Guillaume Roche et toute l’équipe de Pro Pêche 17 vous convient dès 10h le samedi 17 Janvier 2015 à la présentation des nouveautés 2015 de la gamme Garbolino Pêche au Coup.
Vous pourrez découvrir notamment:
les cannes coup et carpodrome,
les nouvelles anglaises Super Rocket et Precision
les nouvelles cannes feeder Super Rocket et Precision
. . La réussite d’une pêche de la truite est multi- factorielle. Avoir un maximum de touches, c’est le leitmotiv de tout pêcheur un tant soit peu productiviste. Toutefois, l’accumulation mécanique de ferrages sans réflexion sur les circonstances qui les occasionnent, vous laisse à la merci de l’humeur des truites. Avoir des touches c’est bien, comprendre l’attitude des poissons qui les produisent (ou ne les produisent pas d’ailleurs), c’est mieux, car votre stratégie de pêche (que nous aborderons lors d’un prochain article) en dépend étroitement et permet souvent de forcer le destin. Voici comment procéder pour cerner et s’adapter à l’humeur du jour (c’est-à-dire le comportement adopté par la majorité des truites de la portion prospectée), qui correspond généralement à l’une des 3 cas suivant :
Pêche de la truite: elles sont postées :
En début de pêche, j’aime bien observer la rivière depuis un point haut, à la fois pour m’imprégner de l’ambiance, mais aussi (mon esprit cartésien reprend vite le dessus sur mon penchant contemplatif) pour rechercher d’éventuels indices de l’activité des poissons. En surplombant depuis un pont, si l’on observe des truites qui godillent dans les radiers, sur les plats, devant les pierres, pas de doute : elles sont dehors ! Elles occupent alors les postes de chasse décrits dans l’article précédent « REPERER ET COMPRENDRE LES POSTES ».
Attention à ne pas se réjouir hâtivement car dans ces conditions, leur régime peut être plus ou moins discriminant.
Généralement jusqu’à la fin de la fonte des neiges, pas de soucis pour le tocqueur, qui parvient à tirer son épingle du jeu avec des esches classiques telles que teignes, vers ou porte-bois.
Au contraire, certains jours d’été ou de fin de saison (lorsque l’étiage sévit depuis plusieurs semaines), ce même pratiquant peut être frustré par la vue d’individus bien attablés, alors qu’il n’enregistre aucune touche, ou seulement des grimaces. Dans l’immense majorité des cas (si l’approche a été soignée), c’est l’appât qui est en cause. A mesure que l’été se profile, le régime alimentaire des truites devient plus spécialisé et tend vers la miniaturisation ; n’oublions pas que c’est au printemps, lorsque les eaux sont fortes, qu’a lieu la majeure partie de la croissance de ce salmonidé (et non pas en été lorsque les eaux sont bien en place !). Les esches de tailles classiques (souvent trop caloriques et ne collant pas à la prédation du moment) sont alors refusées.
A ce moment là, deux options s’offrent à vous, selon que :
Les truites gobent (par exemple lorsqu’elles vous agacent en montant sur le guide fil) : la pêche à la mouche façon eaux rapides supplante fréquemment le toc. On note ici tout l’intérêt de maîtriser le duo mouche/toc en été.
Les truites s’alimentent sous l’eau : il est possible de déclencher des touches lorsque l’on pêche la truite au toc en diminuant la taille de l’esche, d’autant plus que le besoin s’en fait sentir. En pratique, je débute systématiquement à la petite teigne ou au petit ver en été (par commodité). S’ils ne m’apportent rien ou seulement des touches inferrables, je passe aux insectes en testant d’abord la sauterelle (elles abondent dans les prés de montagne dès les premières chaleurs), puis en dernier recours la mouche naturelle (moins pratique à obtenir mais parfois salutaire) ou des micro-nymphes à bille, nous en reparlerons à la belle saison !
Lorsque les truites guettent les insectes en surface dans les eaux maigres, il est souvent inutile de s’évertuer au toc…
Des tuites cachées mais à l’affût
Les truites abritées ont différents types de réactions face à un stimulus alimentaire. Certaines restent impassibles alors que d’autres se montrent beaucoup plus coopératives. J’entrevois comme une aubaine la possibilité de tomber sur des poissons à l’affût. Là tous les éléments sont alors réunis pour faire une pêche honorable. La cadence de touche est régulière mais non effrénée. Il y a donc moins de risques qu’une émotivité exacerbée ne vous transforme en manchot. Surtout si comme moi, vous n’êtes pas un modèle de flegme au bord de l’eau !.
De plus, une truite qui sort de son refuge pour s’emparer d’un appât produit très souvent une touche franche. Cette dernière est relativement facile à concrétiser. Facile oui mais à condition de garder un semblant de mou dans la bannière car la mollesse de la dérive dans cette pêche de « devant de caches » est quand même génératrice de ratés. En présence de truites cachées mais à l’affût, il suffit de sélectionner les angles de pierre et de sauter les belles veines pourtant alléchantes. Le ratio nombre de coups de lignes/nombre de prises s’approche parfois de 1 !
La belle veine passe à droite de la photo. Mais la truite était à gauche, à l’affût dans l’angle de pierre…
Pêche de la truite: les truites sont cachées et peu “stimulables” :
Certains moments, les truites sont cavées et la prospection des abords des caches avec des appâts vivants ne donne rien. En présence de poissons cachés et rétifs, le stimulus alimentaire peut s’avérer inefficace. La clé de la réussite passe souvent par un changement de technique, en abandonnant l’effet appât naturel. Ici, le vairon mort manié, qui fait appel à l’agressivité du poisson, supplante alors la mouche ou le toc.
Ainsi, cette pêche réputée de début de saison, peut même se révéler efficace durant les mois les plus chauds ! Elle fait notamment le bonheur de quelques vieux roublards qui prennent le soin d’emporter quelques petits vairons en été. Lorsque la rivière semble déserte en août, un petit poissonnet dandiné devant les caches peut vous éviter la bredouille. J’avoue rechigner à me plier à la logistique qu’implique la pêche au vairon en eaux vives. Je préfère garder ma canne à toc tout en variant le menu au niveau de l’offre ; cela permet certains jours, non pas de transfigurer le résultat, mais au moins de sauver les meubles !
Quelle que soit la technique choisie, il convient dans ces conditions difficiles de rechercher les coups les plus probables. C’est-à-dire ceux qui concentrent une veine porteuse et une belle cache (les fameux « coups mixtes » présentés dans l’article précédent). La stratégie de pêche consiste alors à couvrir un maximum de terrain. Car généralement, seul un faible % d’entre eux produit des touches, sans explication apparente qui permettrait de différencier les meilleurs. Il faut donc multiplier les tentatives pour espérer mettre quelques poissons au sec !
La canne feeder carpe, Garbolino G-System Minicarp fait partie de ces cannes polyvalentes capables de pêcher au feeder dans une grande variété de situations en étang, carpodrome et rivière. Test sur le terrain de la canne feeder G-System Minicarp par Fredéric Castan lors de son dernier voyage en Angleterre.
La G-System Minicarp est la reine des carpodromes et fisheries.
Cette canne feeder carpe a été spécialement conçue pour pêcher les gros poissons et petites carpes présents dans les carpodromes et fisheries. Disponible en trois longueurs, 3 mètres, 3 mètres 30 et 3 mètres 60, elle sera votre canne passe partout pour lancer vos plombées, feeder ou Method feeder jusqu’à 35 grammes. Sa réserve de puissance vous permettra de bien contrôler les combats.
Une finition haut de gamme pour canne feeder carpe
La canne feeder G-System Minicarp présente une action semi-parabolique permettant de travailler en douceur si les beaux poissons sont délicats. La poignée courte, la qualité du carbone Haut-Module, ainsi que la finesse du blank font de cette canne une arme avec une belle réserve de puissance et très sécurisante en toute circonstance malgré sa légèreté:
135 grammes en 3 mètres.
155 grammes en 3 mètres 30
170 grammes en 3 mètres 60.
La G-System Minicarp est construite sur une base de deux brins et fournie avec deux scions.
Retrouvez toute la gamme feeder dans la rubrique catalogue
La canne feeder carpe, G-System Minicarp est aussi une canne feeder polyvalente pour pêcher les poissons de taille moyenne.
Non, les cannes feeder pour pêcher les beaux poissons ne sont pas toutes des triques surpuissantes pour tirer fort sur nos cyprins. D’une puissance 10/35 grammes, la G-System Minicarp est très sensible et s’accommode également des pêches au feeder de gardons ou de brèmes à moyenne distance. Elle sera votre alliée en étang, canal et rivière lente quand vous toucherez un poisson bonus.
Afin approfondir vos connaissances sur la pêche au feeder, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche au feeder, et suivez nous sur notre chaîne Youtube.
En bonus, la vidéo de la canne en action de pêche.
Histoire
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . A partir de 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. En 1977, c’est le composite qui apparaît. Ensuite, ce fût le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui Garbolino est distribuée dans la plupart des pays européens. Parmi les différentes techniques, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. De plus, elle est une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
Une canne barbeau feeder puissante mais aussi gérer de grosses quantités d’amorce, de grosses cages. C’était le cahier des charges. Présentation en vidéo de la série de canne feeder Garbolino Booster lors d’une pêche au feeder en rivière.
Leur configuration originale fait des boosters de véritables cannes à tout faire dès qu’il s’agit de pêche au feeder extrême.
Elles sont composées de 2 types de brins terminaux différents.
un brin tubulaire très puissant
Un brin porte scion plus classique pour une canne feeder.
Grâce à ces configurations complémentaires, ces cannes sont très polyvalentes :
Ce sont des cannes à barbeau type pour les pêches au feeder en rivière puissante.
Des cannes capables de propulser de très gros feeders lors d’une phase spécifique d’amorçage
Elles sont aussi idéales pour pêcher avec des plombs très lourds pour les pêches au feeder en fleuve.
Maniables avec des gros anneaux, elles peuvent aussi pêcher à très longue distance en accueillant notamment un moulinet munit d’une très grosse bobine.
Lieu : Cenevières (46)
Pour aller plus loin
Afin approfondir vos connaissances sur la pêche au feeder, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche au feeder, et suivez nous sur notre chaîne Youtube. Pour en savoir plus sur les éléments de choix des scions feeder, nous vous conseillons de consulter cet article sur le choix des scions feeder, ou un Tuto Vidéo par Mickael Letscher, double champion de France de Pêche au feeder,
Histoire
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . A partir de 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. En 1977, c’est le composite qui apparaît. Ensuite, ce fût le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui Garbolino est distribuée dans la plupart des pays européens. Parmi les différentes techniques, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. De plus, elle est une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
Une journée de pêche au feeder sur la rivière Lot à la recherche des barbeaux, nous a permis de réaliser une présentation des nouvelles cannes Garbolino Tectra power Feeder.
Cette série de canne feeder rivière power se caractérise par une bonne réserve de puissance et de gros anneaux. Le premier de ces anneaux est placé très haut sur le blank.
La canne Tectra 3,60 a une action parabolique mais puissante. Elle est très efficace sur les pêche de beaux poissons comme ici avec les vaillants barbeaux du Lot.
La canne 3,90 a une grosse réserve de puissance sur le bas du blank au dessus de la poignée. En rivière, elle est très efficace pour pêcher dans le courant. En plan d’eau, son action semi-parabolique fait merveille lors des lancers à longue distance. Le bas de la canne entre facilement en compression au moment du lancer pour restituer toute la puissance que le pêcheur donne à son geste. Cela rend les lancers lointains plus faciles et plus efficaces.
Pour les pêches plus extrêmes comme les pêche au feeder en fleuve, je vous propose de regarder la vidéo de présentation des cannes Booster feeder.
Pour aller plus loin
Afin approfondir vos connaissances sur la pêche au feeder, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr, et en particulier nos pages dédiées à la pêche au feeder, et suivez nous sur notre chaîne Youtube.
Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . A partir de 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. En 1977, c’est le composite qui apparaît. Ensuite, ce fût le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui Garbolino est distribuée dans la plupart des pays européens. Parmi les différentes techniques, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. De plus, elle est une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.
La pêche au coup au pain en hiver: une technique quelque peu oubliée!!!
L’hiver est là, pour certains c’est le temps de la trêve, pour les courageux c’est quand même l’occasion de réaliser de très belles bourriches. Evidemment le froid a un impact considérable sur la mobilité et donc l’appétit des poissons, néanmoins en choisissant bien son poste et grâce à des techniques et des montages adaptés, il est toujours possible de passer quelques heures très lucratives au bord de l’eau.
Une esche ancestrale
Le pain est une esche ancestrale pour la pêche au coup des gardons. Utilisée par les anciens, elle est un peu passée de mode au profit des appâts vivants. Mais je n’ai pas peur de dire que dans ces conditions hivernales, eau cristalline, poissons furtifs, le pain peut concurrencer le plus rutilant des vers de vase quand il s’agit d’une pêche délicate de gardons. Beaucoup s’en privent donc à tort : Le pain est un appât très économique qui peut être utilisé à la fois comme esche et comme amorce destinée à des poissons méfiants.
Amorce
Rien de plus simple que de préparer une amorce à gardons avec un ingrédient unique. Deux solutions s’offrent à nous, aussi simples l’une que l’autre. La première consiste à utiliser du pain rassis de récupération et de le broyer sommairement sous forme de chapelure. Un simple coup de tamis et on obtient facilement la granulométrie désirée. Il suffit ensuite de rajouter de l’eau en fonction de la profondeur de l’endroit, pour former des boulettes plus ou moins compactes en fonction de la consistance voulue. La chapelure gonfle énormément et quelques centaines de grammes suffisent à pêcher des heures durant.
La seconde méthode consiste à passer au mixer domestique des tranches de pain de mie en ayant pris soin de retirer la croûte qui peut entraver le broyage. La cuisson du pain de mie évite même toute forme de mouillage. Même sans eau, on peut facilement former de grosses noix qu’il suffit de déverser sur le coup à l’aide de la coupelle d’amorçage.
Une pluie de chapelure blanche déversée à la coupelle, une méthode d’amorçage très efficace pour les gardons, mais aussi les petites brèmes !
L’eschage du pain
Les tranches de pain de mie sont les plus pratiques pour extirper des lambeaux qu’on peut ensuite facilement placé sur l’hameçon. L’eschage du pain n’oppose pas de difficultés en soi. Mais pour extraire des morceaux à la fois réguliers et qu’on peut ensuite délicatement disposer sur l’hameçon, mieux vaut s’aider d’un outil idéal : Le Bread Puncher. Cet emporte-pièce très pratique permet d’obtenir des tronçons de pains de diamètres variés grâce auxquels on peut s’adapter à la taille et l’appétit des poissons présents. Il est même inutile de toucher la noquette de pain pour y glisser l’hameçon. Une fente latérale au sommet du bread puncher permet de faire pénétrer l’hameçon aisément. Un plus quand l’hiver on vient à porter des gants pour mieux supporter le froid.
Des emporte-pièces de diamètres différents pour coller à l’appétit des poissons
Montage de ligne pour la pêche au coup des gardons au pain en hiver : L’avis de Darren Cox
“Pour cette pêche au coup hivernale et délicate, j’emploie un flotteur sensible et effilé, le Garbolino DS9. Son poids dépend de la profondeur, mais est compris entre 0.20 en l’absence totale de vent, et 0.60 si les poissons sont coopératifs. Je prépare toujours deux lignes pour la pêche au gardon l’hiver. Pour la distance de pêche, j’ai l’habitude d’amorcer à la première cassure. L’hiver les poissons, et surtout les gardons ont l’habitude de se tenir là.
J’emploie un hameçon fin de fer pour Escher des noquettes d’un diamètre compris entre 3 et 5mm.
En fonction des touches, je place mon olivette entre 25 et 35cm de la boucle du bas de ligne et étale 3 plombs ronds n° 11 au dessous régulièrement.
Je démarre toujours de manière positive avec une belle bouchée. En effet les poissons qui sont aux alentours répondent en général assez vite et il n’est pas rare de piéger les plus gros gardons et même des plaquettes dans le premier quart d’heure. Dès que les touches ralentissent, je passe à ma ligne plus légère. Mes deux lignes pour cette pêche au coup hivernale sont reliées à un élastique Garbolino de couleur et de diamètre 0.7mm. IL est polyvalent et me permet de faire face à tous les poissons. »
Savoir où lancer sa ligne est la clé de la réussite lorsqu’on pêche l’eau, par opposition au fait de pêcher à vue
La pêche de la truite au toc en rivière exige une qualité première: la lecture de la rivière. La capacité à lire la rivière, que certains considèrent innée, s’acquiert en réalité avec un peu de pratique et de sens de l’observation. Si ce pré-requis est essentiel quelque soit le milieu où l’on évolue, il revêt une importance de tout premier ordre dans les vastes cours d’eau, où la probabilité de croiser une nageoire est bien faible si l’on promène son montage au petit bonheur la chance.
En termes de lecture d’eau, je vous encourage à couper les cheveux en quatre. Pour chaque poste abordé, il faut chercher à définir la surface la plus restreinte possible (quelques dizaines de cm2 dans l’idéal) susceptible d’abriter une truite, de façon à limiter et valoriser au maximum les coups de ligne. Cette approche permet de couvrir plus de terrain et d’optimiser la prospection avec cette technique relativement chronophage (mais terriblement efficace) qu’est la pêche au toc.
Comment repérer un poste pour la pêche de la truite au toc en rivière ?
Il existe plusieurs points communs entre les différentes places qu’occupe une truite : Qu’elle soit active ou pas, elle recherche systématiquement un endroit où le courant de fond est ralenti, de façon à restreindre sa dépense énergétique ; ce ralentissement peut être causé :
par un encombrement amont :
C’est le cas classique d’un poisson à l’abri derrière un caillou (qu’il soit immergé ou émergé). La distance à la pierre définit alors le degré d’activité de la truite : blottie dessous, elle est au repos, alors que plus en aval, au niveau de la jonction des deux veines de courant produites par l’obstacle, vous la trouverez en chasse (elle descend un peu par rapport au bloc afin de dégager son champ visuel et ainsi mieux repérer ses proies).
Ici, le courant est amorti à l’aval d’un bloc
ou par un obstacle aval :
L’impact du courant sur une pierre produit un effet « dossier » apprécié par les truites, elles se placent alors juste devant. J’affectionne particulièrement la pêche de ce type de coups, quand le bloc est immergé, car il devient alors invisible aux regards inattentifs !
Le courant qui butte sur une pierre offre un appui confortable . Une truite en chasse vient s’adosser au remous occasionné, en se positionnant juste en amont.
soit une dépression au niveau du fond :
En l’absence d’éléments capables de ralentir le courant, la pente du fond est un paramètre important à considérer. Ainsi, les fins de plats en grands cours d’eau, où le substrat est majoritairement constitué de galets homogènes par la taille, ne présentent un réel intérêt que si la pente de la remontée est suffisante. Pour les têtes de pool, le constat est le même. Une dépression assez marquée permet à la truite de se soustraire au courant de surface et facilite sa localisation pour le pêcheur.
La remontée du fond est ici marquée. La truite se trouvera à la limite entre le vert du profond et le jaune des cailloux.
La plupart des pêcheurs connaissent les endroits classiquement occupés par les truites. Ce sujet a été traité dans bon nombre d’ouvrages, qui restent aujourd’hui tout à fait d’actualité. Je vous encourage donc à revoir ces descriptions détaillées.
Au-delà de ça, il est important de savoir corréler chaque type de poste au degré d’activité des poissons qui les occupent. En effet, au cours d’une journée, les truites alternent phases de prédation et phases de digestion/repos ; elles choisissent dans chaque cas des postes aux caractéristiques différentes, qu’on peut grossièrement classer en trois catégories :
les postes de repos :
Les postes de repos ou caches, permettent aux farios de se mettre à l’abri durant les phases d’inactivité. En cas de danger, elles se dissimulent à la vue des prédateurs. De l’avis unanime des scientifiques, l’abondance en caches est le critère qui influence le plus la densité de truites d’une portion de rivière. Selon la nature du biotope, ces refuges peuvent être constitués de végétation aquatique (cas de la Sorgue du Vaucluse), de bois immergé (tel que les racines de la ripisylve) ou plus classiquement de blocs rocheux. Ils sont préférentiellement situés sur les bordures.
les postes de chasse :
Lors de leurs pérégrinations alimentaires, les farios recherchent des courants qui véhiculent leurs proies, aussi appelés veines porteuses. Pour cela, elles doivent fréquemment abandonner leurs zones de repos. Elles le font avec plus ou moins d’entrain selon la saison. En effet elles rechignent vraiment dans l’eau froide. Et selon leur bravoure. Les juvéniles intrépides s’en éloignent volontiers, contrairement aux poissons plus âgées et/ou plus pêchés, qui se montrent plus prudents. Elles colonisent alors d’avantage le milieu du cours d’eau, au niveau des têtes ou fins de plat (juste avant la déclivité suivante), des jonctions de veines… etc. D’autres parts, il faut savoir lier certains postes de chasse avec des régimes alimentaires particuliers : par exemple, lors d’un coup du matin estival, il est fréquent de toucher les truites au toc dans les têtes de courant, puis de les voir gober sur les fins de plat entre midi et deux.
En rouge, sont matérialisées les caches (bases de blocs creuses) abritant des poissons inactifs ou à l’affût ; la partie en vert, dans l’axe de la veine porteuse, sera colonisée par des truites bien attablées.
Dans tous les cas, la distance qui sépare un poste de chasse d’une cache conditionne la valeur du premier cité. Plus cette distance est faible, plus il est porteur (la truite s’y sentant d’avantage en sécurité). Ceci nous conduit à évoquer le dernier type de poste :
les postes mixtes :
Certains postes possèdent une veine porteuse accolée à une cache. Ce sont les meilleurs, car la truite a le loisir de s’alimenter à domicile. Souvent, elle se tapit dans son refuge en un battement de nageoire. Lorsque le courant rentre dans la cache, elle peut même chasser tout en restant constamment invisible à la vue ses prédateurs. Ces endroits prisés sont généralement occupés par les plus gros individus, prioritaires dans le choix des meilleures places. On comprend ici l’importance de rechercher systématiquement les portions méandreuses où le courant principal vient buter sur les berges… autant de chance de rencontrer un maximum de postes mixtes !
La veine porteuse vient flirter avec une souche : un poste de choix !
La pêche de la truite au toc en rivière nous offre de multiples questionnement.
Dans un prochain article, nous verrons comment dégager une stratégie de pêche à partir de toutes ces observations.
En fin de saison et d’automne à l’hiver en Angleterre, les festivals battent leur plein. Les carpes sont moins actives et ceux-ci sont alors dédiés à la pêche au coup des poissons blancs.
Chaque année se tient dans les Cornouailles, équivalent britannique que de notre chère Bretagne, dans le célèbre complexe de White Acres, le Festival Garbolino !
5 jours de compétition, 5 matchs de 5 heures chacun sur des étangs différents, où à l’issue le vainqueur se voit récompenser de la somme de 1000 £ !
C’est l’occasion pour de nombreux membres de nos « légions bleues » de se rencontrer et de se mesurer à 80 pointures nationales. Darren Cox, Ian Didcote, Kian Wardle, Simon Fry, Lee Edwards et d’autres pêcheurs Garbolino étaient présents.
At this time of the year, it’s all about festivals in the UK. Carp are feeding less and many matches are dedicated to silverfish. Every year in the Cornwall, at the famous White Acres fisheries, the Garbolino Winter Festival takes place.
5 days competition, Five 5 hours matches on different lakes, at the end the winner take 1000 £. Occasion for our Blue Legions to meet each other and fight against 80 English stars. Darren Cox, Ian Didcote, Kian Wardle, Simon Fry, Lee Edwards and more other back Garbolino Aces were present.
Une belle bourriche de Darren Cox gardons, plaquettes et 1 barbeau
Darren Cox, gagne son secteur le jeudi et finit 3ème sur le lac Sycamore au poste N°12 avec 17 livres. Pêche réalisée entre 13 et 14 mètres aux pinkies et asticots morts après un amorçage à la farine.
Darren Cox, Section win and 3rd on the lake on Sycamore peg 12 on Tuesday with 17-4.All caught on 13 & 14 meters pole on pinkies and dead maggots over Groundbait.
Les règles sont simples :
– Le classement se fait au poids chaque jour sur des secteurs chacun sur un lac différent,
– Feeder et bomb sont interdits,
– Les carpes ne comptent pas et doivent être remises à l’eau immédiatement,
– Pellets, pâte, fouillis et vers de vase sont interdits,
– Pas d’amorçage lourd à la main.
Rules are simple :
– Classification on weighing,
– No feeder or bomb,
– Carps don’t count and release immediately,
– Pellets, paste, joker, bloodworm forbidden,
– No Balling
La pêche
La pêche se compose de plaquettes, gardons, des fameux F1 et quelques barbeaux. Elle se pratique en bordure, à la grande canne, au waggler. Les esches employées sont le Caster, le pinkie et l’asticot vivant et mort, chènevis, pain.
Fishing is about skimmers, roachs, F1s and a few barbels down the edge, long pole, wag on casters, pinckies and maggots dead or alive, hemp, bread.
La bourriche de Lee Edwards lui permettant de gagner son secteur
Lee Edwards qui gagne son secteur le jeudi avec cette superbe bourriche de 28 livres sur le lac Trellawny poste N°30.
Finally, Lee Edwards, 28lb section win on Thursday on Trellawny peg 30
Monsieur Régularité
Adam Wakelin clos une saison remarquable en remportant ce festival après une belle semaine où il a très bien exploité ses postes. Talonné de très près par Ian Didcote, un pêcheur chevronné et impressionnant de régularité, bravo à lui. Le podium est bouclé par Kian Wardle, un autre pêcheur talentueux.
Mr Consistent
Adam Wakelin finished a wonderful season by winning this festival after a great week during which he reached to sort out the better of each peg. Near him we found Ian Didcote, talented and impressive angler by his consistence. On 3rd place, comes Kian Wardle, an other talented angler.
De gauche à droite, Kian Wardle, Adam Wakelin, Ian Didcote
From the left, Kian Wardle, Adam Wakelin, Ian Didcote
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