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Choisir la bonne forme du flotteur au coup est primordial, au risque de passer totalement à côté de sa partie de pêche. Le nombre de flotteurs pour la pêche au coup est très important, il y a de quoi s’y perdre, surtout pour les débutants.
4 familles de formes de flotteur au coup
Autant que les espèces ciblées, ce sont aussi les conditions du jour, profondeur courant et vent, qui doivent guider pour choisir la forme du flotteur. Ce qui importe, c’est que le flotteur au coup soit stable au possible pour permettre une présentation et une animation optimale de l’esche par les différents aguichages. Même si évidemment, il existe des tas de déclinaisons au sein d’une même famille, il y a 4 formes génériques ainsi classées : effilée, oblongues, boules et plats.
1/ Choisir la forme de flotteur pêche : Effilée
La forme effilée est la plus sensible en raison de la faible résistance qu’elle oppose à l’enfoncement. Cette forme n’est par contre pas adaptée à la pêche dans les courants vifs car elle peut se coucher lorsqu’on tente de bloquer la dérive du flotteur. Cette famille réunit plusieurs formes.
Forme dite Carotte très allongée dont le sommet ou la base possède un petit renflement qui va donner la stabilité nécessaire. La partie très effilée va quant à elle octroyer le maximum de sensibilité. La quille étant relativement courte, les risques d’emmêlements sont amoindris et il s’agit donc de flotteurs qui conviennent bien pour toutes les pêches rapides au rythme de touches élevé. Ils détectent tout type de touches y compris les plus subtiles. C’est une forme idéale à choisir pour la pêche en canal, étang, y compris en présence d’une légère brise car les vaguelettes animent le flotteur sans avoir à y toucher.
Forme dite crayon, un crayon dont la pointe est orientée vers le haut. C’est la forme de flotteur à choisir pour la pêche du gardon, particulièrement au Nord de la France. En adaptant le poids du flotteur au coup, il est possible de l’utiliser lors de mouvements d’eau, gauche/droite, important. C’est une forme qui allie stabilité et sensibilité, très polyvalent. Plus la quille est courte, plus le flotteur se met rapidement en place et inversement.
2/La forme de flotteur : Oblongue
La forme oblongue est la forme de flotteur pêche la plus polyvalente à choisir pour toutes les pêches au coup et ce à toutes les distances. Excellent compromis entre stabilité et sensibilité, un flotteur de forme oblongue plus ou moins prononcé, d’un ballon de rugby très évasé à une poire, permet d’aborder tous les plans d’eau. Sa base renflée lui octroie une assise et un équilibre intéressant. Un courant lent à moyen ne parvient pas à le « coucher » ce qui le rend utile lorsque le courant s’avère changeant. Dans ses petites tailles, quille et antennes courtes, c’est la forme de flotteur à petits poissons en surface ou entre deux eaux par excellence. Plus la longueur de la quille augmente et plus la base se bombe, plus on gagne en stabilité. Le champ des possibles est impressionnant.
3/La forme de flotteur : Boule
Les flotteurs de forme boule représentent les modèles conventionnels les plus stables. Opposant sa forme au courant, elle permet de garder un contrôle permanent sur la dérive du flotteur. Elle est prédestinée aux eaux agitées par le vent et le courant. Davantage résistante à l’enfoncement, la forme arrondie empêche que l’agitation aquatique n’aspire le corps et ne crée de « fausses touches ». C’est donc un modèle destiné aux beaux poissons provoquant des touches franches dans les grandes tailles, mais dans des poids inférieurs et grâce à un équilibrage adapté, il convient également à toutes les pêches dites « à passer » où l’on retient simplement son flotteur dans le courant, sans chercher à le bloquer.
4/La forme de flotteur : Plat
En matière de formes de flotteurs, les plats ont créé une véritable révolution. Grâce à leur hydrodynamisme, ils n’opposent que peu de résistance au courant, même les plus violents et permettent, en choisissant la portance adaptée, d’immobiliser l’esche sur le fond et donc de piéger les plus gros poissons. Leur utilisation demande un temps d’adaptation, mais la forme représente un atout réel. Nous comptons dans notre équipe de champions maison, l’un des meilleurs pêcheurs au flotteur plat d’Europe. En effet, Diego Da Silva a prouvé à multiples reprises sa dextérité pour les pêches dans le courant et il a participé au cahier des charges de l’élaboration du flotteur SP F15, un plat qui permet de pratiquer et une pêche à bloquer et une pêche à glisser.
Le flotteur plat offre une présentation optimale de l’esche dans le courant.
Pour solidariser un flotteur de pêche au nylon, ce dernier transite au travers d’un gaine silicone enfilée sur la quille du flotteur. Gaines et diamètres de quilles doivent correspondre. Si la gaine en silicone est trop large, le flotteur va bouger de manière intempestive. Si au contraire la gaine est trop serrée, le nylon risque d’être endommagé lorsqu’on bouge le flotteur. Chaque type de flotteur de pêche au coup classique ou carpe nécessite un diamètre de gaine adapté.
Prenez garde à la qualité de la gaine en silicone
Les gaines sont fabriquées dans un matériau souple et très solide. Il n’en demeure pas moins qu’il faut veiller à leur intégrité sinon la ligne peut devenir inopérante. Il faut utiliser des ciseaux bien coupants pour éviter que la gaine ne s’abime et ne risque de s’effilocher avec les mouvements répétitifs du flotteur sur le corps de ligne. Les gaines silicones doivent donc être choisies avec précaution. Elles doivent être d’une qualité irréprochable et remplacée, tout comme l’ensemble du montage, au moindre signe de faiblesse. Il en existe de différents diamètres pour épouser parfaitement le diamètre (et la nature) de la quille du flotteur.
Astuce de champion : Une astuce donnée par Hervé Bieber. Si vous utilisez des flotteurs identiques mais montés sur des diamètres de nylons différents, placez des gaines de couleurs différentes pour les repérer facilement dans vos casiers.
Pour repérer facilement le diamètre de votre montage, coordonnez la couleur de la gaine à la résistance de votre nylon.
Placez au moins 3 gaine en silicone sur la quille du flotteur de pêche
Maintenir le flotteur de pêche en position, donner la possibilité de le déplacer à foison, maintenir un alignement parfait entre antenne – corps et quille. C’est la raison pour laquelle il convient de toujours placer 3 gaines sur la quille du flotteur. La première se positionne sous le corps du flotteur, la seconde à une distance intermédiaire entre la première et la dernière située au bas de la quille. A propos de celle-ci, voilà petite astuce. 3 gaines permettent au nylon d’être parfaitement aligné et évitent qu’en déplaçant le flotteur, la quille ne se déforme. La première doit être décalée de la base du flotteur pour ne pas créer d’angle prononcé. La seconde assure la rigidité.
Quant à la dernière, il convient de la faire dépasser d’1 centimètre après la quille, vous allez éviter de nombreux emmêlements car cette mini-suspension va donner de la souplesse à l’angle qui va se former. En aucun cas, la gaine silicone ne doit glisser lorsque vous bougez le flotteur de pêche. Si c’est le cas, c’est que le diamètre de la gaine n’est pas adapté. Le glissement ne doit pas être trop ferme non plus, sinon le nylon souffre.
Lorsque vous pêchez la carpe, et donc utilisez un diamètre de nylon important, celui-ci pardonnera une gaine plus ferme. D’autant plus que les montages sont mis à rude épreuve et pour ne pas perdre vos réglages en cours de pêche ; lorsque vous décrochez une prise accidentellement par exemple, choisissez ces gaines très fermes et n’hésitez pas à les quadrupler si vous utilisez un flotteur à longue quille.
Les lignes à carpe exigent de gros nylons et la traction est importante pendant les combats, pour éviter que le flotteur ne glisse, utilisez des gaines fermes.
Quelques conseils pour bien choisir sa gaine en silicone :
Mieux vaut investir dans différents diamètres pour pouvoir pallier à toutes les situations,
Proscrivez toutes formes de gaines rigides (type câble électrique),
A la moindre déchirure de la gaine lorsque vous la placez, vérifiez que la quille du flotteur de pêche ne soit pas saillante et donner un coup de lime le cas échéant.
Chaque quille, diamètre, nature, nécessite une gaine correspondante et un ajustement parfait, sinon la ligne ne peut être efficace.
L’élastique intérieur est indissociable de la pêche à la grande canne. En adaptant son diamètre à la puissance des poissons recherchés, on peut mettre au sec des poissons de toutes tailles. Il est le premier rempart entre la grande canne et le montage de ligne. S’il est mal noué, adieu poisson et ligne. Olivier WIMMER vous indique le nœud simple et sûr qu’il utilise pour effectuer ce raccord important : le nœud de raccord du connecteur à l’élastique.
Un nœud simple et sûr
Qu’on ait recours à des élastiques pleins ou creux, de tout type de diamètre, il faut utiliser un connecteur au sommet pour relier facilement la ligne à l’élastique. Pour que le stratagème fonctionne et éviter tout risque de casse ou de perte de ce connecteur, il est important de soigner le nœud de raccord élastique/connecteur.
Une fois en place, le connecteur reçoit le nylon qui compose la ligne, son raccord ne peut être négligé
Connecteur adapté
Attention à bien adapter la taille du connecteur au diamètre de l’élastique. Il existe plusieurs modèles, médium pour les élastiques de 0.6 à 1 mm, larges d’1,2 à 2 mm et Extra Larges au-delàs.
Ainsi vous n’aurez aucun mal à introduire l’élastique dans l’orifice prévu et réaliser un nœud fiable.
S – M et XL, les connecteurs Garbolino se déclinent en plusieurs tailles
Mode d’emploi de confection du nœud de raccord entre l’élastique et le connecteur
Passer l’élastique dans la base du connecteur
Relier l’élastique au connecteur en prenant soin de laisser dépasser 5cm environ d’élastique
Former un nœud simple avec l’excédent d’élastique
Humecter et tirer jusqu’à ce que le nœud coulisse à la base du connecteur
Coiffer le connecteur grâce à l’embase introduite au début du process
Couper l’excédent d’élastique. Le petit résidu coincé entre l’embase et le connecteur forme alors un sécurité qui évitera tout glissement.
Il ne reste plus qu’à accrocher la ligne et pêcher !
VIDEO : Découvrez comment bien choisir son élastique, qu’il soit plein ou creux avec Stéphane Pottelet.
Les bouillettes, pellets, gros cubes de pâté de jambon sont les meilleurs appâts pour la pêche des gros poissons et des carpes notamment. Pour les fixer à l’hameçon, l’idéal est de recourir à un montage au cheveu. C’est-à-dire que l’appât est relié à l’hameçon par l’intermédiaire d’un accessoire, rendant le piège plus léger et discret. Voilà comment faire un montage nœud sans nœud.
Le nœud sans nœud
Bouillettes et pellets sont des appâts durs qui ne peuvent pas s’enfiler directement sur un hameçon, il est nécessaire de passer par un montage au cheveu. Et le meilleur moyen pour le confectionner est de nouer un hameçon à œillet via un nœud sans nœud ou knotless en anglais. Au bout du cheveu, c’est-à-dire ce brin de nylon résiduel ayant servi à nouer l’hameçon, on va trouver un accessoire qui va bloquer l’appât tel qu’un arrêtoir ou une bague de latex.
Les avantages du montage au cheveu
– Gain de temps : il est plus rapide à réaliser que le montage classique, il y a un nœud de moins et donc le nœud est plus résistant.
– Plus pratique : jusqu’au serrage du nœud sans nœud, on peut ajuster la longueur du cheveu et donc jouer sur la distance entre l’appât et l’hameçon.
– Mobilité de l’esche: Si l’on utilise des esches équilibrée, le ballotage de la bouillette est plus souple.
– Commodité : le nœud de la petite boucle ne vient pas gêner l’enroulement des spires quand l’on veut placer la bouillette très prêt de la pointe de l’hameçon.
Mode d’emploi pour la confection du nœud sans nœud – Knotless
1. Orientez l’hameçon pointe vers le bas
2. Introduisez le nylon dans l’œillet par son sommet
3. Réalisez une douzaine de spires en démarrant en butée contre l’œillet
4. Assurez vous que les spires ne se superposent pas
5. Repassez le nylon dans le sommet de l’œillet comme au démarrage
6. Serrez le nœud en faisant remonter les spires
7. C’est prêt, il ne vous reste plus qu’à fixer l’accessoire de votre choix sur le cheveu
Vous souhaitez en savoir plus sur le montage de ligne pour la pêche de la carpe ?
La pêche au coup de la brème hiver se pratique peu. Mais elle reste toujours possible bien qu’on la dit léthargique en cette saison. Il s’agit d’une pêche technique qui exige finesse et sensibilité dans l’approche. Olivier WIMMER la pratique beaucoup dans ses canaux de l’Est de la France et partage avec nous ses trucs et astuces.
De la finesse
La pêche au coup en hiver est rendue difficile par la température de l’eau. C’est un paramètre important dont il faut tenir compte dans toute son approche, depuis le montage des lignes à la confection de l’amorce. En effet, les poissons bougent moins en hiver et s’alimentent donc moins également. Leurs déplacements sont plus lents car ils économisent leur énergie pour faire face aux éventuelles intempéries. Les brèmes de toute taille sont bien présentes dans les canaux.
A la saison froide, les brèmes se regroupent pour passer cette saison rude et aussi pour se mettre à l’abri des rivières beaucoup plus tumultueuses. Si vous avez près de chez vous des affluents proches de rivières gonflées par la pluie, n’hésitez pas à les prospecter.
Ciel dégagé, gelées matinales, le froid ambiant rend la pêche hivernale technique, mais de beaux coups de ligne sont possibles.
Le montage des lignes pour la pêche au coup de la brème en hiver
Les brèmes provoquent toujours des touches assez subtiles en raison de ses mouvements lents. Cette règle est encore plus valable en hiver. Il convient donc de recourir à des montages de lignes assez fins, mais surtout des plombées souples et des flotteurs sensibles.
Le nylon :
Olivier emploie un corps de ligne de 11/100ème de Super G Power. C’est un excellent compromis entre finesse et solidité, car les canaux sont parfois fréquentés par de beaux sujets de brèmes communes ou bordelières, ces dernières étant particulièrement combatives. Le bas de ligne est confectionné avec du nylon Super Soft en 7/100ème.
Le flotteur :
En hiver, la météo est souvent très changeante et donc la visibilité également. C’est une donnée qui influe sur le choix du flotteur, car c’est un autre compromis à trouver entre sensibilité et visibilité. Olivier opte pour un flotteur à antenne plastique, le SP S16, dont on pourrait croire qu’il est moins sensible qu’une antenne en fibre ou en métal. Dans l’absolu, c’est exact, mais cette antenne est équilibrée de telle sorte à ne dépasser que de quelques millimètres.
Le centre de gravité du flotteur, davantage immergé par ce surplombage volontaire, va être abaissé au maximum, ce qui va le rendre beaucoup moins exposé aux vaguelettes par exemple. Son choix se porte sur le SP S16, un flotteur à la base renflée mais au sommet effilé qui va permettre de détecter parfaitement les fameuses touches en relevé caractéristiques des brèmes.
La plombée :
Elle est composée d’une dizaine de plombs sphériques dont les 3 derniers, dont le fameux plomb de touche, est exceptionnellement un N°12. Habituellement sur toutes ses lignes, Olivier ne descend jamais sous le N°11 pour une présentation plus stable. La plombée est alors étalée et grâce à cette légèreté des 3 derniers plombs, la terminaison de la ligne est très souple.
L’hameçon :
Il doit être aussi fin de fer et léger que possible car en hiver les brèmes mordent du bout des lèvres. Pour autant, il ne doit pas s’ouvrir au ferrage. Afin de pouvoir y positionner 1, voire 2 vers de vase ou pinkies qui sont les esches reines pour la pêche de la brème, mieux vaut recourir à un hameçon à large courbure. Ces modèles sont en prime légers car plus courts. Olivier ne jure que par le modèle 2220 NI, un parfait compromis entre solidité et légèreté encore.
Le flotteur SP S16 est un excellent compromis entre sensibilité et visibilité
Quel élastique pour la pêche en hiver
Pour faire face à tous ces compromis entre sensibilité/légèreté/solidité, le dernier maillon de la chaîne est l’élastique intérieur. C’est une pièce maîtresse qui est pour beaucoup dans la réussite d’une partie de pêche au coup. Avec un élastique trop épais et/ou trop tendu, associé à un hameçon et un nylon fins, c’est la décroche assurée, soit au ferrage, soit en ramenant le poisson. C’est pourquoi, malgré des poids de plusieurs centaines de grammes pour les brèmes ; il faut utiliser un élastique fin pour amortir le ferrage.
Le cône à échelle permet de régler la tension de l’élastique en fonction de la taille des poissons présents
L’amorce pour la pêche de la brème en hiver
N’importe quelle amorce estampillée « étang » peut faire l’affaire pour amorcer la brème en hiver. Ces bases d’amorce sont idéales car elles représentent une bonne balance entre nutriments et produits neutres. Les pétillements qu’elles dégagent en surface permettent de localiser l’amorce mais aussi d’indiquer la présence de poissons ou non. La manière de s’alimenter des brèmes et leur simple passage sur le léger tapis d’amorce suffit à remuer les particules et les dégager vers la surface. Ce sont des signes à surveiller. Au contraire des saisons plus clémentes, il faut revoir les quantités. Et 1 kg d’amorce sèche suffit à pêcher durant plusieurs heures.
Pour appauvrir l’amorce, qui en fait servira aussi et surtout de véhicule pour les esches vivantes qu’on y introduit, Olivier ajoute toujours entre 30 et 50% de terre. L’amorce reste alors bien en place ; car au contraire de ce qu’on pourrait penser, les canaux sont loin d’être totalement immobiles et une faible dérive peut décaler les poissons loin de l’impact des boules d’amorce. La couleur de l’amorce est importante elle-aussi et est dictée par la couleur de l’eau.
On dit que les amorces sombres voire noires sont dédiées à la pêche au coup du gardon, il n’en est rien. Plus l’eau est claire, plus l’amorce d’Olivier est sombre. Et plus l’eau se fait mâcher par les eaux de pluie ou de neige, par exemple, plus l’amorce sera claire.
Une amorce brune sombre est passe-partout en hiver
Les appâts pour la pêche de la brème en hiver
Tout comme l’amorce, la quantité d’appâts vivants introduite dans l’amorce dépend du nombre de poissons sur le coup. Au démarrage, il vaut mieux être prudent et n’en verser qu’une pichenette, on peut toujours en rajouter par la suite. Les pinkies sont de petits asticots dont la brème est friande, tout comme toutes les autres espèces. Leur défaut est d’être hyper mobiles, même dans des eaux froides. Olivier conseille donc d’utiliser des asticots congelés afin d’être certain qu’ils restent bien dans l’amorce.
Le luxe est de pouvoir disposer d’un apport de fouillis de vers de vase qui reste un appât de choix tout au long de l’année. Encore une fois, il est possible d’utiliser du fouillis de vers de vase congelé; dont on aura fait réserve aux beaux jours. A l’hameçon évidemment, mieux vaut privilégier les mêmes appâts, pinkies vivants et/ou morts et vers de vase.
Pinkies et vers de vase, les esches reines pour la pêche en canal
Jamais sans ma coupelle Pour Olivier, pêche d’hiver rime avec discrétion et précision. « Je suis un adorateur de la coupelle d’amorçage. En hiver, encore plus. Elle permet de maîtriser les quantités et offre une précision et une discrétion extrêmes. Je réalise mon amorçage de départ et de rappel uniquement à la coupelle. Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une perte de temps; bien au contraire, en plus elle donne confiance car on est toujours sûr de pêcher sur son amorce. »
La coupelle offre une discrétion et une précision extrêmes
Il existe de nombreuses façons de lier un pellet dur à l’hameçon. Par l’intermédiaire d’une bague de latex ou d’un arrêtoir pour les pellets percés. Dans les deux cas, on réalise un montage d’hameçon avec ce qu’on appelle un cheveu. L’appât ne se pique pas directement sur l’hameçon, mais via un accessoire lui-même relié à un brin de nylon dit cheveu. Les bagues de latex sont très pratiques, mais pour des pêches intensives de carpes en surface, à la grande canne ou au moulinet, elles peuvent montrer des limites.
Le lasso, dont le nom sort tout droit du Far West, est bien un nœud coulant. L’emprise est de plus en plus forte lorsqu’on tire dessus. C’est un nœud qui nous vient d’Angleterre où la pêche au coup au pellet se pratique depuis fort longtemps. Grâce au montage lasso, le pellet est maintenu fermement ; il est possible de prendre plusieurs poissons de suite avec le même appât. Qui plus est, c’est un nœud à géométrie variable, il suffit de varier l’ouverture pour se caler sur le diamètre du pellet employé.
Avec le lasso, il est possible de changer de diamètre de pellet en cours de pêche sans modifier le système ou la bague d’attache
Réalisation du nœud lasso pellet
La réalisation du montage nœud lasso pour la pêche au pellet demande un peu de pratique mais grâce à ce mode d’emploi en images, vous le maîtriserez en un rien de temps. Vous pouvez greffer le lasso sur n’importe quel type d’hameçon à œillet ou non.
La pêche de la carpe au coup en hiver est loin d’être impossible comme certains semblent le penser. Mais, à l’image d’une pêche de gardons, sa pratique nécessite des aménagements pour espérer les capturer. Jean-Michel Bellier nous explique son approche en hiver.
Un nylon plus fin
Le montage de la ligne pour la pêche au coup de la carpe en hiver est très important. En hiver, les carpes sont moins actives en raison d’une eau plus froide. Sans cesser complètement, leurs besoins alimentaires baissent tout de même et elles fouillent les sols de manière moins intensive. Par conséquent, les eaux des carpodromes sont aussi beaucoup plus claires. Il convient alors d’aborder son poste avec davantage de finesse. Pour Jean-Michel, un des éléments clefs est le diamètre du nylon. Si au printemps et en été, il opte pour un fil de pêche avoisinant les 20/100ème, en hiver il réduit de 2 voire 3 tailles. 16/100ème pour les poissons entre 1 et 3kg et 18/100ème au-delà. Il privilégie le nylon Fluoro Power qui offre discrétion et solidité.
Le Fluoro Power offre résistance et discrétion
Des flotteurs sensibles
La seconde pièce maitresse du montage des lignes de Jean-Michel est le flotteur. Tout comme le nylon, il opte pour davantage de finesse et de sensibilité. Il utilise deux modèles de flotteurs, l’un effilé, le SP T44 et l’autre de forme plus oblongue, le SP I22, plus stable en présence de vent. Tous deux sont surmontés d’une antenne creuse fine, capable de détecter des touches délicates et surtout d’amoindrir les refus en opposant peu de résistance lorsque la carpe se saisit de l’appât.
Le flotteur SP T44 est très sensible grâce à sa forme et son antenne fine
Le SP I22 Sensitive offre une excellente visibilité et stabilité en plus d’être sensible
Des hameçons légers et costauds
Les hameçons destinés à la pêche au coup de la carpe en hiver répondent aux mêmes critères. Jean-Michel réduit leur taille et opte pour des modèles plus fins de fer, toujours dans le souci de réduire le nombre d’hésitations de la part des poissons. Son choix se porte sur les 2410, 2420 et les 2430.
Retrouvez la présentation des hameçons carpe pêche fine par Stéphane Pottelet sur notre chaine YouTube Garbolino France.
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Des élastiques souples
Comme tout au long des autres saisons, Jean-Michel emploie des élastiques creux, mais là encore leur diamètre est revu à la baisse pour correspondre à celui du nylon et aussi à la taille des hameçons. Il recourt aux élastiques creux Soft Fighter de 2.1 ou 2.2 mm maximum qui permettent de limiter les décrochages lorsque les carpes mordent du bout des lèvres.
Jean-Michel vous montre comment bien choir et monter vos élastiques creux pour la pêche en carpodrome.
Appâts, un choix toujours varié
Au niveau des appâts, Jean-Michel fait confiance aux granulés de petite taille qu’il dépose de manière très précise à l’aide d’une coupelle de scion à l’aplomb de son coup. Il place alors sur son hameçon des granulés expansés, mais apprécie aussi les appâts vivants tels que les vers de terreau. Il ne s’interdit pas non plus d’utiliser du pain qui est une esche très efficace en hiver lorsque les eaux sont claires. L’important est de pouvoir proposer un choix varié pour trouver le bon appât.
Un menu varié pour répondre aux caprices du jour des carpes
Qu’on soit pêcheur de loisir ou pêcheur de compétition, posséder une station de pêche bien équipée est un atout supplémentaire. Autant pour la pêche à la grande canne que pour les pêches au moulinet, en plus des dessertes, certains autres accessoires pour station de pêche sont indispensables pour pouvoir pêcher correctement.
La barre d’amorçage, accessoires pour grande canne
La barre d’amorçage a fait son apparition, sur les stations de pêche, il y a quelques années. Elle fait partie maintenant des accessoires station de pêche incontournables du pêcheur à la grande canne.
C’est une barre recouverte de mousse qui se place sur les pieds avant de la station de pêche grâce à deux bras parallèles. Comme la plupart des accessoires Garbolino pour station, les bras se fixent sur les pieds en quelques secondes grâce au système multigrip. Elle peut-être alors positionnée à n’importe quelle hauteur.
La barre d’amorçage a plusieurs fonctions. Tout d’abord, elle permet de faire reposer la canne dessus. En bloquant le talon de la canne dans l’emplacement prévu dans le coussin du siège de la station, la canne va, une fois posée sur la barre, tenir toute seule. Le pêcheur aura donc les mains libres pour amorcer ou agrainer, par exemple. Ensuite, lorsqu’il faut pêcher avec des flotteurs plats ou pour toutes les fois où il faut bloquer la ligne dans le courant, la barre d’amorçage est indispensable. Une fois que la canne est posée dessus, la barre va permettre de supporter le poids de la canne. Le pêcheur pourra donc facilement retenir sa ligne, car la canne sera bien stable et ne bougera pas.
Il existe plusieurs modèles de barre d’amorçage. Elles se différencient par le fait de pouvoir les positionner, ou non, à la longueur souhaitée du marche-pied. Le fait d’avoir un modèle avec des bras parallèles plus longs permet de pouvoir accéder facilement à la bourriche.
La barre d amorçage permet d avoir les mains libres pour amorcer, mais aussi de bloquer parfaitement la ligne dans le courant
Les crochets repose-canne (demi-lune), accessoires pour bloquer sa canne
Bien qu’ils aient tendance à disparaître au profit de la barre d’amorçage, les repose- canne en forme de demi-lune, sont encore utilisés par beaucoup de pêcheurs. Ils vont toujours par paire. Le premier se fixe sur le pied avant de la station de pêche, ouverture vers le haut. Et le deuxième, se fixe sur le pied arrière ouverture vers le bas. Ils permettent tous simplement de bloquer la canne afin qu’elle tienne toute seule pour toutes les opérations d’amorçage, par exemple.
Stéphane Pottelet à l’amorçage en vidéo sur notre chaîne YouTube Garbolino France
Les Supports coudés 90°, accessoires pour filet à déboîter et épuisette
En pratique, le support coudé va avoir plusieurs fonctions. Il va d’abord s’utiliser pour y visser le filet à déboîter. En plus, lors de la partie de pêche, il sert souvent à poser l’épuisette dessus ou le kit lorsque l’on décroche un poisson. Dans ce cas-là, il est judicieux de choisir un modèle recouvert de mousse EVA. Il peut aussi servir à recevoir un support feeder arrière, par exemple. Il existe des modèles de supports coudés courts et longs.
Supports coudés simple, double, long ou court, chacun a son utilité défini par les besoins du pêcheur
Le Bras feeder-Support feeder, accessoires feeder
L’un des accessoires pour station de pêche indissociables de la pêche au feeder est le support feeder. Pour détecter la moindre petite touche, il est impératif que la canne soit posée sur un support feeder (recouvert de mousse) fixé sur un bras.
Le bras, doit être suffisamment stable pour ne pas bouger afin de ne pas provoquer des tressautements du scion dès que le pêcheur bouge. C’est pour cela qu’il se fixe généralement en deux points sur le pied avant de la station de pêche. Ce bras peut être fixe ou il peut être articulé. Dans ce dernier cas, il pourra se régler au centimètre près pour positionner parfaitement la canne.
Le bras feeder permet de positionner idéalement la canne, la stabiliser pour décrypter toutes les indications transmises par le scion
Support bourriche
Pour placer sa bourriche sur sa station de pêche, il est indispensable d’avoir un support bourriche. Il se met sur le pied de la station grâce à son système multigrip et contient un pas de vis pour visser la bourriche dessus. Il est plus ou moins long suivant l’utilisation. Un support long peut être intéressant lorsqu’il y a un quai pour que la bourriche se positionne le plus loin du mur afin d’être sûr de ne pas faire cogner les poissons lorsque l’on va les mettre dans la bourriche.
À noter que sur les plateformes de certaines stations, un orifice central permet de positionner idéalement la bourriche. De même que, pour les pêcheurs en carpodrome qui utilisent plusieurs bourriches, la barre d’amorçage Luxe est pourvu d’orifices latéraux permettant d’adjoindre 2 bourriches.
Le positionnement idéal de la bourriche en face du pêcheur lui permet de ne mettre aucune prise à côté
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