamètres supérieurs 1.5 et 1.8mm pourront être utiles pour les pêches au coup en rivière, au flotteurs plat, les pêches de grosses tanches, etc…
Les pêches classiques de pleine eau en carpodrome, sans obstacles à proximité. Les élastiques creux Super Soft Fighter permettent grâce à leur fort allongement de pratiquer toutes les pêches fines et modernes de la carpe au coup avec des lignes techniques et une mise à l’épuisette tout en douceur .
Elastique creux Bazoocarp Coex.
Le Bazoocarp Coex est un excellent compromis entre un élastique plein en latex ou un creux Super Soft Fighter.
Cet élastique creux permet de contrer parfaitement les premiers rushs d’une carpe, d’un barbeau, d’une tanche ou d’une brème. Son élasticité est cependant moins importante que le Super Soft. C’est une caractéristique idéale pour les grosses pêches rapides en carpodrome ou les pêches au plat en rivière. Il se révèle également indispensable pour les pêches de pleine eau comme de bordure quand des obstacles se trouvent à quelques mètres. Le premier rush de la carpe sera absorbé mais l’élastique reprendra vite de la puissance. Vous pourrez le contrôler avant qu’il fonce tout tout droit vers l’obstacle.
Elastique plein Zombie Specimen.
Le Zombie Specimen est un élastique plein spécialisé et vraiment à part.
Il se révèle indispensable pour la pêche des très grosses carpes records, esturgeons monstrueux et autres silures géants. Le premier rush est généralement violent! Sa très faible élasticité vous permettra de presque bloquer le poisson sur place. En effet, un poisson prenant trop de vitesse lors de sa fuite, multiplie les risques de casse ou décroches. L’air de rien c’est aussi un avantage pour la sécurité du poisson. Vous le contrôlez bien pendant le combat et limiterez le risque qu’il vienne se bloquer dans un obstacle.
L’achat d’une grande canne représente un investissement considérable. De plus, bien que solide, il convient de respecter certaines règles essentielles lors des manipulations de votre canne à pêche pour éviter tout déséquilibre ou chute fatal au carbone. Pour pouvoir utiliser sa canne au coup, plusieurs accessoires sont indispensables. Jérémy LIVENAIS vous guide pour faire le bon choix en fonction de vos besoins pour choisir son rouleau à déboiter.
Le rouleau à déboiter
Il existe 2 types de rouleaux à déboiter. Le rouleau à plat et le rouleau trépied en forme de V. Ce dernier est de moins en moins utilisé au profit du rouleau à plat plus pratique. Il est composé de 4 pieds télescopiques qui se replient pour le rangement, d’un rouleau plat en mousse et de 2 autres petits rouleaux latéraux et verticaux. Il va permettre de faire glisser facilement la canne dessus grâce aux rouleaux qui tournent sur une tige et sur des roulements. Idéalement positionné derrière soi, le rouleau va permettre à la canne de ne jamais toucher le sol et qu’elle ne soit jamais en porte-à-faux.
Le rouleau à déboiter doit posséder des pieds télescopiques pour s’adapter au terrain, être suffisamment large pour faciliter les mouvements et offrir un maximum de sécurité
Bien choisir son rouleau à déboiter
Le rouleau à déboiter dépend des lieux où vous pratiquer majoritairement.
Vous débutez la pêche à la grande canne et vous pêchez surtout en étang
Lorsque l’on débute la pêche au coup, le premier argument d’un achat est souvent financier. Un rouleau de 40 cm de largeur avec des pieds pouvant monter jusqu’à 40/50 cm est suffisant. Il aura l’avantage de protéger correctement la canne lorsque l’on déboîte, être peu encombrant une fois replié tout cela sans être obligé de débourser une grosse somme d’argent.
Choisir son rouleau à déboiter en fonction de son niveau : Le rouleau à déboiter Garbolino Strike est parfait pour les débutants !
Vous pêchez régulièrement en étang, canaux et rivière
Si vous pêchez souvent à la grande canne en étang, mais aussi en rivière, il est bon d’investir un peu plus dans un rouleau qui pourra facilement s’adapter au lieu de pêche. Des pieds télescopiques qui montent plus haut vont permettre au rouleau d’être plus stable. Grâce aux 4 pieds ajustables, il sera facile de régler chaque pied suivant le dénivelé du terrain. L’idéal est d’avoir un rouleau d’une largeur de 50 cm avec des pieds pouvant aller jusqu’à 1 m. On y trouve souvent un crochet anti-vent pour l’attacher au sol avec une cordelette et une sardine.
Vous pêchez en compétition
La pêche en compétition exige de disposer d’un matériel polyvalent et performant. Il faut également que le pêcheur ait confiance à tout moment en son matériel. Même pour les plus petits concours, chaque minutes comptent. Le rouleau à déboiter est une pièce essentielle pour le compétiteur car il va bien sur éviter d’abîmer sa grande canne et grâce à sa conception, il va permettre d’accélérer le mouvement de déboîtage de la canne. Pour la compétition il est important d’avoir un rouleau large (plus de 60 cm) avec des pieds qui montent très haut (plus de 1 m). Il est intéressant aussi, d’avoir la possibilité de le mettre au ras du sol, grâce à des mini-pieds qui se clipsent sur le côté. On y trouve le fameux crochet anti-vent et un autre petit accessoire précieux qui est le niveau à bulle, important pour régler le rouleau le plus droit possible.
A noter, si vous souhaitez utiliser 2 cannes qu’il existe un autre style de rouleau, c’est le rouleau double.
Le filet à déboîter
C’est un petit accessoire complémentaire du rouleau à déboiter. Il est tout aussi indispensable pour bien protéger sa canne lors de la pêche. C’est un filet entouré de mousses, monté sur un pas de vis qui s’adapte sur une station ou un piquet. Il va permettre d’avoir à portée de main la canne une fois que le kit sera déboîté. Grâce au filet, la canne ne risque pas de tomber dans l’eau en glissant en avant et elle ne risque pas non plus de basculer en arrière. La matière du filet et la mousse protectrice autour, ne vont pas abîmer le carbone de la canne. Il existe plusieurs modèles, simple ou double pour utiliser deux cannes ou lorsque l’on doit déboîter la canne en plusieurs fois.
Vidéo : Après avoir choisi votre rouleau à déboiter Garbolino découvrez comment l’installer avec Olivier Wimmer !
Jo adore les pêches de gardons, il la pratique tout l'hiver avec son ami Dany Lespilette
La pêche du gardon en hiver peut être rendue difficile par le refroidissement des eaux entrainant une baisse d’activité des gardons. Une fois n’est pas coutume, nous avons fait appel à un pêcheur au coup du Nord pour nous donner les meilleures astuces. Dans la région de Jonathan CLARISSE dit Jo, de nombreux parcours de pêche deviennent très difficiles et il se retrouve face à des poissons très tatillons qui l’obligent à sortir « la bijouterie ».
Lors de ces pêches hivernales, Jo a à faire à des pêches de gardons difficiles allant de 30 gr à 80 gr. Donc il utilise une amorce à la fois simple mais très équilibrée. Ce qui va travailler fortement afin d’attirer les poissons très rapidement sur le coup. Dans beaucoup de cas, son amorçage se fait uniquement à la coupelle afin d’éviter de disperser les poissons dans différentes couches d’eau.
Recette amorce à gardons en hiver pour étangs et petits canaux :
La base d’amorce à gardons de Jo est simple et équilibrée et composée de produits frais
2/ Montage de la ligne pour pêcher la pêche du gardon difficile en hiver
Le montage de la ligne est très important car il permet d’obtenir une présentation assez souple, le gardon se trouvant très souvent dans une couche d’eau assez restreinte qu’il est difficile de localiser avec une plombée trop brutale.
Pour pêcher ces gardons difficiles, il faut choisir un flotteur adéquat. Pour sa part, Jo utilise 3 modèles : les SP M11, SP M15 et pour finir le SP M26. Le SP M15 est selon lui le flotteur qui couvre le plus de situations techniques. Equipé d’une antenne fibre, ce modèle doit être parfaitement équilibré, permettant ainsi de déceler les moindres touches et d’éviter par la même occasion le maximum de refus. Si le vent vient à s’installer en cours de pêche, sa quille en métal lui confère une excellente tenue.
En hiver, les conditions météorologiques sont très changeantes, c’est pour cette raison que Jo monte sur certains de ses kits, les flotteurs SP M11 et SP M26, qui grâce àleur antenne légèrement plus forte et leurs forme plus effilée, permettent de détecter aisément les touches même lorsque la visibilité n’est pas la meilleure.
La luminosité est parfois contraignante et difficile en hiver, ce choix de flotteur s’explique par leur sensibilité et leur visibilité
L’équilibrage d’une ligne à gardonsse compose d’environ 9 plombs. Le premier plomb de touche, placé au raccord du bas de ligne, est un N°11, ensuite à 10cm il y aura 3 plombs identiques eux-mêmes séparés par 10cm, la plombée principale est placée 10cm au-dessus. Plus souple, elle permet donc de déclencher des touches à la descente.
Il est très rare que Jo utilise un diamètre inférieur à 10/100ème, même sur une pêche difficile de gardons. Ce qu’il recherche, c’est un nylon rigide et fin et son choix s’oriente vers le nylon Garbolino Super G-Power. Ces qualités permettent d’éviter les emmêlements avec une bannière fortement réduite pour plus de précision.
Le dernier élément de la ligne à bien sélectionner, qui par la même occasion est le dernier point de contact avec le poisson, est l’hameçon. Jo opte très souvent, face à ces gardons chipoteurs, pour l’hameçon Garbolino 2110 BZ. Couplé au nylon Super Soft, cet hameçon fin de fer et léger, est l’hameçon par excellence sur les pêches de gardons difficiles l’hiver.
Jo fait confiance à l’ensemble de ces éléments pour la confection de ses montages de lignes à gardons
Jean-Pierre et son copain Eddy sont deux excellents pêcheurs du Nord de la France
Un ingrédient entre dans la plupart des compositions d’amorce en hiver pour la pêche au coup, il s’agit de la terre. Notre spécialiste du Nord, Jean-Pierre SCARAMUZZINO, en utilise plusieurs et selon des situations bien précises. Il nous explique quand, comment et pourquoi.
Terre dans l’amorce pour la pêche en hiver, ses avantages
« Comme beaucoup de pêcheurs au coup, j’ai réalisé beaucoup d’essais sur les amorces. De ce fait, cela m’a obligé à trouver les bons compromis entre amorce et terre. Voici pour moi les 4 critères que je considère importants sur les caractéristiques de la terre et son ajout dans l’amorce pour l’hiver. »
1) La terre est un produit neutre
Son premier rôle est d’alourdir l’amorce lorsque le pêcheur se trouve dans des conditions de courant ou contre-courant que ce soit en rivière, canal ou étang. Dans toutes les pêches de fond et surtout en présence de courant; les boules doivent atteindre l’endroit choisi le plus vite possible pour permettre d’attirer et retenir les poissons dans un même endroit. Sans ajout de terre, l’amorçage serait rapidement emmené par le courant en dehors de la zone de pêche.
2) La terre est un produit lourd
La terre peut avoir un pouvoir d’alourdissant qui aide les boules d’amorce à atteindre le fond à l’aplomb de la canne sans pour autant éclater au contact de la surface ou du courant. Selon le type de terre, les boules se désagrègent plus ou moins vite. Il convient de choisir la plus adaptée entre terre de somme et terre de rivière en fonction de la force du courant.
3) La terre est un produit nuageant
Le nuage que produit la terre en se délayant au fond de l’eau est un véritable attractant. Et permet d’attirer les premiers poissons sur l’amorce afin de les réunir au même endroit.
4) La terre appauvrit l’amorce
La quantité de terre que l’on ajoute aux farines est aussi un bon moyen d’appauvrir l’amorce. Et ainsi éviter de gaver les poissons en période hivernale.
Quelles terres utiliser ?
Les trois terres qu’utilisent Jean-Pierre sont les suivantes :
Basé sur ces explications voilà comment Jean-Pierre procède sur ses pêches en hiver :
Recette amorce gardons faciles en hiver :
6 litres d’amorce+ teinte noire à l’aide d’un colorant type noir de vigne. Préparer 4 litres de terre de Somme noire à part + un peu de fouillis de vers de vase pour effectuer un tapis de terre au départ.
« Je lance 4 boules de terre au départ pour former un tapis puis je lance mon amorce par-dessus. Je garde un peu de cette terre en rappel que je déposerais en rappel à la coupelle. Afin de créer de nouveau un nuage si la pêche se durcie. »
Dans ce cas la partie « nuage » de la terre de somme permet d’attirer les poissons sur la zone de pêche.
Recette amorce gardons difficiles en hiver :
4 litres d’amorce sur-mouillée légèrement et incorporer 2 litres de terre de somme noir. 4 litres de terre de Somme noire à part + un peu de fouillis de vers de vase pour effectuer un tapis de terre au départ.
« Je lance 4 boules de terre au départ pour former un tapis puis je lance mon amorce par-dessus. Je garde un peu de cette terre en rappel que je déposerais à la coupelle pour créer de nouveau un nuage si la pêche se durcie ».
Dans ce cas la partie « nuage » de la terre de somme et utile. Mais elle permet aussi d’appauvrir le mélange pour ne pas gaver les poissons qui se trouvent sur la zone de pêche.
Recette amorce brèmes faciles en hiver :
6 litres d’amorce + teinte en marron à l’aide d’un colorant type ocre, sur-mouiller l’amorce et incorporer 4 litres de terre de Somme (ou terre de rivière en fonction du courant)
Préparer 4 litres de terre de Somme et incorporer un peu de fouillis de vers de vase pour effectuer un tapis de terre au départ. « Je lance 4 boules de terre au départ pour former un tapis puis je lance mon amorce par-dessus ».
Réaliser alors un mélange de terre de somme et de bentonite. Pour le rappel avec un peu d’eau qui servira de rappel pour amener la quantité d’esches nécessaire pour garder les brèmes en activité.
Dans ce cas « le collant » de la terre est utile mais elle permet aussi de forcer les brèmes à fouiller pour trouver les esches dans le tas d’amorce.
Recette amorce brèmes difficiles en hiver :
2 litres d’amorce + teinte en marron à l’aide d’un colorant type ocre, sur-mouiller l’amorce et incorporer 6 litres de terre de Somme (ou terre de rivière en fonction du courant).
Préparer 4 litres de terre de Somme et incorporer un peu de fouillis de vers de vase pour effectuer un tapis de terre au départ.
Réaliser un mélange de terre de somme et de bentonite pour le rappel avec un peu d’eau ; qui servira de rappel pour amener la quantité d’esches nécessaire pour garder les brèmes en activité.
« Je lance 4 boules de terre au départ pour former un tapis puis je lance mon amorce par-dessus ».
Dans ce cas « le collant » de la terre est utile mais elle permet aussi d’appauvrir le mélange pour éviter de gaver les poissons présents sur le tas de terre.
VIDÉO : Vous souhaitez en savoir plus sur la confection de Terre amorce ? Découvrez Stéphane Pottelet, qui vous conseille pour la pêche de la Brème.
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