La pêche de compétition en équipe connait tous les ans son apogée lors du Championnat de France des Clubs. retour sur le championnat 2016.
Episode 1/4 – La préparation de cette compétition de pêche en équipe
Le championnat de France des clubs est l’épreuve phare du calendrier national pour toutes les équipes de pêcheurs au coup et donc très attendue. L’équipe victorieuse gagne le droit de représenter la France l’année suivante lors du championnat du Monde. Ce cru 2016 est d’autant plus important qu’en 2017, c’est la France qui a été choisie pour accueillir le Mondial. L’enjeu est important. 60 équipes de 5 pêcheurs se disputent le titre suprême. Le SPP87 déjà vainqueur en 2014 et second en 2015 a attaqué l’épreuve le couteau entre les dents avec la ferme intention de gagner son ticket pour le Mondial. Stéphane Pottelet, l’un des leaders de cet équipage revient pour nous sur ce championnat. De la préparation, au déroulement des manches en passant par la stratégie, vous saurez tout !
Vers l’inconnu ou les premières difficultés
« Dès le dimanche précédent le championnat, notre nouveau et jeune talentueux coéquipier, Antoine BERENI, avait décidé de faire le déplacement afin de constater les conditions de pêche du dimanche. L’objectif étant d’observer si les conditions de pêche du WE étaient similaires à celles auxquelles nous serons confrontés la semaine précédant le championnat.
Une grosse partie de l’équipe est arrivée sur place le lundi en fin de matinée afin de débuter les entrainements.
Présentation à la famille gobies
Nous avons eu l’honneur d’être présentés à la famille GOBIES. Pour la plupart d’entre nous cette espèce était méconnue ou inconnue. Nous avons découvert ou redécouvert un poisson à l’appétit d’ogre succombant à la bouchée de gros asticots. A notre grande surprise les « spécimens » de 4 à 5 grammes ne rencontraient aucune difficulté à se saisir de 2 ou 3 larves sur des lignes extrêmement lourdes …. Tout bonnement incroyable ! »
Ces poissons ont colonisé la Moselle canalisée et dès les premiers entrainements nous prenions jusqu’à 15 à 20 poissons en 5 minutes … »
La star de la semaine !
Trouver d’autres pêches pour faire la différence
« La dominance des gobies ne faisait aucun doute, mais grâce aux entraînements, bien d’autres pêches apparaissaient rapidement. A mi-distance, entre 7 et 9 mètres, il y avait la possibilité de prendre des gardons de 15 à 80 gr, des plaquettes de petites tailles de 20 à 100 gr et parfois quelques spécimens plus imposants jusqu’à 700 à 800 gr, de belles ablettes, des grémilles et bien évidement encore et toujours des gobies.
Sous la grande canne, à 13 mètres, il y avait la possibilité de prendre quelques grosses voir très grosses brèmes. Certains poissons fleurtant avec les 2 kg. Une densité importante de petits poissons étaient quant à elle à éviter absolument (grémilles de moins de 5 gr et gobies). Au moulinet, au coulissant ou à la bolognaise il y avait également la possibilité de capturer les mêmes poissons que sous la 13 m. Bref, du poisson de toutes tailles et de toutes espèces à toutes distances. »
Premier contact et exploration de tous les secteurs
« Le premier entrainement s’est tenu dans le secteur B où Antoine BERENI a fait une véritable démonstration sous la grande canne avec plus de 22 kg principalement de grosses brèmes et un sandre de 3.7 kg. Stéphane LINDER a réalisé une magnifique pêche à mi-distance de gardons, plaquettes, ablettes et la balance affichait plus de 5.5 kg. Pour les autres, les options choisies avaient permis de faire succomber 2,5 à 5 kg de poissons en optant pour des pêches au bord et au moulinet.
Le mardi, nous nous sommes dirigés vers les gros numéros du secteur D, et là malheureusement nous avons été obligés d’écourter notre entrainement car l’orage était menaçant. Au bout de 2h de pêche, 4 brèmes avaient été prises sous la 13 mètres dont 3 sur les ailes.
Dans le milieu nous avions positionné 3 pêcheurs au moulinet qui termineront sans une seule belle brème. Peu ou pas de gobies attrapés, et 2 pêches semblaient dominer la mi-distance avec des blancs de tailles modestes et la 13 m. Après coup, je pense que le résultat au bout de 4h de pêche aurait été totalement différent, les gros poissons arrivant souvent sur le tard.
Le mercredi, premier entraînement sérieux aux gobies
Mercredi, direction le secteur le plus en amont, le E. C’était la première fois de la semaine que certains d’entre nous allaient s’occuper de traquer très sérieusement les gobies dans le bord. Paul-Louis LAFONT situé à l’aile aval pratiquera exclusivement une pêche sous la 13 m et réussira à capturer 6 poissons pour un score de près de 10 kg. Le 2ème de cet entrainement sera Pierre Louis RENAULT qui, placé en plein milieu, réussira à faire succomber 4 jolies brèmes à la bolognaise.
Ensuite les pêcheurs de gobies tiraient leurs épingles du jeu. Il apparaissait qu’il était possible de prendre 150 à 200 poissons par heure pour une moyenne de 7 gr par prise soit entre 1 kg et 1.4 kg par heure. La pêche à mi-distance permettait de faire des scores plus faibles entre 1500 à 2500 pts en 4 heures. Nous pensions avoir trouvé le moyen de faire la différence au milieu du paquet en pratiquant à la bolognaise. »
Pêche de compétition et équipe: Dernier entraînement en commun
« Jeudi, le dernier entrainement en commun. Nous avons sélectionné le secteur A pour ce dernier entrainement. 1 secteur annoncé comme particulièrement difficile. Deux d’entre nous avions prévu la bolognaise en plus des pêches de bordure et à mi-distance. Pierre-Louis avait décidé de se faire la main sur les gobies tout comme Antoine, Stéphane LINDER et Teddy LESCURE qui a pris comme option principale la pêche à mi-distance.
A l’issue des 3 heures de pêche aucune brème n’a été capturée. Les pêcheurs de gobies étaient devant avec 2,6 kg pour Pierre-Louis avec 260 poissons. 2.540 kg pour 345 prises pour Antoine. Les pêches à mi-distance étaient compliquées, pas plus de 2 kg pour les meilleurs et la pêche à la bolognaise inexistante.
L’heure des choix
A l’issue de nos entrainements nous n’étions pas sereins car aucune piste ne semblait se détacher. Il était possible de réaliser un gros score sous la grande canne. Mais également de faire la différence à la bolognaise. Ou de réaliser un score honorable entre 7 et 9 m . Ou bien encore se rabattre sur les gobies pour assurer un joli fond de bourriche. Le vendredi matin, nous avions décidé de nous rendre sur le parcours. Nous voulions suivre l’évolution des secteurs de pêche ou d’affiner certains réglages techniques sur la pêche de gobies. »
Prêts à tout
« Le vendredi après-midi nous étions tous de retour au gite afin de préparer nos lignes ou bas de ligne. Après quelques échanges, nous avions conclu qu’il ne fallait écarter aucune technique. Il fallait nous préparer à utiliser toutes les techniques. A adapter en fonction de l’humeur du poisson et de la zone attribuée. Pour le championnat nous décidons de monter plusieurs cannes pour la pêche du bord, la mi-distance, la grande canne et la bolognaise. Nous n’avions aucune certitude sur la pêche à produire donc le mieux pour nous était de tout prévoir ! »
A ce stade, et grâce au descriptif détaillé de Stéphane, on se rend compte que chaque détail compte. Il doit être analysé en groupe afin de n’écarter aucune solution… Enfin, pas de place au hasard. La cohésion avant tout représente la force d’un groupe. »
Un week- end de pêche de compétition à Fishabil formidable pour nos amis alsaciens.
RAMEAU D’OR 2016 – FISHABIL LAKE – LOSCOUET SUR MEU (22)
16 et 17 mai 2016
Il y a des rendez-vous d’une saison de pêche au coup qu’on ne veut pas rater et le Rameau d’Or, organisé par la société du même nom, en fait partie. Le splendide lac de Fishabil est connu et reconnu par tous les pêcheurs de carpes en batterie comme l’un des plus beaux spots d’Europe. Mais c’est aussi le paradis des brèmes. Négligées par les carpistes, elles ont tout le loisir de pulluler et croître en nombre et en taille et ne sont la cible des pêcheurs au coup que le temps de ce fameux weekend de la Pentecôte. Avec mon ami Florian Muller, c’est notre 3ème participation et nous étions gonflés à bloc pour cette édition 2016.
Prêts pour le départ, gonflés à bloc les Alsaciens !!
Pas d’entrainement
Le lac est privé et loué à des dizaines de carpistes. Investi jusqu’à la veille de l’épreuve, seuls ceux qui habitent dans les environs ont pu prendre la température. Pour nous qui sommes les plus éloignés géographiquement, aucune possibilité d’entrainement. Nous nous fions à nos expériences passées et après une petite conversation avec Alexandre Charpentier en charge des abords du lac, nous savons que les plaquettes sont là et bien là, quelques rotengles aussi et que les carpes sont en pleine fraie.
Les seuls doutes qui subsistent sont la taille des poissons et leur appétit. Notre stratégie est prête depuis des semaines et il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour le tirage.
Le décor de Fishabil
1ère manche sur les chapeaux de roue
Florian nous ramène le N°17, au milieu de la berge la plus éloignée. Nous préparons 4 coups comme prévu. L’un à 6 mètres, le second à 11 et deux autres à distance de waggler, 20 et 40. L’idée de multiplier les coups et d’avoir des touches continues. En effet, les silures sont bien présents et les touches peuvent s’éteindre en un clin d’œil de façon assez incroyable.
La pêche
Dès le départ, nous remarquons que les touches sont timides en terme de quantité. Ceux qui démarrent à la canne sont notre baromètre. Par contre au bout de quelques minutes, notre coup à 20 mètres, même si ce n’est pas une cadence énorme, s’avère productif d’autant que la taille des plaquettes est très correcte (250/300gr). Au bout d’une heure, j’estime notre pêche à 8 kg pour 40 poissons environ de toute taille, des petits sujets sont venus se mêler aux autres.
Un début timide, mais à l’issue de l’heure, les touches vont en augmentant et nous commençons à nous régler pour ne rien lâcher jusqu’à la fin. Chaque fois que les touches ralentissent, l’un de nous va voir à 11 mètres et les poissons s’accumulent dans les bourriches. Nous arrivons à prendre quelques belles plaquettes de 5/600gr et une grosse d’1,2kg. A la fin de la manche, je suis incapable d’annoncer un poids, mais ce qui est sûr c’est que nous nous sommes amusés et donnés à fond.
La pesée de première manche
Je décide de suivre la pesée et je découvre à nos dépens, que l’aile n’est pas le 14 que je gardais en visuel, mais le 12 totalement isolé et excentré. Ce secteur est donc affublé de 4 ailes, le 21, le 14, mais aussi le 13 et le 12 complètement isolés sur la gauche. Avec nos amis Olivier Treille et Nicolas Dantony sur ce dernier, la partie est loin d’être gagnée. Quand mon ami Gwendal Perrichot arrive avec la pesée et annonce 37 kg pour le 13 et 42 pour la paire du Team Garbolino Rameau 37, nous avons espoir. Après les 6 pesées nécessaires pour comptabiliser le poids de nos prises, le score s’affiche : 55 kg et une victoire de secteur, yes !!!
Interlude
Le repas du samedi soir est un moment que nous attendons aussi impatiemment que la pêche. C’est l’occasion de débriefer avec les copains, de passer un super moment d’autant que la nourriture bretonne est excellente. L’accueil est fantastique ! Côté pêche, nous nous apercevons qu’il y a eu des zones où le pollen qui recouvre le lac a posé des soucis à certains pour pêcher au moulinet et qu’il fallait ruser pour s’en sortir. Les scores sont tout de même encourageants.
Et demain, ça va être la guerre. Le hasard du tirage nous place encore une fois au milieu et à notre droite, Olivier et Nicolas comme adversaires. Jonathan Sanmarti et Grégory Pétillot hérite du fameaux 13 isolé, Diego Da Silva et Yohan Kouzmina du N°21 etc.
2ème manche sur le fil
En plusieurs participations, c’est la première fois que nous tombons dans ce secteur. Mais il ne nous est pas totalement inconnu, car nous nous y sommes entrainés dans le passé lorsque c’était autorisé. Très peu profond surtout sur la gauche, nombreuses anguilles présentes et à priori l’aile à l’entrée est intouchable car plus profonde et exposée au vent. Notre ami Thierry Huet et son partenaire en hérite. Après avoir discuté la veille avec Laurent Emonet, nous savons que la pêche à l’anglaise a été la plus productive et nous décidons de ne rien changer à notre stratégie.
La pêche
Encore une fois, le départ est laborieux, mais c’est général. Nous réussissons malgré tout à voir des touches régulières à 20 mètres et surtout à prendre rapidement de jolis poissons.
Nous alternons les coups, mais la grande canne est très peu productive. A l’anglaise, nous sommes obligés de rappeler très régulièrement pour garder les poissons. Malheureusement la dernière heure est catastrophique, un léger vent se lève et pour ma part, je perds mon réglage à cause d’une casse inopportune et j’avoue que quand l’heure de la pesée arrive, je suis très pessimiste.
L’attente du verdict de la 2ème manche
Comme prévu, les places de gauches se sont révélées compliquées. Le plus gros score est pour nos voisins de gauche, 27 kg. La première bourriche de Florian accuse 17 kg et je sais que j’ai moins, mais tout de même 16kg, soit un total de 33kg. Si la logique se respecte, tous les postes à droite nous battent. Mes doutes se fondent puisqu’Olivier et Nicolas ont fait une dernière heure de folie à la canne et ont 38kg, très bien joué. Fort heureusement, même si nous sommes battus par Thierry Huet et son ami avec 36kg, nous arrivons à voler la 3ème place de 800 grammes à l’équipe intercalée.
C’est l’heure des comptes
Nous sommes déçus, cette dernière heure vide de touches nous a été fatale d’après-moi. Si je pense que la victoire de secteur était difficile, la seconde place était largement atteignable. Nous faisons les comptes. 55 + 33 kg nous font 88kg et 4 points manche (1+3). Reste à savoir ce qui s’est passé ailleurs. Mais par le passé, il a toujours fallu gagner deux fois pour remporter l’épreuve ou au pire faire 1 et 2. Le suspense est à son comble quand nous apprenons que plusieurs équipes ont 4 points au cumul des manches. Nous devons attendre un long moment, mais enfin le verdict arrive et nous remportons ce Rameau d’Or 2016 !!!
C’est une énorme satisfaction car après une première victoire en 2013, une seconde place en 2014, nous avions à cœur de bien réussir et sommes fiers d’avoir relevé le défi !
Merci
Une victoire entre copains n’a pas de prix et c’est ce qui s’est passé. Notre binôme avec Florian fonctionne à merveille. Un grand merci à nos camarades de gîte, Olivier Gielczynki, Yohann Houssais, Thierry Furdina et Germain Blanchard avec qui nous avons passé un très bon weekend. Merci à l’équipe de Fishabil toujours aussi accueillante. Equipe aux petits soins avec les pêcheurs, Priscilla et Alexandre en particulier, Pascal Chemin et Julien Thoron pour l’informatique. Et un grand merci à la Société Rameau de proposer une épreuve qui est une réussite totale car mêlant convivialité et ouverture d’esprit total sur un plan d’eau somptueux.
Matériel utilisé
Anglaise :
Pour éviter de décrocher trop de poissons dans ces eaux peu profondes, nous avons utilisé des cannes light (2-8gr) pour amortir nos ferrages énergiques. Les wagglers fixes étaient préplombés de 6 à 8gr et portaient 1gr et les coulissants supportaient 12gr,
Grande canne :
Nous avions placé des élastiques pleins d’1 mm sur deux éléments de nos cannes également pour éviter les décrochages. Comme le tout était très souple, le ferrage était soft et nous pouvions ramener les poissons en vitesse et pour gagner du temps à la mise à l’épuisette nous avons employé des kits ELC Match (Elastic Control). La ligne efficace était équipée d’un flotteur Garbolino DC18 d’1gr. Son antenne épaisse était visible dans toutes les situations de lumière. Et grâce à elle, nous ne ferrions que les vraies touches. Nous avions décidé d’employer des hameçons de 16 dans tous les cas. Avec pour objectif de ne pas rebuter les prises modestes et néanmoins assurer les belles.
Les épreuves parrainées par les grandes enseignes
Le Rameau d’Or est l’image même du tournant qu’a pris la pêche de compétition en France depuis quelques années. Sensas, Milo, Rive, Garbolino, les grandes marques organisent aujourd’hui des épreuves pour lesquelles l’engouement ne cesse de croitre car elles proposent des thèmes très populaires : Convivialité, dotation exceptionnelle et des parcours très poissonneux ! Et ceci est sans compter les grosses compétitions organisées par clubs et associations. Le renouveau de la pêche au coup de compétition !
Dans le circuit de la pêche de compétition en carpodrome, la finale Crazy Bait est un rendez-vous annuel très prisé et attendu par tous les pêcheurs de carpes au coup. Les participants s’y qualifient lors d’épreuves éliminatoires qui se déroulent aux quatre coins de la France l’année précédant la finale. Les places sont chères car le niveau de plus en plus élevé. La finale 2016 a eu lieu les 7 et 8 mai 2016 sur les magnifiques plans d’eau de Socourt et Padoux dans les Vosges. Hervé Bieber a décroché une belle 3ème place et revient pour nous sur son weekend.
Pêche de compétition en carpodrome: Une finale compliquée pour cette épreuve majeure
La veille de l’épreuve, un éliminatoire pour la finale 2017 a été organisé sur le plan d’eau de Socourt, le plus grand des étangs. Ceci a permis aux uns et aux autres de prendre la température. Hervé y a participé et savait que ce serait une « finale compliquée ». Le nombre de participants et la capacité des plans d’eau ne permettent pas à tous de pêcher simultanément. Ainsi 2 groupes s’affrontent sur chaque plan d’eau et par demi-journée. Le classement final s’effectue au poids total sur les deux manches et il vaut mieux ne pas démarrer le samedi matin à Socourt, car l’appétit des carpes va en croissant. A l’inverse à Padoux, il vaut mieux pêcher les matins, car les pêches deviennent difficiles.
Le tirage au sort du vendredi soir attribue à Hervé le N°12 à Socourt le samedi après-midi et Padoux au 15 le matin, l’espoir de construire un gros poids nait !
1ère manche
Le samedi matin, Hervé a tout le loisir d’observer les pêcheurs et d’analyser son futur poste et enfin d’affiner sa préparation. « Le matin la pêche a été dure, un seul beau score à 55 000, sur mon poste un score de 15 800.
Mon choix s’est porté sur une pêche au maïs avec des flotteurs de 0.40 à 1.5 gr montés en 18/100. Le début de pêche a été catastrophique. Je décroche 2 gros poissons, entre 6 et 8 kilos au bord de l’épuisette et enregistre deux casses successives. Je décide de revoir ma stratégie et monte une ligne en 22/100ème. Les touches se poursuivent grâce à un rappel constant de demies grosses coupelles de maïs. Les carpes communes de 2500 pts s’accumulent et je termine la dernière heure avec 4 belles miroirs de 5000 pts. La balance accusera 59kg800 ! » Au poids total de la journée, Hervé finit second à 3kg du vainqueur.
2ème manche
Sur le petit carpodrome de Padoux, les scores sont plus faibles. Néanmoins, à l’entame de la manche, Hervé est confiant au regard du score enregistré sur le poste la veille. « Je savais que ma place avait fait quelques poissons corrects avec des scores de 7 et 9000 pts qui sont des poids corrects sur ce petit carpodrome. Pour réaliser un joli score, à savoir plus de 10000 pts, il faut avoir un herbier où les carpes gravitent naturellement, mais il n’y en a pas sur mon coup. Le souci est qu’il y a eu une super reproduction de carassins pesant entre 15 et 20 gr et dévorant tout sur leur passage. »
Déroulement de la 2ème manche
Hervé opte pour des lignes légères, de 0.2 à 0.6gr en 16/100. Il décide de faire 2 coups un au vers coupés et un autre au pellets/maïs. « La pêche démarre par la capture d’une petite carpe de 1kg500 après 10 mn sur mon coup au maïs puis plus rien.
Malgré l’alternance des esches, asticot, expander, vers, pellets durs, je n’enregistre pas davantage de touches.
Au bout de 2h00, je décide de rallonger la bannière d’1,50 m.
Pour voir s’il n y a pas quelques poissons qui se sont stationnés au large au fur et à mesure des manches. Bien m’en a pris puisque je prends une carpe de 2500 pts et quelques jolis carassins de 300gr pour finir avec une bourriche de plus de 6kg.
A l’issue des 3 demi-journées et avec un poids cumulé de 66kg200, je pointe à la seconde place du classement provisoire. Hélas, Marc Renaud, en réalisant une pêche à 57kg400 lors de la dernière manche et me bat de 550gr. Mais je suis très satisfait de cette 3ème place ! »
Notre Championne « maison » Isabelle Hawryhuck a participé dimanche 8 mai 2016 à une manche d’un critérium organisé sur le lac de l’Arena à Roquebrune sur Argens. 4 heures de pêche scindée en 2 manches de 2 heures sur le même poste. Un vent de 70 à 80km/h balaya le plan d’eau surtout l’après-midi, mais notre championne a fait preuve de son stoïcisme et de sa combativité habituels.
Stratégie d’Isabelle Hawryhuck
Pour ces quatre heures de pêche, Isabelle a préparé 5kg d’amorce sèche composée d’un mélange assez riche et collant et surtout teinté en jaune grâce à un colorant puissant.
Au matin, elle a déposé une dizaine de boules d’amorce à une distance de 10 mètres, mais les touches restèrent très timides malgré sa prospection continue. A la toute fin de la manche, elle finit par prendre une petite brème de 3-400gr et remarqua que les poissons se tenaient au-delà du point d’impact de l’amorce. Elle finit la manche avec tout juste 2 kilos de poissons.
Une après-midi de folie
Après la collation de rigueur, Isabelle redépose cinq boulettes d’amorce de la taille d’une mandarine farcies de fouillis de vers de vase, asticots morts et vers de terreaux coupés.
La pêche reprend et Isabelle a bien vu juste et trouvé les poissons et là le festival commence. Dans la première heure, ce ne sont pas moins de 17 brèmes de 2 à 3 livres, malgré des conditions de pêche difficile. Après cette heure de folie, les touches ralentissent quelque peu et Isabelle décide de réamorcer à la main par une petite rafale de boulettes (taille d’un oeuf). Le couvert à peine remis, de nouveaux convives s’installent !
Montage de ligne
Malgré le vent et la profondeur importante (4m50) Isabelle a capturé ses poissons avec un montage relativement léger (1g50 flotteur boule équilibré à l’aide de plombs sphériques). La plombée massive se situait à 40 cm et deux plombs de touche butaient sur la boucle du bas de ligne d’une longueur de 14cm équipé d’un hameçon de 16. L’esche idéale était un bouquet de vers de vase, ce qui permit de séduire plus rapidement des brèmes que les poissons-chats.
Record pulvérisé par Isabelle Hawryhuck
A l’issue de la pêche, la balance accuse un poids de 29680 grammes, ce qui signifie qu’Isabelle réussit à accumuler plus de 26 kg en deux heures seulement ! Grâce à cela, elle pulvérise le record du lac ! Pour s’aider dans cette tâche et en raison des conditions extrêmes, notre championne a utilisé la GARBOLINO POWER FIGHTER ce qui prouve la polyvalence de ce modèle !
Teddy Lescure revient pour nous sur une épreuve devenu très populaire, les Masters du Gard sur le Canal du Rhône à Sète à Saint Gilles (30). Une épreuve en américaine où Teddy a fait équipe encore une fois avec Paul-Louis Lafont.
Aperçu
Les entraînements furent assez difficiles dans l’ensemble, mais Paulo et Teddy ont pu se faire une idée de la pêche à pratiquer. Cela s’oriente, sur les deux secteurs, sur une pêche à la canne et au feeder sur la berge opposée.
1ère manche
« Samedi matin, nous tirons le 53 sur le secteur de l’écluse, l’aile de la sizaine. La place a l’air belle. Après une installation difficile dans les cailloux, nous mettons en place une stratégie.
Nous optons pour une pêche à la canne à 13m. Nous avons un vent de face, pour cette partie nous utilisons la Slimax Diamant qui, avec sa tenue exceptionnelle dans le vent, va être un atout précieux pour la tenue de ligne. Après avoir sondé la place, nous décidons d’utiliser la mini rallonge Slimax pour nous déporter vers une zone au fond propice. Nous utilisons des flotteurs de 1g à 3g en raison des courants engendrés par le passage des bateaux. Les lignes sont montées sur du nylon Garboline en 14°/°° avec un bas de ligne en 10 et 12. Le vent souffle tellement fort que nous sommes obligés de lester nos rouleaux grâce au crochet prévu.
A noter, que pour la première fois, nous testons l’élastique creux super soft fighter en 1.5. Face à la puissance des poissons il s’est avéré être un précieux allié.
Début de la manche
Nous montons deux cannes feeder, chacune réglée à 56m environ pour pêcher sur la berge opposée. Pour ce faire, nous utilisons les cannes feeder Garbolino TECTRA en 3m90 montées avec des cages distance feeder en 40g.
Nous démarrons la pêche sous la canne et prenons quelques plaquettes, brèmes. A 12h30, un pêcheur s’arrête pour se restaurer. A ce moment, nous pensons avoir 7000-8000 pts et visiblement nous sommes 1er ou 2nd du secteur.
Nous décidons donc de continuer notre pêche sous la canne en mettant des recharges à la coupelle pleine d’esches. Pour le coup sous la canne, nous mettons fouillis et asticots morts avec quelques casters.
Avec le passage de péniches et autres bateaux, les poissons ont du mal à rester sur le coup. Nous prenons quelques plaquettes, nous arrivons même à prendre une petite carpe et un mulet d’1 kg chacun. Plus le temps passe et plus les touches ralentissent. On entend ici et là que des gros poissons se prennent au feeder.
Le verdict tombe pour cette manche et nous finissons à la troisième place avec 16800 pts battus de 1000 g pour la deuxième place et de 6000 pts par les premiers. »
Essai après coup
« Notre crainte se confirme, mon fils qui n’en peut plus de regarder me demande de lui jeter le feeder. En 4 coups de ligne il prend 2 carassins d’1kg, une brème de 2 kg et une bordelière de 600g. Plus aucun respect pour les adultes ces gosses….. Enfin grosse erreur de stratégie…. »
2ème manche
« Le lendemain, après un bon repas du sud avec les copains, le réveil sera dur. Nous tirons le 4 au secteur des jardins. Tirage difficile, notamment dans la sizaine du 1 avec la paire Billaut / Boissière à cette place. De redoutables adversaires qui connaissent le parcours comme leur poche !
Nous optons pour la même stratégie de pêche, seule la distance du feeder va changer, la berge opposée se trouvant à 25-30m. Après un amorçage massif orchestré par Paulo qui, au passage, m’a démanché mon kit coupelle. Il fait des boules de la taille d’une pastèque!!!
Au bout de quelques minutes, nous nous rendons compte que la pêche va être difficile. Les locaux au 1, enchaînent les prises au feeder. Nous prenons quelques petits poissons sous la canne. Après plusieurs passages au feeder 3 petits carassins rejoignent la bourriche.
Au final, nous terminons cette manche avec 5600 pts battus, sans surprise, par le 1 qui fera plus de 25000pts. Bravo à eux. Nous finirons seconds. »
Verdict final
« Au général nous totalisons 5pts et terminons à la 21eme place sur 79 équipes.
Benjamin Billaut et Jérémy Boissière gagnent avec 2 pts le reste du podium est complété par deux équipes à 2 pts.
Nous retiendrons la superbe organisation du week end, merci au TEAM MILO 30!!!! La bonne humeur des copains du sud, nous ne citerons personne par peur d’en oublier…
Nous reviendrons l’année prochaine car nous craignons DEGUN!!!!!!!!!! »
Les Masters Walterland sont organisés par Walter Tamas, double champion du Monde individuel, sur le bassin d’aviron de Szeged en Hongrie.
Dans le circuit mondial de la pêche au coup, cette épreuve en Hongrie est une compétition majeure. En effet, ce parcours fut le théâtre de grandes épreuves internationales par le passé en raison de sa régularité, son accès et une densité piscicole impressionnante de carpes, carassins et brèmes. Pour l’occasion, les français, grâce à l’impulsion du truculant André Dewein, ont mis sur pied une équipe mixte dans tous les sens du terme, composée de
Denis Sécula,
Yohan Kouzmina,
Nos champions « maison » Diego Da Silva et Jonathan Sanmarti
et pour finir l’atout charme de cet équipage, Tatiana Timoshkina, l’épouse d’André et membre de l’équipe nationale Russe.
Diego nous fait partager cette aventure où pas moins de 180 pêcheurs et 36 équipes se sont affrontés.
Repérage
« Arrivés le lundi après une longue journée de route, nous prenons contact avec des amis sur place. Par ailleurs Denis Sécula était arrivé avant. Denis a eu le temps de voir les poissons, leur taille, les lignes utilisées par les compétiteurs présents, et a aussi assuré les important contacts pour les esches durant la semaine. Nous sommes impatients d’aller affronter les carpes et carassins apparemment mordeurs sur le magnifique plan d’eau de Szeged.
Le premier entrainement confirme que les carpes, les carassins et les petites plaquettes sont bien présentes. Nous réalisons des scores entre 11kg et 5 kg. L’option de la bordure sera étudiée jusqu’au jeudi, mais finalement délaissée au profit d’une stratégie que nous pensons gagnante: la pêche à 13m. Par sécurité, nous décidons d’amorcer tout de même à 7m si cela se passe mal. »
Matériel et stratégie
« Jonathan et moi-même choisissons d’utiliser la Slimax Diamant. Exceptionnellement rigide et fine, elle sera parfaite pour cette pêche exigeant précision d’amorçage et tenue de ligne soignée. D’autant, que le vent peut souffler très fort,sa finesse de talon sera un atout certain.
Pour l’amorce, nous optons pour un mélange riche composé de 3 kg d’amorce carpe en l’assombrissant avec un colorant noire pour éviter les petits poissons
5 kg de terre préparés à part pour le rappel et y incorporer les esches.
Esches composées d’1/2 de fouillis, 1 litre d’asticots, 1/2 de casters et quelques pinkies.
Nous nous mettons d’accord sur la taille de l’élastique, du corps de ligne, des bas de lignes, de la taille de l’hameçon et de la forme et du poids du flotteur. Jonathan et moi-même opterons pour un flotteur DDS 24 pour la pêche au large. Nous choisissons en commun après plusieurs essais d’équiper nos kits ELC (Elastic Control) d’un élastique creux Garbolino de 1,5mm. »
Au fil des manches
« La première manche confirme notre stratégie. Mais elle nous permettra néanmoins de corriger quelques erreurs notamment dans la gestion des rappels d’amorce et leur fréquence. L’équipe finit 15eme sur un total de 36 équipes avec 44pts. Le repas du soir nous permet de faire le bilan des performances de chacun , mais surtout de les améliorer.
La deuxième manche se présente bien comme la veille, mais un vent violent se met à souffler sur le plan d’eau. Il va falloir être fort car le contrôle de ligne est primordiale. Plusieurs cannes dans le secteurs casseront.
Certains compétiteurs immergeant trop la canne dans l’eau, vont y laisser entrer une masse d’eau importante, accentuant le poids de l’ensemble ajouté à celui de l’élastique et le cintrage de la canne dû au vent n’épargneront pas le carbone. Les Diamants elles ne donneront aucun signe de faiblesse.
Nous finissons la deuxième manche avec 21 pts. Le classement s’effectue selon des sous-secteurs de 18 puisqu’il y a 36 équipes. Pour ma part, je finis 7 la première manche et 2 la deuxième. Jonathan lui finira 14 la première manche et gagnera la deuxième manche. Les résultats d’ensemble nous permettront de remonter à une belle 6eme place au classement général final. »
Un bon bilan
« Nous jugeons notre résultat honorable, mais en bons compétiteurs, nous regrettons d n’avoir pu consacrer une journée de plus à l’entrainement qui nous aurait permis de mieux appréhender la capture de quelques carpes bonus que nous avons pu casser ou décrocher.
Nous sommes persuadés avec Jonathan que cette expérience sera bénéfique pour aborder les grandes épreuves internationales futures avec l’équipe de France. »
Durant le week- end de Pâques, la pêche de compétition en Auvergne est habituellement centrée sur trois jours et sur le grand et beau lac de Saint Etienne Cantalès en Auvergne. Les organisateurs ayant choisi de faire une pause, c’est un autre lac auvergnat, le Lac des Fades, qui est devenu le théâtre d’une nouvelle et grande épreuve : Le Master des Volcans ! Teddy Lescure qui a participé à cette première en tandem avec Paul-Louis Lafont, revient pour nous sur ce qui a été un succès populaire et halieutique.
1ère manche
« Dimanche matin, nous héritons du 1 dans le secteur vert, un secteur annoncé sympa vu la profondeur du lac à cet endroit. (D’ailleurs la veille nous avions vu pêcher Damien Lemdani et Jérôme dochez au 3, ils avaient près de 6 mètres à 6 mètres et plus de 8m à 13m). Nous arrivons donc confiants à notre place. Paulo prépare les cannes feeder pendant que je me charge de la canne. Je sors 11m50 avec une ligne de 8m50 pour sonder. Une fois la sonde posée au fond je me rends compte que nous n’avions que 4m à cette distance. Oulalalalalla !
Nous décidons tout de même de poser les boules d’amorce à cet endroit et de pêcher au feeder à 35m. La pêche commence, je démarre à la canne et je n’enregistre pas de touches. Je pars donc rejoindre Paulo au feeder qui ne démarre pas fort non plus.
Au bout de 45mn nous n’avons que 4 gardons au feeder. Je pars à nouveau à la canne et les gardons sont enfin arrivés!!!! Une vraie boucherie…… enfin plutôt une poissonnerie !
Vu la densité de poissons nous décidons de prendre des cannes télescopiques de 6m pour en prendre un maximum et les plus rapidement possible. Malgré la faible profondeur (1m80) nous optons pour des flotteurs de 2g et les touches ne se font pas attendre. Yesssssssss !
Nous enchaînerons les prises jusqu’à la fin pour atteindre les 240 poissons à l’heure. Un vrai plaisir.
Malgré cette superbe pêche de 24kg500, nous serons battus par l’autre aile qui fera 1000 pts de plus. Bravo à eux, la taille moyenne de leurs poissons était plus grosse. Nous terminons 2/13. »
2ème manche
« Le lendemain, après un super repas typique Auvergnat on rejoindra le numéro 3 dans le secteur bleu (secteur qui fut le plus difficile la veille) et ce sera une nouvelle fois le cas….
Cette place avait été très difficile la veille, nous axons donc notre pêche au feeder compte tenu des conditions climatiques (des rafales avoisinant les 80 km/h) Paulo devait me tenir pour ne pas que je m’envole….
Cet endroit n’est pas profond, 1m80 sous la grande canne et 5m à 40m au feeder. Nous misons donc beaucoup sur cette pêche.
Cette fois ci, nous partons tous les deux au feeder, mais les poissons ne réagissent pas tout de suite. Nous mettons 10 minutes à prendre les premiers gardons. Après une heure, les gardons cèdent la place aux premières plaquettes grâce aux vers de terre coupés que nous avons distribués tout au long de cette manche.
Nous n’avons pêché à la canne que durant la 4eme heure car les gardons semblaient être arrivés, mais ils ne seront restés que 30 mn (nous aurons quand même pris près de 70 poissons dans cette demi-heure)
A la fin de la manche, la balance accuse 13400pts ce qui nous permettra de remporter le secteur. »
Classement final
Au général, Teddy et Paul-Louis terminent second sur les 52 équipes participants avec 3 points. 4 équipes terminent avec égalité de points et seront départagés au poids. Il ne manque qu’un peu plus d’un kilo à notre tandem pour remporter cette première édition. Mais ce n’est que partie remise ! Un grand bravo à l’équipe victorieuse composée de Romain Foiratier et Manuel Gouilleux, coaché par Didier le père de Manuel.
Un grand bravo aux organisateurs de pêche de compétition en Auvergne, Jean-Philippe Denois, Patrick Aujon et tous les bénévoles, leur Masters des Volcans s’inscrits comme une nouvelle grande et belle épreuve du calendrier national !
Matériel utilisé
Nos deux champions ont utilisé pour cette épreuve, les grandes cannes Garbolino Slimax Emeraude, polyvalentes et robustes pour des conditions exigeantes et également à toute épreuve dans le vent. Pour la pêche au feeder, les cannes Garbolino Tectra de 3m60 étaient équipées de moulinets Speed 4000 !
Après un break hivernal, le démarrage de la saison de compétition est toujours un événement très attendu. C’est le cas de tous, y compris des grands champions et Paul-Louis Lafont l’attaque en prime sous ses nouvelles couleurs. Grâce à Teddy Lescure qui l’a suivi lors de cette première épreuve par équipe lors d’un traditionnel Challenge Sensas sur des étangs d’Eure et Loir, nous vous proposons de revivre cette journée.
Stratégie d’équipe
Le froid ambiant n’entache pas la motivation du SPP 87 dont fait parti Paulo et c’est tous ensemble qu’avec Stéphane Pottelet, Stéphane Linder et Pierre-Louis Renault, la stratégie d’équipe est déterminée. Chacun se trouve sur un étang différent et Paulo aura affaire à des gardons et il confectionne donc une amorce à gardons dans laquelle il a toute confiance composée des éléments suivants : 4 chapelure rousse, 2 PV1, 1 biscuit galette, 1 gaude, 1 semoule maïs, 1 coriandre, 1 coco belge, 1/2 baby corn, 1/2 chènevis moulu cuit, 1/2 sablon. En raison de la clarté de l’eau, une cuillère à café de noir de vigne va venir assombrir le tout.
Une pêche précise pour Paul Louis Lafont
Paulo passe beaucoup de temps à sonder sa place afin de déterminer le fond le plus plat possible pour y déposer son amorce. Il décide de baser sa pêche en pêchant le plus loin possible à la grande canne (13m) et prépare également un coup à 35m à l’anglaise.
Pour cela il utilisera sa canne Slimax Diamant équipée de sa mini rallonge extrêmement légère lui permettant de pêcher à 13M00 malgré le fait d’avoir couper son scion très court. Grâce à la conception de la talonnette dans un carbone identique à celui de la canne, elle conserve une tenue parfaitement agréable.
Un panel de lignes allant de 0,60g à 1,25g est préparé. Paulo prévoit d’employer de gros plombs de touche pour sélectionner la taille des gardons grâce à cette présentation assez raide.
Démarrage difficile
A 11h45, Paulo réalise un amorçage composé de 6 très grosses boules d’amorce contenant très peu d’esches. Il dépose par-dessus 4 petites boules cette fois-ci farcies de fouillis de vers de vase à la coupelle. Le coup à l’anglaise est quant à lui alimenté à la fronde par une quinzaine de petites boules contenant du fouillis.
A 12h, la pêche commence et Paulo démarre à l’anglaise espérant prendre le premier des poissons patrouillant au large. Ses voisins de droite enregistrent rapidement des touches, mais pour Paulo qui reste capot 20mn, c’est un démarrage difficile.
Alternance payante
Au fil des minutes et en alternant grande canne et anglaise, les poissons commencent à trouver le chemin des coups de Paulo et il réduit petit à petit l’écart avec ses adversaires du jour, notamment en capturant des gardons d’un poids nettement supérieur à celui des autres pêcheurs. Au bout de 2h30 de pêche, Paulo enchaine les prises à la canne, des gardons de 60 à 80g et réalimente son coup à la coupelle tous les 10 poissons environ. Il finit par regagner le trio de tête.
Poisson bonus
A 1h de la fin, les touches commencent à ralentir sérieusement. Paulo prend sa ligne la plus lourde et rajoute quelques centimètres de fond et place 3 vers de vase à l’hameçon. La touche ne se fait pas attendre et c’est un joli poisson bonus sous la forme d’une belle brème de 600g qui lui permet a priori de prendre la tête du secteur, mais rien de certain. 2-3 pêcheurs ont réussi à prendre une tanche avoisinant le kilo et les scores vont être serrés.
Verdict final
L’aiguille de la balance vient de rendre son verdict et Paulo remporte son secteur avec près de 5,5 kg. Les scores étaient très proches, mais la moyenne des gardons de Paulo ont fait la différence. Paulo a le sourire car il a pris un réel plaisir à effectuer cette pêche avec sa nouvelle Slimax qui a exprimé tout son potentiel sur cette pêche précise. « Assurément, pour le moment, c’est la plus belle canne que j’ai eu en main ! »
Victoire de secteur en individuel, mais surtout par équipe ! L’équipe Garbolino en profite pour féliciter tout le SPP87, pour cette victoire nette et sans bavures avec un total de 7 points (1-1-1-4)
Pour mieux connaître Paul Louis Lafont, vous trouverez ci- dessous une interview de Stéphane Pottelet et Paul Louis Lafont par Nicolas Béroud
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