La pêche des très gros poissons à la grande canne est passée du rêve à la réalité en quelques années seulement. Avec les progrès réalisés en matière de fabrication du matériel de pêche, ce qui n’était même pas envisageable il y a à peine 10 ans, est aujourd’hui possible avec une canne à emmanchements. Grosses carpes, mais aussi esturgeons et maintenant même silures, tout est envisageable à condition d’employer le bon matériel. Morgan Grégoire nous en fait la brillante démonstration pour une pêche du silure au coup réussie.
QUELLE GRANDE CANNE POUR LA PÊCHE DU SILURE ?
Cette technique de pêche hors-normes ne peut se pratiquer sans un matériel adapté, à commencer par la grande canne qui doit posséder des qualités de solidité impressionnantes. Dans la gamme des cannes spécimens de Garbolino, plusieurs modèles sont envisageables. Zombie est la gamme destinée à ces approches ultra-musclées. En fonction de la distance de pêche, plusieurs modèles sont proposés. Morgan quant à lui a choisi de faire confiance à :
La gamme Zombie Garbolino, une gamme complète pour les gros, très gros poissons.
LE CHOIX DU POSTE POUR LA PÊCHE DU SILURE AU COUP
Morgan opte toujours pour les coins les plus profonds du site. Dans l’étang où le reportage a été réalisé, la profondeur était comprise en 1,80m et 2 mètres. Le fond doit être aussi propre et plat que possible.
La bonde de l’étang, un poste judicieusement choisi par Morgan.
L’AMORCAGE
Pour la pêche du silure au coup, il est important d’utiliser des appâts riches et carnés et aussi très odorants. Morgan a opté pour un mix de plusieurs diamètres de pellets Hallibut de 4, 14 et 20 mm ! Il a également ajouté des granulés de baby corn plus friables et des croquettes pour chien (Frolic) très économiques au regard de la quantité à prévoir et qui en prime, absorbent plus facilement les différents liquides et huiles qu’il a ajoutés : Huile de saumon + Boost parfum Monster Crab + Viandox, un mélange détonnant.
Les esches employées à l’hameçon sont directement en rapport avec cet amorçage ciblé puisqu’il a recours à des granulés de 20mm percés, des Frolics encore et de la pâte.
Pas très ragoutant, mais très efficace.
LE MONTAGE DE LA LIGNE
La solidité et la fiabilité du montage sont les maitres-mots. Il doit également être aussi stable que possible. Morgan opte pour un flotteur SP C96 imposant de 3gr. Il s’agit d’un flotteur à fil passant afin que le corps n’éclate pas sous la pression. L’antenne est interchangeable et elle est pour l’occasion remplacée par une antenne lumineuse pour cette approche nocturne. Le corps de ligne n’est pas constitué de nylon mais de tresse, ici c’est une 40/100ème !
L’hameçon à œillet N°2 y est relié par un nœud Knotless.
Le flotteur Garbolino SP C96 supporte de 0,25 à 3gr et son antenne est interchangeable.
LE MONTAGE DE L’ÉLASTIQUE INTERIEUR
L’élastique intérieur est en rapport avec ce montage de ligne hors-normes. Morgan installe son élastique sur 4 éléments de sa grande canne. L’élastique intérieur se double sur toute sa longueur. Morgan emploie le Zombie Spécimen d’un diamètre de 4,8mm. À la jonction tresse/élastique, une protection s’aménage afin que la tresse ne coupe pas le latex.
Retrouvez le mode d’emploi de l’élastique intérieur en vidéo et plus encore sur notre chaine Youtube🎥🎥🎥
Et maintenant à vous de jouer 💪💪💪💪
Avec les conseils de Morgan, à vous les silures et les sensations de fou !
Nous sommes très heureux et fiers d’accueillir dans la famille Garbolino, Morgan GREGOIRE. Spécialiste de la pêche au coup des gros, très gros poissons, il partagera avec nous sa grande expérience, mais surtout sa passion pour cette approche musclée de la pêche des spécimens au coup à la grande canne. Nous démarrons de suite par ce tutoriel sur le montage d’un double élastique plein illustré par une seconde séquence de son utilisation. Accrochez-vous bien !
Élastique intérieur plein doublé
Un élastique simple aussi solide soit-il que le fameux modèle développé pour ce style de pêche, le Zombie Spécimen, n’est pas suffisant. C’est pourquoi Morgan décide de…le DOUBLER ! Il joint donc dans 3 éléments de sa canne, une Zombie Ultra Spécimen, 2 longueurs d’élastique de 4,8mm d’épaisseur. La puissance de l’ensemble est donc impressionnante.
Voici en vidéo comment il procède à l’installation du double-élastique intérieur.
Vous avez envie de voir ce que cela donne en action, c’est par ici > La pêche des spécimens au coup à la grande canne !
D’autres articles suivront prochainement : Montage de ligne, amorçage, repérage des coups etc. !
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Si c’est encore l’hiver partout en Europe, certaines zones profitent d’une météo plus clémente. Mickaël LETSCHER a profité de cette clémence pour participer à une compétition de pêche au feeder, le Défi Sensas, en Espagne sur les bords d’un lac qui ne souffre pas du froid. En effet, ses eaux se veulent tempérées (22° en moyenne) puisqu’il sert de bassin de récupération à une centrale proche. Mickaël a brillamment remporté cette épreuve de haut niveau ; il revient pour nous sur tout le matériel qui constituait son paquetage pour la pêches des carpes au feeder.
Bien assis pour la pêche des carpes au feeder
Les berges du lac Arrocampo bien qu’aménagées pour la pêche ; ne permettent pas de pêcher efficacement et confortablement, et aussi greffer ses différents accessoires. Mickaël a pu faire confiance à sa station GBC 36-71 Black, pourvue de pieds télescopiques réglables à volonté et sur lesquels il est possible de placer nombre d’accessoires.
Tout à portée de main
Afin d’avoir tout l’essentiel à portée de main, il y a attaché deux dessertes XXL, équipées de stores afin de protéger les appâts et l’amorce des éléments. Il a pu y placer également tous les accessoires indispensables tels que boîte à bas de ligne, ciseaux et dégorgeoir.
Prêt à ferrer
Sur l’un des pieds de sa station, il a également disposé son précieux bras feeder Double articulation à la fois stable et sécurisant pour la canne. Son réglage est enfantin et permet de se saisir de la canne en un rien de temps.
Canne essentielle
Et justement, en matière de canne, Mickaël a trouvé dans le modèle method feeder de la gamme Essential, l’outil idéal pour cette pêche de carpes au feeder à la défense hors normes. « Une canne parabolique avec une bonne réserve de puissance, parfaite pour les pêches de carpes, j’ai ainsi aussi pu minimiser les problèmes de décrochage dont nombreux compétiteurs ont eu à souffrir. » Pour confectionner son amorçage copieux de départ avec beaucoup de facilité et de rapidité, Mickaël s’est adjoint l’aide d’une canne feeder dédié, l’Essential Feel and baits.
Garder le contrôle pour la pêche des carpes au feeder
L’ensemble des bobines de ses moulinets Match-Feeder Gold était garni du nylon Match-Feeder Sinking. « Un nylon très résistant à l’abrasion avec une élasticité contrôlée et une bonne résistance aux nœuds avec peu de mémoire ; tout ce que je recherchais.» Les bas de ligne étaient confectionnés à l’aide du nylon Super soft, un nylon haut de gamme, souple et résistant. Ces derniers étaient finis par un hameçon résistant, de fer moyen et doté d’un bon piquant, le 2330, parfaitement adapté pour la pêche de la carpe.
Respect des prises
Pour conserver ses prises nombreuses, Mickaël a capturé près de 90kg de carpes sauvages sur les deux manches, il a utilisé 2 bourriches, des modèles Black Carp – Heavy duty, un modèle très résistant et respectueux des poissons. Sa tête d’épuisette était recouverte au niveau des mailles d’un habillage en latex, la Garbolino Carp Extrem Rubber. Il s’agit d’un modèle résistant, qui grâce à ses mailles caoutchoutées ; ne souffre pas des dorsales des carpes et ne peut pas les emprisonner non plus. La tête d’épuisette ornait un manche Garbolino Essential Carp Twin Scoop. Ce manche a la particularité de posséder 2 filetages sur les deux derniers éléments. Mickaël a utilisé le second plus épais, transformant le manche en un outil hyper rigide. Parfaitement adapté aux pêches intensives de carpes au feeder en Espagne.
Retrouvez le double champion de France individuel et champion de France par équipe de pêche au feeder Mickael Letscher. Il nous présente en vidéo ses hameçons préférés pour la pêche des carpes au feeder en milieu sauvage > Cliquez ici pour visionner la vidéo.
L’hiver ne rend pas la tâche des pêcheurs au coup facile. Les poissons se regroupent dans des zones précises et il n’est pas toujours facile de les localiser. Ils se réfugient souvent dans les zones profondes des lacs et étangs pour se protéger des températures négatives. C’est là que notre champion luxembourgeois, Marc Weber, aime pratiquer à la grande canne. Le grand étang de la centrale de Cattenom dans l’Est de la France est son terrain de jeu. Il nous décrit son approche pour la pêche au coup en hiver en lac.
Le décor n’est certes pas très bucolique, mais le lac permet de pêcher toute l’année en raison de ses eaux tempérées.
Bien sonder
Première étape déterminante est la prise de fond. Elle passe par un sondage méticuleux. Bien sonder est important pour toutes les pêches au coup, mais il l’est encore davantage lorsqu’on se retrouve face à des profondeurs qui peuvent atteindre les 6 mètres à distance de grande canne à pêche au coup. Qui plus est, le lac de Mirgenbach possède un profil particulier avec des berges en pente qui se prolonge sous l’eau sur une grande distance. La profondeur plonge au fut et à mesure qu’on s’éloigne avec un dénivelé important. Elle prend entre 15 et 40cm tous les demi-mètres. Marc emploie une sonde pyramidale volumineuse pour que l’opération soit aussi rapide et précise que possible. La ligne est toujours régler avec un peu de traîne pour reposer de 5 à 15cm sur le fond.
Le profil en pente qu’on remarque bien sur l’installation ; contraint Marc à bien sonder pour choisir le meilleur endroit où amorcer.
Amorçage précis pour la pêche au coup en hiver en lac
Confronté à cette situation de profondeur et de dénivelé importants, Marc cherche toujours à amorcer avec le plus de précision possible. L’amorçage lourd est effectué légèrement en retrait de la pointe de la canne et le rappel s’effectue toujours à l’aide de la coupelle d’amorçage.
Un amorçage unique à la coupelle pourrait être envisagé, mais sur cette grande étendue, les résultats ont toujours été plutôt décevants. Un amorçage massif de départ attire beaucoup plus vite les poissons sur le coup. Pour faire face à la profondeur d’eau, Marc utilise une amorce lourde qui descend vite les esches sans travailler dans les couches d’eau supérieures, mais qui se délite dès qu’elle touche le fond en pente pour ne pas rouler davantage vers le large.
Marc conseille de mouiller son amorce déjà le soir avant la pêche pour que les particules soient bien imprégnées. Il mélange 4kg de terre de lourde (type argile belge) à 3kg d’amorce avant de mouiller l’ensemble. Il faut ensuite procéder de manière prudente en différentes étapes pour éviter de se retrouver face à une bouillie inutilisable. Mouillée de cette manière, on obtient une amorce lourde bien saturée et suffisamment collante mais qui va éclater directement sur le fond. “Je jette 8 boules d’amorce avec peu d’esches puis pour compléter, je dépose 4 boules de double terre avec les reste des esches. Le rappel ne se fait qu’avec de la double terre selon l’appétit des poissons.”
L’amorce est lourde mais va se déliter dès qu’elle aura atteint le fond.
Pêcher précis en hiver
La profondeur et l’amorçage précis exige évidemment de pêcher au plus proche de la source de nourriture. Marc emploie donc une bannière, distance comprise entre le flotteur et le scion, très courte. 20 à 40 cm maximum permettent de pêcher pile sur les boules d’amorce. Il s’aide de sa barre d’amorçage pour obtenir une tenue de ligne parfaite. Il se sert des repères sur la barre pour explorer à gauche et à droite en raison des contre-courants provoqués par le vent ou met la mini-rallonge pour aller voir plus loin.
La barre d’amorçage est un outil indispensable pour pêcher avec précision.
Montage de ligne pour la pêche au coup en hiver en lac profond
Pour que son montage atteigne rapidement la zone d’amorçage, Marc recourt à des montages assez lourds. Ces derniers se veulent également stables pour ne pas subir la dérive causée par le vent ; ayant une influence considérable sur la tenue de ligne et la position des poissons. Marc emploie des flotteurs boules, résistants à la vague, et muni d’une antenne longue, visible en toutes circonstances. Le flotteur SP T19 est idéal dans ces circonstances et possède une longue quille en titane optimisant sa présentation. Son poids varie entre 1 et 3 grammes et il est greffé sur un nylon de fort diamètre (entre 0,136 et 0,155mm de Super G Power) pour davantage de rigidité et éviter les emmêlements.
Le bas de ligne de 15cm quant à lui est confectionné en nylon Super Soft de 0,085 ou 0,103mm et fini par des hameçons fins mais costauds. Un Round Bend Médium 2210 d’une taille comprise entre 22 et 18 hameçon permet de présenter des esches en bon état, notamment les vers de vase. Si la pêche se fait aux asticots ou pinkies, ce sera un Fine Match Round Bend 2220NI de 18 à 14. Les cibles sont les gardons et les brèmes de taille moyenne et afin d’assurer un ferrage efficace, Marc fait aujourd’hui confiance aux élastiques Soft Hybrid, un compromis idéal entre le creux et le plein. Pour des profondeurs aussi importantes, il installe un modèle d’1,4 mm de diamètre dans 2 éléments de sa canne.
Les éléments du montage de ligne
Grâce aux conseils de Marc, à vous les jolies pêches de brèmes en lac profond.
Après la pêche en hiver en lac, découvrez la pêche en hiver en canal avec cette vidéo : Préparation d’Amorce Pêche au Coup en Canal en Hiver avec Stéphane Pottelet. Nous rejoignons Stéphane Pottelet au canal du Lindron à Marennes (17) pour une pêche technique à la canne en hiver.
La pêche au coup des gardons peut aussi se pratiquer en hiver malgré le froid ambiant. Bien qu’adepte des pêches techniques et délicates de gardons que ce soit en canal ou en étang, l’hiver, Jean-Pierre Scaramuzzino se laisse tenter par des pêches plus productives. Malgré le froid, l’envie dépasse la raison de Jean-Pierre, qui n’hésite pas à passer plusieurs heures au bord de l’eau pour assouvir sa passion.
Choix du poste
Pour cela, il choisit des lieux qui vont permettre de pratiquer des pêches dynamiques, c’est-à-dire qui vont lui assurer d’être toujours en mouvement grâce à un rythme de touches élevé. Tout endroit qui permet une concentration d’un grand nombre de poissons blancs est la cible. Les darses, les proximités d’écluses et les culs-de-sac d’étang sont à privilégier. De nombreux pêcheurs connaissent ces zones prolifiques d’hiver qui reste souvent « secrètes » pour ne pas attirer les foules, mais elles existent vraiment, reste à les identifier dans votre région.
Les concentrations hivernales de poissons peuvent donner lieu à de sacrées bourriches.
Une approche différente
L’approche de ce genre de pêche est bien différente de ce que l’on peut pratiquer toute l’année. Il faut une amorce collante et riche qui va permettre de bloquer les esches et de les libérer au fil du temps. À cet effet, Jean-Pierre supprime les produits très dispersants (type coco belge, coprah nature, jaune de hollande, farine de maïs) et augmente la proportion de PV1 collant. En ce qui concerne les esches, il préconise les asticots morts dans l’amorce et vivant à l’hameçon. Cela va permettre de sélectionner la taille des prises. L’amorçage de départ est alors copieux.
Recette d’amorce de grosses pêches de gardons en hiver
- 2 parts de chapelure très rousse
- 2 parts de PV1
- 1 part de babycorn
- ½ part de chènevis ébouillanté
- 1/4. de coriandre
- 2 cuillères à café de noir de vigne
Une amorce à gardons sombre et collante
Un matériel robuste
En ce qui concerne le matériel, Jean-Pierre fait dans le robuste. Un élastique plein de 1,4m associé à un corps de ligne super G power en 14/100ème vont lui permettre de mater les poissons plus facilement. Un bas de ligne super G power en 12/100ème fini par un hameçon de 18, 2100BZ fort de fer finit le piège. Le but est d’aller vite et d’éviter un maximum l’utilisation de l’épuisette ainsi les gros gardons de 150gr montent au tablier sans soucis.
Montage pour pêche rapide de gardons en hiver
Installation pour de grosses pêche de gardons en hiver
Une bonne installation au bord de l’eau est primordiale. Boites à esches, dégorgeoir, sonde, amorce de rappel et chiffon doivent être à portée de main pour réduire les gestes inutiles et rester le plus efficace possible. Si la densité de poissons est très importante, il convient de prévoir une bourriche suffisamment large et bien étalée au fond de l’eau pour un maximum de confort des prises.
Une installation impeccable pour Jean-Pierre.
Vêtements pour la pêche en hiver
Pluies, vent, neige, gel ou temps ensoleillé, l’hiver reste une saison très changeante. Pour cela il faut des vêtements étanches, chauds mais amples pour faciliter les mouvements du pêcheur sur ces pêches actives et aussi permettre à l’air de circuler. Avoir chaud oui, mais pas trop chaud sinon les phénomènes de sudation vont accentuer la sensation de froid.
Bien couvert, de la tête aux pieds, mais avec des vêtements optimisés.
Garbolino vous propose une vidéo tutoriel pour de très grosse pêche de gardons et rotengles en étang, en cliquant ici.
Pratiquer la pêche au coup en hiver est toujours possible. Il convient néanmoins de prendre quelques précautions pour supporter ces quelques heures au bord de l’eau. Il faut se vêtir en conséquence et utiliser les vêtements de pêche adéquats pour que la partie ne tourne pas court.
En hiver, rien n’arrête les courageux, ni les courageuses comme Eléna !
Se protéger des pieds à la tête pour la pêche au coup en hiver
Le froid entre dans le corps par le bas. Les pieds doivent donc être bien protégés. De très bonnes chaussures imperméables sont indispensables.
Si vous devez entrer dans l’eau lors de l’installation, des bottes vous seront utiles. Préférez-les fourrées. Patrice affectionne les chaussures de type randonnée. Équipées de forts crampons, elles prémunissent des risques de glissade sur tous types de terrain. En y logeant une bonne semelle matelassée, on va renforcer et éviter les déperditions de chaleur. Les chaussettes prévues pour le grand froid, permettront également de protéger vos pieds des intempéries.
Dans tous les cas, pour isoler vos pieds du sol et donc du froid, ils doivent en être décollés et l’épaisseur de la semelle ne doit pas être négligée. Ensuite, en position assise, le repose-pied de votre station vous offre encore davantage de confort de pêche.
Bien couvert et les pieds loin du sol + quelques touches et le froid est beaucoup plus supportable.
Sous-vêtements protecteurs
Une couche de vêtements n’est pas suffisante pour supporter le froid. Malgré l’action de pêche, nous restons relativement immobiles et porter des sous-vêtements chauds accroît le confort. Attention avoir chaud ne veut pas dire avoir trop chaud. Il faut choisir ces vêtements protecteurs dans une matière chaude et anti transpirante. Il existe des ensembles pour la montagne, parfaitement adaptés à l’hiver et à la pêche.
Sous-vêtements de ski, mais aussi passe-montagne, il ne faut pas hésiter à piocher au rayon sport pour conserver la chaleur et se protéger des éléments, n’est ce pas Erwan ?
Vêtements de pêche hiver étanches et anti-vent
La touche finale à la combinaison qui vous permettra d’affronter l’hiver, est d’opter pour vêtement capable de couper le vent et le froid. Sa résistance est alors un atout majeur, de même que la liberté de mouvements qu’elle octroie.
Les tenues GARBOLINO en coton polyester totalement conçus pour votre confort sont parfaites. Elles utilisent la chaleur corporelle en l’isolant et en la stockant.
Un premier rempart au froid, au vent et aussi à l’humidité est indispensable comme le confirme Patrice : « Ma préférence va à 2 vêtements qui se complètent à merveille : Une salopette et une veste, totalement étanches, l’eau ruisselle sans jamais pénétrer le tissu. »
Salopette + veste, Eléna ne craint pas le froid ainsi protégée.
Sortez couvert !
Pour terminer de vous protéger, focus sur un zone exposée et sensible, la tête. Il convient de la recouvrir tout en vous permettant de bien voir votre flotteur quelle que soient les conditions de visibilité. Un combo casquette + bonnet est alors idéal, aussi original qu’efficace. Avec ces conseils, vous voilà prêt à faire durer le plaisir jusqu’au bout de l’année.
Pour Patrice, un combo casquette + bonnet permet de garder la tête au chaud et d’avoir une bonne visibilité.
Notre article vous a plu ? Découvrez en complément notre vidéo : Préparation d’Amorce Pêche au Coup en Canal en Hiver, en cliquant ici.
Différentes terres, plus ou moins lourdes ou nuageantes, peuvent entrer dans la composition des amorces de pêche au coup. Ingrédients neutres dans la valeur nutritive, elles ont un pouvoir mécanique non négligeable. Si les terres sont très utilisées pour la pêche à la grande canne comme nous l’avons déjà évoqué, leur utilisation pour la pêche au feeder est moins fréquente. Christophe Reveret en est un fervent utilisateur et nous explique comment il emploie terre dite de rivière et de Somme pour la pêche au coup au feeder.
La terre dans l’amorce pour la pêche au coup, pourquoi faire ?
« Sa couleur noire ou sombre permet aux poissons de s’installer en confiance sur des fonds dont la couleur se rapproche de celle de la terre. Il faut savoir que la terre est un élément naturel qui ne gave pas le poisson et permet, à certaines périodes de l’année, d’être très productive notamment en hiver ou dans des milieux où la pression de pêche est importante. Elle sert aussi à appauvrir un mélange d’amorce et/ou l’alourdir ou encore de confectionner un tapis exclusif dans lequel les poissons tels que les brèmes adorent trier et fouiller pour en extraire les particules ou esches. »
Christophe utilise la terre, été comme hiver et pour toutes ses pêches
Récolter la terre pour la pêche au coup
La terre se trouve partout, et celle de rivière se trouve bien sûr au bord des rivières mais aussi dans les bois. Pour la ramasser, il vous faudra vous munir d’une pelle, d’un tamis à mailles de 3 ou 4 mm et de 2 seaux ou plus. L’opération de tamisage est incontournable car cette terre est compacte au départ et elle permet de retirer les détritus ou autres éléments (feuilles, brindilles etc.).
Utilisation de la terre pour la pêche au feeder au coup
TERRE DE RIVIERE
Christophe utilise la terre de rivière de 3 manières différentes, voici ses conseils :
- Pour alourdir votre amorce, incorporez 1kg de terre pour 3 litres d’amorce prête à l’emploi,
- Pour appauvrir l’amorce, ajoutez 1kg de terre pour 6 litres d’amorce mouillée,
- Afin de confectionner un tapis en rivière et en lac, la terre est déposée pure avant de jeter l’amorce. Elle ne contient alors que des esches vivantes ou mortes (asticots, fouillis, vers coupés etc.) Christophe conseille de réaliser ce tapis avec des cages de bonne capacité mais pas trop lestées car la terre représente un poids important. Il convient également de ne pas trop la serrer afin qu’elle se libère facilement.
Mode d’emploi de préparation de la terre de rivière
Christophe utilise aussi la terre de Somme.
TERRE DE SOMME
De nombreux atouts
La terre de Somme possède plusieurs atouts :
- sèche, elle peut servir à séparer les larves de fouillis de vers de vase mais également pour le conserver après une partie de pêche.
- elle permet d’assécher une amorce trop mouillée.
- elle appauvrit l’amorce,
- véhiculer et fixer des esches vivantes sur le fond.
Christophe compte essentiellement sur son pouvoir nuageant très intéressant qui s’active dès son contact avec l’eau ou sur le fond lorsque les poissons fouillent. Il s’en sert partout. « C‘est un produit que j’ai toujours avec moi, à la grande canne et maintenant au feeder. » Il l’utilise tout au long de l’année pour des pêches de plaquettes et Brèmes car ce sont des poissons qui passent leur temps la tête dans la terre ou la vase à la recherche de nourriture. Sur les canaux et étangs, le fait de faire juste un simple coup avec terre fouillis ou autres esches vous permet de recréer cet élément sur des fonds caillouteux ou sableux.
Préparation et dosage de la terre de Somme
Christophe conseille de passer la terre de Somme au tamis “2mm” pour la rendre la plus souple possible avant de l’incorporer à l’amorce ou même de l’utiliser pour pure pour véhiculer. « Je la dose à auteur maxi de 40% dans l’amorce. » Tout comme la terre de rivière vous pouvez créer un tapis de terre fouillis ou autres tout simplement, mais toujours avec des cages conséquentes au départ, puis revenir en taille adapté au milieu.
Un tamisage fin est nécessaire pour obtenir une terre homogène
Notre spécialiste de la pêche du barbeau, Sébastien Lengagne, nous fait découvrir la pêche du barbeau au method feeder en rivière. Une pêche efficace lorsque les eaux s’éclaircissent et se refroidissent comme en automne et en hiver.
La pêche du barbeau au method feeder en rivière
Avant toute chose, il faut laisser de côté les à priori affirmant que la pêche au method feeder ne peut se pratiquer avec efficacité que dans des fonds inférieurs ou égaux à deux mètres. Sébastien l’affirme sans complexe. « On peut pêcher au method feeder dans 3 mètres d’eau et aussi en présence de courant ». Sébastien se base sur cette règle simple : 1 plomb de 15gr met 1 seconde à progresser d’1 mètre ; 100gr mettent donc moins d’une demi-seconde.
Le saviez-vous ? C’est en 2007 déjà que deux icônes de Garbolino à l’esprit bouillonnant se sont associés pour donner vie à un outil qui a révolutionné la pêche au feeder : Le moule à method feeder !
Amorce collante pour la pêche du barbeau
L’amorce à barbeaux qui va garnir le method feeder doit être préparée soigneusement afin qu’elle gagne le fond avec l’appât sans encombres. Sébastien se sert de pellets de 2 et 4mm et d’amorce.
« Il faut coller les pellets au préalable. Il suffit de les faire tremper 1 minute dans l’eau. À cette vitesse, ils n’ont pas le temps d’absorber tout le liquide. Il faut donc assécher le mélange avec une amorce qui aidera à recoller le mélange afin que celui-ci puisse atteindre le fond sans se déliter. »
Moulage de l’amorce dans le method feeder
Pour mouler ce mélange autour du method feeder, Sébastien dépose le pellet qui garnit l’hameçon et esché via un montage D-rig dans le moule. Il ajoute ensuite de l’amorce pour faire son premier moulage, puis rajoute de l’amorce pour former un étage supplémentaire. Cette dernière précaution permet au pellet esché de bien rester au cœur du tas d’amorce sans être de suite emporté par le courant. Le barbeau ayant l’habitude d’aspirer le tas d’amorce directement, il se retrouve aussitôt en contact avec l’appât sans le voir.
Pêche minimaliste du barbeau au method feeder
Sébastien précise que cette pêche de fin de saison ne nécessite pas d’amorçage préalable. Elle n’en est pas moins productive et surtout pas en rivière car lorsque les eaux refroidissent ; la nourriture naturelle est plus rare et les barbeaux se mettent en quête de tout ce qu’ils trouvent. Cette approche n’exige qu’un minimum de matériel, ce qui permet d’être en poste rapidement et de profiter de courtes sessions.
Pour ses sessions rapides, Sébastien n’emporte que le strict nécessaire, cela ne l’empêche pas de réussir de très belles parties de pêche.
Pour approfondir vos connaissances sur la pêche au feeder, découvrez notre TUTO : Nœud Palomar pour la Pêche au Method Feeder
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