Compétition de pêche au coup Vétérans: Jean Pierre Misseri, Champion de France Vétérans 2018 à Bourges
Beaucoup de championnats ont eu lieu durant l’été, grande canne, feeder, moulinet etc. Toutes les catégories ont eu droit à leur weekend intense : jeunes, féminines. Le championnat vétérans n’y échappe pas. Cette compétition de pêche au coup s’est déroulée cette année sur le plan d’eau de Bourges.
Un titre de Champion de France, quel que soit la catégorie, est un privilège et dans la carrière d’un sportif, un réel aboutissement. Jean Pierre Misseri, ancien manager de l’équipe de France et sportif accompli, revient pour nous sur ce titre après lequel il courait depuis un moment.
Savoir tirer les leçons du passé
« Il y a 4 ans s’est déjà déroulé sur ce plan d’eau la première division nationale vétérans. Et j’avais fait, malgré un tirage défavorable, deux erreurs qui m’avaient coûté le podium. L’année suivante dans le nord et l’année d’après, à Cazaubon, j’échouais encore au pied du podium.
Donc, je devais aborder ce championnat d’une autre manière et c’est ce que j’ai fait. Un championnat n’est pas une compétition de pêche au coup comme les autres. Un championnat et un concours exigent des stratégies différentes. Je me devais de disputer davantage de championnats individuels.
Le championnat de France corporatif, où je savais que je pouvais rencontrer la même pêche, m’a permis de travailler lignes et amorce. J’ai ensuite participé à la deuxième division nationale carpes. Je voulais être confronté à des pêcheurs beaucoup plus forts que moi et ainsi ne rien céder dans la difficulté.
Rien de tel pour se forger le mental !
Jean Pierre Misseri un mental de Champion
Des infos et des entraînements qui ont porté leurs fruits
La troisième division nationale mixte s’est déroulée en début de saison sur les mêmes secteurs et un très bon ami y a participé et réussi. J’ai ainsi pu tracer le profil de chaque poste et des poissons qui ont été pris.
Il me suffisait de l’adapter à mon épreuve, déjà lors des entraînements, puis ensuite pour la finale.
La semaine du championnat, je me suis entraîné trois jours le lundi, le mardi et le mercredi. Un jour la semaine précédant le championnat avec mon ami Denis qui avait été champion de France vétéran sur ce même parcours.
Attention aux idées reçues
Tous les compétiteurs ne voyaient que par les chats en grand nombre sur les secteurs et se préparaient pour réaliser plus de 400 poissons en oubliant la taille des chats mais aussi les poissons blancs.
J’ai bien calé la pêche de vitesse des petits chats mais seulement sur deux heures de mon entraînement. Aussi j’ai consacré le reste du temps à trouver le moyen de faire du poids différemment.
J’y suis parvenu, mais sans savoir si cela pouvait marcher le jour J.
Déroulement du championnat de France Vétéran de pêche au coup
Ma première manche a été le reflet de la préparation et même si mon épouse Dominique avait très peur de ma stratégie, elle s’est vite rendue compte que j’avais raison.
Quelle était cette stratégie?
Bien que placé à la limite des places à brèmes, j’ai réussi à les rentrer sur le coup. Et surtout, j’ai réussi à les prendre sans être embêté par les petits chats.
Ces coupelles étaient garnies d’amorce et non de terre et ne contenaient pas de fouillis non plus, mais uniquement des asticots morts et des vers coupés.
Aux entraînements, j’avais remarqué que le fouillis attirait les tous petits poissons chats. C’était un jeu de patience, car les poissons pouvaient mettre 2 à 3 heures à arriver.
Je remporte la première manche, finis second lors de la deuxième avec des chats principalement. Lors de la troisième manche, je finis encore second avec des poissons blancs que j’ai su attendre.
Amorce et lignes
J’ai utilisé une amorce à chats riche en tourteaux et chènevis cuit avec deux chapelures différentes. Une brune broyée très fine et une blanche où j’avais, à l’aide d’un tamis fin, enlevé de la finesse. J’y ai ajouté une poignée de terre de somme et une poignée de terre de rivière.
Toutes les lignes étaient confectionnées à l’aide d’un nylon de 14/100. J’ai varié le diamètre du bas de ligne de 10/100 à 12/100 et il mesurait 20 cm selon les esches et les cadences de touches.
J’ai employé trois types de flotteurs :
- des carottes de ma confection pour la pêche des chats
- et des poires « maison » qui sont faites par mon ami Daniel. Où je fais varier la longueur des antennes et des quilles selon la profondeur et les poissons recherchés en 0,8 et 1 gramme
- soit des boules Garbolino SP I15 de qui sont certes des flotteurs à carpe mais d’une extrême stabilité pour les brèmes avec un fond supérieur à 3 mètres.
Matériel employé
J’ai utilisé la canne GARBOLINO SLIMAX RUBIS en 11m50 pour la pêche du large et la canne SLIMAX SAPHIR pour la pêche de bordure. Petite anecdote : ces deux cannes ont obtenu en plus du titre national, un titre de championne du monde car j’ai prêté mon matériel à une fille de l’équipe de France pour les championnats du monde en Pologne.
Et l’avenir ?
Mes objectifs pour l’avenir sont les suivants.
Je voulais montrer que ma place tant désirée en équipe nationale vétérans que j’ai occupée durant deux ans et avec une médaille d’argent en République Tchèque la dernière année n’était pas usurpée. Donc je vais me battre pour arriver à retrouver cette place.
J’ai également un autre objectif, celui de participer à de grosses épreuves à l’étranger. Déjà, invité cette année sur ces manifestations, j’ai dû décliner en raison de tous mes championnats. Mais ce n’est que partie remise. »
Les jeunes ont aussi leur championnat de pêche au coup : La Coupe de France. Elle réunit les trois catégories, moins de 15, 20 et 25 ans, le temps d’un weekend. Leur combativité et leur talent n’a parfois rien à envier à celle des plus grands. L’édition 2018 a eu lieu sur le désormais célèbre parcours de Saint-Quentin dans l’Aisne. Un canal technique qui ne permet aucune erreur. Léo Monsigny dont c’était une première chez les U20 puisqu’il vient de changer de catégorie, rejoignant son grand frère Thomas, n’a pas raté son entrée en matière. Il revient pour nous sur sa victoire !
Une préparation minutieuse
« J’ai consacré deux jours d’entrainement sur place avant le championnat. Courant juin, j’avais déjà participé avec mon club au championnat de France par équipe et cela m’a bien aidé. Durant cette phase de préparation partagée avec mon frère Thomas, nous avons remarqué la présence de brèmes au large et aussi de gardons entre 5 et 7 mètres du bord. Ensemble nous avons pu cerner précisément les montages nécessaires et les distances à pratiquer. Des flotteurs stables mais sensibles étaient nécessaires. »
Les lignes de Léo
Gardons : Flotteur Garbolino SPM 17 de 0.40 à 0.80 gr montés sur 10/100ème et finis par des bas de ligne en 7/100ème équipe d’un hameçon Garbolino Ultra Fine Speed Match de 24 à 20,
Brèmes : Flotteur Garbolino SPM 17 de 0.60 à 2gr montés cette fois sur du 14/100ème et finis par des hameçons plus costauds, des Garbolino Fine Match Round Bend de 18 et 16 montés sur du 10/100ème.
Déroulement du championnat
« La chance est avec moi puisque j’hérite du n°1 en 1ère manche, une extrémité de secteur. Les gardons sont timides et au bout d’une heure, je me décide de pêcher au large et je capture d’emblée une petite brème de 200gr. Je les piège avec ma ligne la plus légère durant une heure de manière assez régulière. Les poissons disparaissent alors quasi généralement pour tous les pêcheurs durant une autre heure. Je me décide de distribuer régulièrement du fouillis jusqu’à ce que les poissons reviennent et j’attaque alors avec ma ligne la plus lourde pour présenter une esche la plus stable possible. Je réussis à redécider des brèmes et viens prendre la 2ème place du secteur.
Très motivé lors de la seconde manche, je n’ai qu’une idée en tête, c’est le titre ! Comme la veille, je n’amorce qu’à la coupelle pour un maximum de précision et même si je prépare un coup à gardons, je mise le maximum sur les brèmes. Placé au N°10, je sais que ce sera difficile, mais j’y crois. Très rapidement je quitte la bordure et les brèmes de toute taille sont là. Hélas comme la veille, le parcours s’éteint jusqu’à la dernière heure. Je décide d’amorcer de manière encore plus agressive que la veille. Et ce avec tout ce qu’il me reste de fouillis de vers de vase. Les beaux poissons répondent et je ne prends aucun risque en utilisant cette fois un hameçon de 14 pour tirer fort sur les poissons et refaire mon retard. Je remporte la manche avec 8 kg et le championnat par la même occasion ! »
Les ambitions de Léo Monsigny dans la pêche
Peut-être que certains l’ignorent, mais Léo est sans doute le plus jeune pêcheur à évoluer en 1ère division nationale avec les grands ! Et oui, malgré son jeune âge, il a réalisé le souhait de nombre de pêcheurs au coup en atteignant ce niveau en 2017 et aussi à s’y maintenir. Il participera donc au championnat de France de la discipline. De nouveau à Saint Quentin, du 28 au 30 septembre 2018. Nous ne manquerons pas de vous donner de ses nouvelles.
Ses ambitions pour le futur sont claires :
« Je me réjouis de participer encore à la 1ère division et pourquoi pas décrocher une médaille chez les grands (rires). Aussi, j’ai déjà participé à plusieurs championnats du monde jeunes avec les moins de 15 ans et j’espère faire partie l’an prochain de l’équipe des moins de 20 ans pour représenter la France lors des épreuves internationales ! »
Le matériel utilisé par Léo Monsigny
Bordure:Kit de Garbolino Slimax Gold et une base d’Amber Carp
Large : Garbolino Amber Carpp |
La pêche au feeder de compétition est en plein explosion. Notre pêcheur Mickael Letscher est devenu champion de France de pêche au feeder le 10 septembre dernier à Angers. A 28 ans, il confirme son excellent niveau et remporte un premier titre élite après avoir gagné la deuxième division l’an dernier, toujours à Angers mais sur un parcours différent.
Ce championnat se déroule en rivière en amont de la ville de Angers sur la Maine et la Sarthe. Ces rivières très poissonneuses nous ont habitué à des scores records. Cette année ce sera bien plus difficile et les poissons semblent présents mais pas très décidés à se laisser prendre.
Première manche – La place à l’aile, la vie est belle
Mickael entame ce championnat avec une place à l’aile. Une aile amont, un bon numéro au vu des entrainements. Il pratique une pêche fine à 40m de tout venant. Il remporter le secteur de justesse.
Concentré et appliqué, Mickael remporte son secteur en première manche.
Deuxième manche : Saucisse lentille
De grosses plaques d’herbiers et de lentilles dérivent sur la sarthe. Déplacées au gré du vent, elles gênent aléatoirement les compétiteurs sur le secteur le plus amont. Mickael, milieu de secteur n’y échappe pas. Il fait preuve d’un sang froid remarquable pour déjouer ce piège et ne perdre au final que 2 poissons dans les paquets d’herbes. Il pêche canne haute avec des Garbolino Altima en 4,2m pour passer au dessus de la plaque de lentille. La distance de pêche est aussi dictée par la largeur de ces herbiers.
Troisième manche : Des risques qui payent
Au matin de ce dernier round, Mickael est second au général, devancé au poids. Le premier et le troisième s’affrontent sur le même secteur. Mickael a bien évidement une carte à jouer mais il ne faut pas prendre trop de points. Pas simple, Mickael est au numéro 4, alors que ce sont les gros numéros qui dominent ce secteur depuis le début de la compétition. Cela se confirme rapidement. Au bout d’1h de pêche Micka n’a pris qu’un seul poisson. Il est temps de prendre des risques. Nous orientons la stratégie vers les grosses brèmes de la rivière. Très rapidement, le choix est payant, il revient sur la tête rapidement avec 2000 point par poisson capturé. Il termine deuxième de son secteur, une très belle performance. La première place au général est assurée haut la main avec 5 points. Le deuxième est relégué à 8 points.
Graine de champion
Mickael Letscher a une personnalité très attachante. Il est connu pour sa gentillesse et sa simplicité. Bon nombre de compétiteur se réjouissent de cette victoire qui récompense aussi un pêcheur extrêmement appliqué et talentueux. Une victoire qui vient grossir le palmarès de son jeune club : Pêche Feeder Compétition (12) et faire la fierté de ses partenaires.
Bravo Micka je suis fier de toi !
Le matériel de Mickael :
A l’issue d’un championnat de pêche à l’ anglaise incertain, Ludovic Lazaretti a remporté un titre bien mérité grâce à sa régularité. Notre champion revient sur sa victoire.
Champion de France de Pêche à l’anglaise. Merci les copains
« Pour ce championnat, je n’ai pas eu une grosse préparation, étant en plein travaux pour la construction de ma maison. Par chance, nous étions 4 membres du même club à participer à cette épreuve. Olivier Vanhee est allé pêcher sur les secteurs le weekend du 14 juillet pour avoir une 1ère approche du parcours.
Je suis arrivé sur place le mercredi en début d’après-midi et avec mes compères, nous avons pêché le petit lac où nous avons vu la présence de quelques chats, et pas mal de petites plaquettes de 20 à 150gr. Le jeudi matin nous avons pêché le grand lac qui s’est avéré très poissonneux avec de beaux gardons, des gros yeux, quelques plaquettes et des chats. J’ai consacré le jeudi après-midi à monter mes lignes.
Déroulement des manches
Pour la 1ère manche je me trouve au petit lac secteur Dordogne, stratégie simple, une amorce type gros gardon et terre de rivière pour fixer les chats et une amorce qui tâche et travaille vite pour les plaquettes sur un même coup à 17m. J’ai pêché les plaquettes avec un flotteur en plume de paon de 5gr et quasiment pas de plomb sur la ligne, mais la pêche était irrégulière.
J’ai comblé les trous sur les plaquettes en pêchant les chats avec une ligne un peu plus lourde. Je finis la manche avec 85 poissons pour 4230gr pour une place de 2ème sur 12 battu par une pêche avec un sandre de plus de 4kg.
Lors de la 2ème manche, je me situais sur le petit lac secteur Lot et Garonne, la même stratégie que la veille. J’ai attaqué en prenant de petites plaquettes d’environ 25gr à une bonne cadence. Après des essais aux chats infructueux, je me suis concentré sur ces poissons en essayant de rater le moins de touches possible. Je finis la manche avec 151 poissons (aucun chat) pour 3920gr, une place de 4/12 avec 2 pêcheurs devant moi qui ont pris des carpes.
Au classement intermédiaire je suis 3ème avec 6 points, idem que le 2ème et Stéphane Pottelet en tête avec 5 points.
Il faut réaliser une grosse 3ème manche pour espérer un beau résultat.
Manche décisive
Je me retrouve au numéro 3 secteur grand lac, à priori une place susceptible de permettre un bon classement. Stratégie différente, une amorce plus riche, pas traçante, avec de la terre de rivière pour bloquer. Je pensais pêcher à 17m, mais le 1 et 2 ont pêché plus loin j’ai donc rallongé à 20m.
J’ai commencé la pêche avec un paon de 8gr avec 2 gr sur la ligne. Or les touches étaient en nombre mais beaucoup de ratés. Il a fallu vite trouver la meilleure disposition de plombée pour rater le moins possible.
- Plusieurs plombs de touches et un poisson presque à chaque touche.
- Lors des 2 premières heures, la pêche était constituée de gros gardons et gros yeux.
- Puis les chats sont arrivés en nombre. Et là, une ligne en coulissant avec 10gr (pour 1m80 de fond) m’a permis d’aller assez vite. Surtout rater le moins possible car nous étions nombreux dans le secteur au coude à coude en nombre de poissons.
- Une manche stressante mais où il ne fallait rien lâcher, au final 173 poissons pour 10230gr (4600 de blancs et 5630 de chats) et une gagne de secteur d’une courte tête.
Il ne restait plus qu’à savoir ce que les 2 autres pêcheurs qui composaient le podium avait fait. Après quelques appels aux copains répartis sur les autres secteurs, c’est avec une immense joie que j’ai compris que j’allais devenir le nouveau champion de France moulinet 2017. Je n’ai pas réalisé tout de suite, un sentiment bizarre comme d’attendre la proclamation des résultats pour être sûr que ça soit moi. Mais les félicitations des anciens champions et autres pêcheurs m’ont vraiment fait plaisir.
C’est au retour de ce week-end et les marques de sympathie reçu sur les réseaux sociaux que j’ai réalisé l’importance de ce titre.
Remerciements pour ce titre de Champion de France de pêche à l’anglaise
Je tiens d’abord à remercier mes parents et surtout mon père qui m’a beaucoup aidé à mes débuts.
Je remercie également, ma femme et mes enfants qui me laissent partir même si ce n’est pas facile pour eux. Mon coach du week-end, Roland, toujours fidèle au poste pour m’aider lors de mes championnats. Mais aussi, Damien (10ème et maintenu, bravo !!). Olivier. Jean-David (descendants mais qui reviendront). Catherine et Kilian pour les 5 jours passés sur place.
Merci aussi à Stephane Pottelet de ton soutient et surtout de nous avoir accueilli dans la famille Garbolino, marque qui nous propose du matériel de qualité nous permettant de pêcher dans les meilleures conditions.
En effet nous étions 4 du team Garbolino 38 à participer à ce championnat de pêche à l’ anglaise. Il faut avoir de la réussite pour arriver à ce niveau. Mais nous faisons preuve d’une forte motivation à progresser et côtoyer les meilleurs. Cet état d’esprit vaut pendant les championnats ou les grosses épreuves et autres concours.
Nous sommes un petit club d’une dizaine de pêcheurs, une bande de copains depuis de nombreuses années. Nous échangeons beaucoup et essayons de progresser tous ensembles. Tout en prenant du plaisir à être au bord de l’eau pour pratiquer notre passion. Au sein de notre club il y a une concurrence seine et une émulation qui nous permettent de nous améliorer. »
Matériel utilisé par Ludovic
Après Diego Da Silva, c’est au tour de Stéphane Pottelet de décortiquer le championnat d’Europe 2017. Il revient en détail et avec beaucoup de réalisme sur cette première épreuve phare du calendrier international.
Introduction sur ce championnat d’Europe de pêche au coup en Italie
L’épreuve se disputait cette année sur le canal Bianco sur la commune d’Adria dans la banlieue de Venise. Le parcours sélectionné, un canal d’une bonne centaine de mètres de large avec un fond de 3m50 à 5m00 à 13 m et soumis à d’importantes variations de courant et de hauteur d’eau dû à la proximité de la mer et donc de l’influence des marées. Les poissons dominants sont des brèmes et silures, ces derniers n’étant pas comptabilisés pour l’épreuve.
Quels enseignements as-tu pu tirer des entraînements ?
« Nous étions confrontés à un parcours en perpétuel mouvement. Les entraînements du lundi au jeudi ont été disputés sous l’influence de la marée montante, de ce fait, peu de courant et parfois ce dernier était inversé. L’emploi de ligne de 0.8 à 6gr était de rigueur. Les brèmes acceptant plus facilement une ligne bloquée a conduit la plupart des équipes à opter pour une pêche au flotteur plat.
Au niveau des esches, les vers de vase et le ver de terreau semblait le menu préféré de nos compagnons de jeu.
Le rappel à la main était à proscrire sous peine d’attirer les silures et le recours à la coupelle comme souvent s’est avérée une obligation. Niveau amorce : de la terre, encore de la terre et un petit peu d’amorce. 2 Kg d’amorce seulement sur les 20 litres autorisés.
La distance de pêche se situait entre 11m50 et 13m00 et le staff a vu apparaître le jeudi une pêche à mi-distance (7-9m), pêche à laquelle les membres de l’équipe croyaient peu…
Comment s’est déroulée la 1ère manche ?
Pour ma part, j’ai hérité du secteur C dans la partie amont. Niveau marée, nous allions être confrontés à une pêche en marée descendante donc nous devions nous attendre à plus de courant. Afin de pouvoir m’adapter à toutes les situations j’avais décidé de monter pas moins de 12 kits (9 pour le large et 3 pour la mi-distance). Les lignes s’échelonnant de 1gr à 30 gr.
Amorçage et début de la pêche
Pour l’ amorçage, j’ai opté pour un amorçage massif sous la 13m, 7 litres sous la forme de mandarines envoyées à la main couplée à 6 coupelle de terre farcie d’esches, pour la mi-distance 10 boules ont été déposées à la coupelle.
Je débutais la manche au large et malheureusement sans touche sur les premières coulées. Au bout de 10 minutes je ferre mon 1er poisson à savoir une plaquette de 250 gr. Puis les minutes s’égrènent sans la moindre touche. Mes 2 voisins Russe et Biélorusse enregistrent des prises régulières et au bout d’une heure de pêche j’ai 5/6 poissons de retard.
Devant cette absence de poisson sur mon coup principal je décide de revenir sur celui à mi-distance. Je prend un petit plat de 3gr et à la première coulée, je loupe une touche, à la seconde également, la 3ème sera la bonne je prendrai une bordelière de 80 gr. Je décide de prendre une ligne légère et de pêcher à passer et là je mets au sec régulièrement des prises de 50 à 120 gr.
Un changement nécessaire de stratégie
Mes voisins enregistrent moins de touches mais chaque prise fait entre 200 et 800 gr. Bref je n’arrive pas à combler mon retard bien au contraire. Je décide de repartir au large et malheureusement mon coup semble désespérément vide. Je reviens sur le bord avec une toute autre approche je saisi le 6gr plat et décide de pêcher à caler avec de petits vers de terre et là quelques minutes plus tard je prends des poissons plus gros. Une 1ère plaquette de 400 gr, une autre de 600, une troisième de 400 rejoignent la bourriche, vite accompagnées par une autre de 1,2 kg.
Je reprends de nombreuses places en fin de manche. Pour finir, je termine avec plus de 6,5 kg et obtiens une 6ème place de secteur sur 24. Je réalise un meilleure score que mon voisin Biélorusse mais mon autre voisin termine 3ème de secteur.
Les résultats des autres membres du groupe France arrivent et nous réalisons une très belle 1ère manche avec une 3ème place au classement provisoire avec 31 points (3-4-6-6-12), derrière les belges qui affichent 14 points et les italiens 26 mais loin devant les 4ème les Biélorusses avec 48 points. Le podium semble plus qu’accessible.
Déroulement de la seconde manche
J’hérite de l’aval du secteur B, le B3. La veille, cette place était occupée par un pêcheur portugais qui avait terminé à la 17ème du secteur sans réussir à prendre un poisson au large dixit les commissaires italiens présents sur le secteur la veille. Tout comme la veille, je décide de faire 2 coups en utilisant la même stratégie d’amorçage à 9m et en amorçant légèrement en retrait sur le coup du large.
Je débute la manche au large et malheureusement pas de touche, le coup semble totalement désert, le courant est vif et j’ai besoin d’utiliser le 30 gr pour tenter de bloquer.
Je décide donc de venir en bordure pour décapoter et faire des points et là …. Pas de touche également. Les minutes passent et les bourriches restent vides, 20, 30, 40 minutes toujours pas de touche. Dans le secteur les pêcheurs n’ont pas trop de touche mais certains ont 7/8 poissons et la moyenne est à 3 prises.
Première touche au bout de minutes
45ème minute première touche à mi-distance, une plaquette de 250 gr, 3 coulée après une seconde du même poids et 5 minutes plus tard un carassin de 500 gr. Je termine la première heure avec environ 1 kg et je me situe dans le milieu de tableau.
Je débute le 2ème heure avec plein d’espoir malheureusement les poissons semblent avoir désertés à nouveau le coup, il me faudra attendre 30 minutes supplémentaires pour enregistrer une nouvelle touche, c’est encore un carassin de 500 gr qui rejoint ses congénères, la coulée suivante je casse sur un joli poisson et plus aucune touche, la 3ème heure c’est la traversée du désert : capot.
Après la troisième heure
J’ai rétrogradé au classement je me situe entre la 18ème et la 22ème place du secteur. Je tente de construire mes coups au large et à mi-distance avec l’apport régulier de coupelles mais rien n’y fait. A 20 minutes de la fin je décide de changer radicalement d’option et décide de rappeler à la main au large. A la 3ème boule j’enregistre ma première touche au large sur mon 30 gr, un brème de 800 gr rejoint ma bourriche, j’insiste avec le rappel à la main j’ai une seconde touche que je loupe.
La manche se termine et j’ai 5 malheureux poissons dans ma bourriche. La balance affiche 2,3 kg ce qui me permet d’obtenir une 13ème place de secteur, bien meilleure que mes voisins directs (Biélorusse encore et Luxembourgeois) qui terminent au-delà de la 20ème place.
Bilan des deux jours pour ce championnat de pêche au coup en Italie
Les résultats des membres de l’équipe arrivent au compte-goutte, La France termine cette manche avec 55 points (4-10-12-13 et 16) en ayant quasiment battus tous ses voisins directs. Les belges n’arriveront pas à faire mieux sur cette manche avec 57 pts. Les Italiens sont annoncés rapidement champion d’Europe par équipe et les amis belges devancent les Hongrois d’une paire de points.
L’équipe de France termine à une honorable 5ème place. Un résultat décevant au regard de son classement de la première manche mais tout à fait honorable.
D’après toi qu’a t-il manqué à l’équipe de France pour décrocher une médaille par équipe ?
Un peu plus d’expérience sur ce parcours en marée descendante. Je pense que lors de la seconde manche les poissons étaient moins loin qu’à la première car le courant était plus vif. Si cela était à refaire je préparerai le coup à mi-distance à 6.5m/7m au lieu de 9m et celui du large entre 11 et 11m50. Je voulais vivement remercier Daniel et Mauricette MOMMEJA pour leur dévouement et leur soutien ainsi que Frédéric FOURMY qui m’a coaché sur ce championnat.
Interview du capitaine de l’équipe de France
Ce championnat d’Europe 2017 était le baptême du feu pour le nouveau capitaine de l’équipe de France de pêche au coup, Paul-Louis Lafont. Après de longues années passées au sein de l’équipe de France en tant que pêcheur, il revient pour nous sur cette première expérience en tant que manager.
Première expérience de capitaine de l’équipe de France de pêche
Ma première expérience en tant que capitaine de l’équipe de France séniors, s’est dans l’ensemble plutôt bien passée. Je connaissais bien la plupart des pêcheurs sélectionnés pour avoir pêché avec eux pendant plusieurs années en équipe, et ce, jusqu’à encore l’année dernière. J’y ai intégré des jeunes. Certains pour pêcher, d’autres pour coacher. Ils ont su rapidement s’intégrer au groupe, et nous pouvons nous en satisfaire.
Faire abstraction du passé
Même à chaud et au lendemain seulement de ce championnat d’Europe, je ne me retourne que très rarement sur le passé. Que ce soit dans la vie privée, professionnelle ou sportive, la page est tournée. Si nous voulons aller de l’avant, seul le présent et le futur ont de l’importance. Maintenant, étant un gagneur dans l’âme, je ne peux pas être entièrement satisfait de cette 5ème place. Bien que ce soit un bon résultat, il ne faut pas oublier que nous étions 3ème à l’intermédiaire.
Manque de pratique en rivière
L’approche tactique était bonne, la première manche nous l’a prouvé. Il n’y avait rien à changer pour aborder la seconde. Je pense que nous sommes un peu en dessous de certaines équipes lorsqu’il s’agit de pêcher véritablement en rivière. Nous n’y pêchons plus depuis bien des années. Et il est clair que cela nous a manqué pour prendre le peu de poissons qui nous auraient permis de “gratter ” quelques places. Dix points pour le podium sur des secteurs de 24 en deux manches, ce n’est vraiment pas grand-chose. Les équipes qui sont devant ont eu l’occasion de pêcher le parcours à plusieurs reprises. Cela leur a certainement permis de mieux appréhender les changements de courant et de niveau d’eau, dû aux marées.
Construction de l’avenir
J’espère maintenant que nous aurons l’occasion de vite retrouver des championnats de France en rivière; Avec du courant et pas des parcours, où l’on peut caler sa ligne avec un flotteur de moins d’un gramme. D’ailleurs, j’avais déjà prévu depuis le début de l’année, de faire une ou deux épreuves avec l’équipe de France au complet, sur des pêches de ce type.
Diego est un pilier de l’équipe de France et compte parmi les pêcheurs les plus expérimentés non seulement au niveau national mais aussi international. C’est avec sa précision habituelle qu’il nous rend compte de la stratégie employée lors de ce championnat d’Europe de pêche au coup 2017.
Deux coups
A l’issue des entrainements, nous avons déterminé qu’il était nécessaire de préparer deux coups. Le premier situé entre 6 et 9mètres du bord en fonction de la profondeur et le second à 13 mètres. Nous avons jeté quelques boules d’amorces sur chaque coup et concentré les esches avec de la terre à la coupelle lors de l’amorçage principal. La gestion des esches était primordiale pour s’assurer un entretien constant des deux coups.
La première manche : Une pêche rythmée
Après quelques coulées au large à 13m sans enregistrer la moindre touche, et comme tous les pêcheurs visibles dans le secteur, je me suis vite rabattu sur le coup de bordure afin de prendre quelques poissons où mon voisin de droite avait réussi à prendre quelques plaquettes.
Je l’ai vite rattrapé et dépassé mais il me fallait entretenir, c’est à dire construire le coup du large en y apportant les esches nécessaires pour attirer et maintenir quelques brèmes.
Le coup de bordure s’épuisant, j’ai décidé d’aller au large et de pêcher plus agressivement: c’est à dire de déposer des coupelles très régulièrement à un rythme soutenu. J’ai encore accéléré lorsque les touches sont enfin arrivées. Comme je l’avais vu aux entrainements, la pêche pouvait se faire dans la dernière heure et rien n’était vraiment perdu avant. Le courant n’avait rien à voir avec celui de la semaine et il a fallu vite s’adapter. Alors qu’en semaine, nous avions utilisé des flotteurs portants entre 1gr et 10gr, le jour J, j’ai dû pêcher avec des modèles de 20, 25 et 30gr plat.
J’ai subi un manque cruel de touches pendant 20minutes. Une casse sur un gros poisson qui vraisemblablement était le gêneur, a fait réapparaître les touches. La perte d’une belle brème à portée d’épuisette me coûte sans doute aussi un point.
La seconde manche
Je l’ai abordé de la même manière que la première sauf que j’ai été contraint de faire la bordure à 10m. Le fond chaotique ne me permettait pas de la faire plus près. J’ai pris quelques poissons plus gros que la veille mais le coup s’est rapidement essoufflé. J’ai dû pêcher comme la veille à 13m avec la même puissance de courant. Cette fois-ci, je ne pouvais pas casser car j’avais prévu des bas de ligne plus forts. Lors de cette seconde manche, le courant s’est complètement arrêté à 10mn de la fin et j’ai dû régler une ligne plus légère qui m’a malheureusement fait perdre du temps. Le niveau descendait de presque 80cm et une brème de plus pouvait me faire gagner le secteur suivant sa taille et j’ai manqué peut-être cette ultime touche dans les 5 dernières minutes.
Feed back : Une pêche toute en patience
Si je devais refaire le championnat, je pêcherais de la même manière en abordant les deux coups de la même façon mais partirais plus tôt au large. Avec le recul, je me suis aperçu que le réglage de la traîne avait encore une fois une énorme importance sur les touches. Malgré la pige de mesure que nous avions installée, il fallait s’efforcer de reprendre le fond qui changeait sans cesse. Seul un réglage optimal, permettait de provoquer une touche et surtout de ne pas harponner ou manquer le poisson. Cette pêche nécessite de la patience car il s’agit de construire un coup et tout peut se jouer dans les derniers instants. Il m’a manqué un peu de réglages car les conditions du courant du championnat n’étaient pas les mêmes que la semaine.
Matériel utilisé par Diego lors de ce championnat d’Europe de pêche au coup
Bilan
L’équipe de France finit 5ème de ce championnat et Diego à la 9ème place au classement individuel, soit le meilleur français. Considérant qu’il n’existe plus de « petites nations », cette nouvelle place dans le top 10 des pêcheurs français conforte leur position et évidemment celle de Diego parmi les meilleurs également.
« le Festival Garbolino sera assurément une épreuve sur laquelle il faudra compter dans le calendrier international. »
Le moins que l’on puisse dire c’est que les équipages belges ayant fait la longue route du plat pays à Saint Hilaire Les Places, n’ont pas fait le déplacement pour rien puisqu’ils occupent deux places sur le podium. Interview de PF Deschepper, belge et fidèle de Garbolino, qui décroche une belle 3ème place avec son partenaire Eric Hardat.
découvrez le compte rendu du Garbolino Festival ici
Bien préparés pour ce Festival Garbolino
« Afin de préparer cette épreuve, nous nous sommes basés sur les informations fournies par les organisateurs ainsi que sur les résultats du concours du début avril.De grosses pêches semblaient donc possibles, même si certaines places paraissaient plus délicates à négocier, ceci étant dû au profil irrégulier des plans d’eau (profondeur,pente…).
Nous avions donc décidé d’être sur place dès le mercredi afin de bénéficier de trois jours d’entraînement.
Les deux premiers jours furent consacrés à pêcher l’étang des
Barabans qui nous semblait le plus difficile à appréhender.
Dès le premier amorçage, nos doutes se confirment:les gardons mordent comme des fous pendant la première heure puis la pêche se durcit.
Les poissons désertent le coup sans raison apparente puis reviennent comme par enchantement.
Le lendemain, la pêche est encore plus difficile:des touches pendant quinze minutes puis plus rien de constant. Pire, ce qui permet d’enregistrer quelques touches semble totalement improductif dans les minutes qui suivent.
Seule certitude,un frondage régulier de casters et/ou chènevis permet de maintenir une certaine activité sur le coup.
Le vendredi, nous nous rendons sur l’étang à gros poissons(Lafarge) et là, nous réalisons nous réalisons un véritable “carton” sous la canne : plus de 80kgs de brèmes et carrassins en à peine 3 heures!Nous sommes confiants, notre stratégie paraît efficace.
Déroulement de l’épreuve : La première manche
Le tirage au sort nous attribue le numéro 23 secteur bois,aux Barabans. Le profil du poste est le suivant:une pente prononcée se prolonge jusqu’à 9 mètres du bord, puis la profondeur(5m) se stabilise, le fond étant pratiquement plat. Nous décidons d’être assez “agressifs” dans notre approche car cette place s’était révélée excellente le jeudi. La chute des températures nous incite aussi à croire que les poissons regagneront les grandes profondeurs.
Nous optons donc pour une amorce foncée (noire vu la clarté de l’eau) inactive et y incorporons près d’un kilo de fouillis ainsi que des asticots rubis ébouillantés.
L’amorçage se fait à 11m afin de gagner en rapidité d’exécution et de conserver une marge de manoeuvre au cas où les poissons reculeraient.
Dès le début de la manche,nous devons nous rendre à l’évidence:nous nous sommes trompés,la pêche est extrêmement difficile et les touches particulièrement rares!
Il est certain que notre approche ne facilite pas les choses! Rétrospectivement, une amorce travaillant plus et contenant moins d’esches ainsi que l’emploi de lignes plus légères(hameçon 22 et vers de
vase) aurait permis de déclencher plus de touches!
Toutefois,la prise de gardons d’une taille supérieure aux autres concurrents nous permet de terminer à la deuxième place avec un petit kilo!
Notez aussi que la pêche au moulinet permettait de “gratter” quelques touches en fin de pêche.
2ème manche : Une belle victoire de secteur
Nous héritons de l’étang Lafarge,secteur digue,au numéro 29.
Confiants, nous amorçons massivement sous la 13m:je commence par jeter dix boules d’argile surmouillées contenant du fouillis et des vers coupés.Je complète avec des boules d’une amorce riche contenant peu de terre,du fouillis et des pinkies ébouillantés.
J’amorce également avec le même mélange copieusement à 40m.Pour cette pêche au moulinet,j’ai choisi de préparer trois montages, des coulissants exclusivement(3+10;3+12;3+15) au vu de la profondeur(4,5m) et de la dérive importante.
La pêche débute lentement:quelques carrassins sont pris au moulinet dans le milieu du secteur.Après une petite demi-heure,j’enregistre une touche à “l’anglaise”,c’est une plaquette de 300gr bientôt suivie par une autre un peu plus grosse.Le coup monte alors “en puissance”,les touches se faisant plus nombreuses(plaquettes,petits carrassins,quelques brêmes).
Après deux heures,je me décide à rappeler régulièrement avec des boules très chargées en esches.Le résultat ne se fait pas attendre et une carpe de deux kilos rejoint la bourriche.
Ce rappel fonctionnera jusqu’à une heure de la fin,puis les poissons disparaîtront.Le vent de face à forcit et une ligne de 3+15gr permet maintenant de ralentir la dérive.Je refais également un “fond” avec une dizaine de boules ce qui me permet de reprendre une brême et une belle plaquette alors que les autres concurrents n’enregistrent plus de touches.
De son côté,Eric qui s’est astreint à déposer régulièrement sous la canne des boules de double terre riches en vers coupés réussira à capturer deux belles brêmes et quelques perchettes.
Notez qu’à l’hameçon nous avons constamment utilisé un vers de fumier accompagné de deux asticots morts.
Au final,nous remportons le secteur avec un peu moins de 14kg de poissons.Nous terminons donc avec trois points,ce qui nous classe troisième au général, départagés au poids avec les seconds.
Conclusion sur ce premier Festival Garbolino
Participer à cette épreuve fut pour nous un réel plaisir. Les étangs sont magnifiques et les pêches variées nécessitent un grand sens de l’adaptation.
C’est aussi une occasion unique de rencontre et d’échange.
Nous nous en voudrions de ne pas souligner le travail énorme réalisé par les organisateurs et les bénévoles afin que la compétition se déroule dans les meilleures conditions possibles(une aide était proposée pour porter le matériel sur le secteur le plus difficile d’accès et une route fut même barrée afin de pouvoir stationner les véhicules!).
Il est simplement dommage que la météo et la fraie n’aient pas permis d’exploiter pleinement la richesse piscicole de l’endroit.
Nul doute qu’au vu de la motivation et de la volonté de bien faire de l’équipe organisatrice, le Festival Garbolino sera assurément une épreuve sur laquelle il faudra compter dans le calendrier international.
> découvrez le compte rendu du Garbolino Festival ici
Prev1...234...12Next Page 3 of 12